West'ier

Le Disneyland Saint Germain n'a pas fini de nous faire rire. Icardi est dans le groupe pour affronter Leipzig ce soir.

Encore un parcage blindé à l'autre bout de la France, bravo à eux.

Des buts sublimes en Ligue 1 ce week-end, y a du talent !

https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Mauro-icardi-absent-de-l-entrainement-du-psg/1292688 ?

Bravo Troyes !

Quel artiste.

3 128 jours après sa dernière apparition avec le #RCLens, le 24 mai 2013 au Mans, Samba Sow apparaît dans le groupe professionnel pour aller défier Montpellier.

https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Rennes-envisage-de-recruter-un-defenseur-central-cet-hiver/1292173

Beaucoup plus dans la retenue devant un micro que sur le terrain, le jeune Franco-Portugais David Pereira da Costa (20 ans), auteur d’une prestation remarquée à Marseille, revient sur son début de saison, sa progression et ses envies. Vous avez été mis en lumière avec le succès à Marseille (2-3), comment avez-vous géré ce match, avant, pendant et après ? « Je l’ai appris la veille à l’entraînement. Je n’étais pas trop stressé. J’ai bien dormi. J’ai essayé de ne pas trop y penser, sinon le lendemain, j’allais être mal. J’ai juste eu un coup de stress en arrivant sur le terrain, quand le public a commencé à siffler. En fait, ils étaient beaucoup (50 000 spectateurs), c’était l’une des premières fois où je voyais autant de monde. Dès que le match a commencé, on n’y pense plus, c’est comme si on n’entendait plus rien, on fait le job. Ce n’est pas que c’est facile de ne pas penser à l’environnement, il faut juste penser à d’autres choses. Si tu penses tout le temps à "faire une bonne passe, faire une bonne passe", c’est là où on va rater. Aucun joueur ne m’a parlé, c’était juste des encouragements, il n’y avait pas besoin d’en rajouter. Par le pressing, on était obligés d’aller en équipe, de courir, et tu es direct dans le bain. Juste après le match, j’ai un peu plané. Après, c’est redescendu. » Qu’avez-vous retenu de cette expérience ? « De l’envie j’en avais déjà. L’expérience, il faut continuer à bosser et ne pas s’arrêter qu’à ce match-là. Et jouer dans plusieurs autres stades. » « Je m’inspire de Gaël Kakuta » Comment avez-vous vécu jusqu’à présent le fait d’être toujours dans le groupe sans avoir beaucoup de temps de jeu ? « Il ne faut pas trop y penser. Il faut essayer d’apprendre ce que les joueurs à notre place font, pour reproduire les choses et faire mieux même. Moi, je m’inspire de Gaël Kakuta. C’est un grand joueur, j’observe sa vision du jeu, sa technique, son intelligence. Il me parle beaucoup, il me prend sous son aile, je suis son petit. Il me parle de ses expériences, des choses qu’il a faites pour ne pas que je les refasse. Il dit qu’il faut que je continue à travailler et un jour ça paiera. » Votre taille (1,68 m), c’est un handicap ou une force ? « J’ai toujours joué comme ça. Ça ne m’a jamais vraiment posé de problème, d’autant que j’ai souvent été surclassé et j’ai toujours joué contre des plus grands. J’essaie de prendre un peu de recul sur ça. J’analyse les situations avant. C’est plus l’intelligence de jeu qui compte. Vu ma taille bien sûr que les mecs en face se disent que ça va être facile. Quand je suis arrivé dans le groupe pro, j’ai vu la différence avec les catégories jeunes et la réserve, mais c’était surtout au niveau de l’intensité. Il faut juste s’habituer et après, ça va tout seul. Ça m’a permis de progresser, surtout dans la vision du jeu. Je vois plus vite. Parce que le haut niveau, ça ne pardonne pas. Mais je n’ai pas trop l’impression d’avoir pris de la caisse. En vrai, je ne suis pas un joueur qui va au contact. Même dans les zones des milieux offensifs, là où il y a le plus de densité, je reste pas trop proche du joueur et je joue simple. » Quels sont vos prochains objectifs ? « Continuer à jouer et faire beaucoup plus de matchs que l’année dernière (7). » Wembley, ce serait bien d’y retourner aussi … « Je suis ambitieux. Pourquoi pas avec la Ligue des Champions ou la sélection nationale. La coupe d’Europe, on essaie pas trop d’y penser, on fait nos matchs, et à chaque fois, on essaie de ramener la victoire. » Quels sont les conseils que vous donne le staff ? « Ils me disent de ne pas me cacher dans le jeu, de faire beaucoup plus d’efforts, ce qu’ils demandent à un joueur, surtout offensif, de ne pas penser que le foot ce n’est que d’attaquer, il faut défendre aussi. J’aime bien avoir des infos sur l’adversaire, savoir comment il joue, comment je vais l’affronter, comment défendre face à lui quand il a le ballon et comment l’attaquer. » Quels sont les joueurs qui vous inspirent ? « Messi. Ronaldo, c’est un très très bon joueur, mais rapport au poste, Messi m’inspire plus. Le voir dans le championnat, c’est bien pour la visibilité de la France et pour nous aussi, de jouer contre des grands, c’est bien. Je me vois bien sur le terrain contre lui. J’ai déjà calculé ça. » « Je veux toujours gagner » Quel consommateur de foot êtes-vous ? « Je le suis surtout le week-end. Samedi, dimanche j’aime bien regarder les matchs, surtout le dimanche, j’en regarde beaucoup. Sinon, la semaine, à part la Ligue des Champions, la Ligue Europa, j’essaie de ne pas trop penser. Je suis plutôt séries. » Quels rêves vous ont guidé ? « Quand je voyais des joueurs comme Jean-Ricner (Bellegarde) aller avec les pros, c’est là où je me suis dit, « pourquoi pas, il faut continuer et peut-être mon jour viendra."» Quel genre de compétiteur êtes-vous ? « J’aime pas perdre. Après, tout dépend comment est la défaite. Je veux toujours gagner. Ça me vient depuis tout petit contre mes grands frères. On jouait des deux contre deux, et ils aimaient bien narguer quand ils gagnaient et moi je détestais ça. » Votre « carrière » à Lens a commencé sur les chapeaux de roues, qu’en reste-t-il ? « L’un des plus beaux souvenirs à Lens, c’est la Danone Nations Cup. On avait un bon groupe, un bon coach et tout s’est bien passé. On a fait tous les tournois, Valenciennes, Marseille et après on est partis à Wembley. Je ne pense pas que j’étais conscient à cet âge-là. On ne sentait pas trop cette pression, à part à Wembley, le stade était rempli. Nous on n’était que des gamins, juste là pour s’amuser entre nous et gagner. Je suis quelqu’un d’humble simple, je suis resté droit dans mes bottes. J’ai gravi les échelons pour arriver jusque-là. Je ne pensais pas devenir pro à l’époque, même si je me voyais déjà jouer dans des grands stades. Je ne me vais pas professionnel dans ma tête, mais je voulais dans des grands stades avec des grands joueurs. Toutes les années que j’ai passées à Lens étaient bien. L’année U19 a été marquante. J’ai beaucoup de statistiques : 22 passes décisives et 10 buts. Quand j’étais petit, les tournois c’était vraiment pas mal. J’aimais bien faire beaucoup de tournois, sortir avec les collègues et gagner. » Voix du Nord