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West'ier

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Tout ce qui a été posté par West'ier

  1. West'ier

    [20] David Pereira Da Costa

  2. C'est vache, Skhiri...
  3. Et c'est pas anodin
  4. West'ier

    Anciens Lensois

    Ruiné, l’ex-joueur du Racing Sébastien Dallet se confie: «Ma bouée de sauvetage, c’est Lens!», La simple perspective d’évoquer le match de samedi à Troyes, où il a joué, a débouché sur des confidences empreintes d’une touchante sincérité. Ruinée, sans le sou, l’ancienne pépite de Bollaert du début des années 1990 est revenue s’installer à Lens, où Sébastien Dallet a une nouvelle vie à construire. Une porte s’ouvre sur un petit appartement au rez-de-chaussée et aussitôt les trop fidèles clichés volent en éclat. Ceux qui associent d’emblée le statut d’ancien footballeur professionnel à la richesse et au luxe. Comme tant d’autres dans cet univers argenté, Sébastien Dallet a gagné confortablement sa vie. Certains ont beaucoup perdu, lui a tout perdu. L’unique chose qui fasse encore bling-bling dans ces quelques mètres carrés, c’est le son de la cuillère heurtant le bord de la tasse à café. « Seb » Dallet a 49 ans et plus un sou. Plus de voiture non plus. Elle a été saisie. Comme le reste. Les huissiers ont défilé. Souvent. Des catastrophes financières qu’il a vécues, il parle à cœur ouvert, avec dignité et sans retenue. Comme si parler d’hier pouvait l’aider à construire demain. Sans jamais se lamenter ni s’apitoyer sur son sort. Juste en dressant un constat, sans s’exonérer de ses propres responsabilités lorsqu’elles étaient engagées. Des conseillers financiers… à ne pas conseiller Sa carrière de sportif terminée, le natif de Bourges avait créé dans l’agglomération troyenne Foot 3 Indoor, un complexe de foot en salle doté de trois terrains et d’un bar. Il reconnaît y avoir sans doute passé un peu trop de temps. Pas un seul bilan positif en huit années, l’affaire est liquidée, les dettes s’accumulent. Il divorce pour la deuxième fois. « Pour couronner le tout, je n’ai pas été aidé par mes conseillers financiers. Ils m’ont fait perdre beaucoup d’argent. Par exemple, j’avais acheté un bateau… Je ne l’ai jamais vu », confie-t-il avec le sourire devant tant d’absurdité. « Après Troyes, j’ai travaillé un an en usine pour me remettre certaines valeurs en tête. Lorsque tu es issu d’une famille d’ouvriers, tu n’as pas peur de travailler. » Puis il se lance dans l’immobilier, à Troyes d’abord. Mais l’idée de changer de vie fait son chemin, il décide de mettre le cap au Nord qui l’avait si bien accueilli : « En arrivant à Lens à 17 ans, j’ai découvert la gentillesse et la simplicité des gens d’ici. Alors je ne voyais que Lens pour espérer rebondir. Ma bouée de sauvetage, c’est Lens ! Il me fallait du boulot. » Ses recherches se concentrent dans le milieu de l’immobilier, il rejoint une agence à Armentières. Un an plus tard, on lui propose de revenir à deux pas de Bollaert. L’aubaine. Il déniche un petit pied à terre l’été dernier, mais l’expérience professionnelle ne durera que deux mois. « Ils m’ont viré. » Il y a trois mois, un contact du Club 100, composé de partenaires du RC Lens, lui offre de travailler pour sa société qui réalise des objets en 3D, des trophées sur le thème du football. Commercial, il démarche dans les bars, auprès des clubs de foot, cherche des contacts ici et là, dans les comités d’entreprise, partout où c’est possible. « Le produit plaît, il faut se faire connaître. » Le coup de foudre à Bollaert Il a aussi retrouvé les anciens du Racing avec lesquels il joue le jeudi. Moreira, Démont, Queudrue, Sénac et autres. Un RC Lens auquel il est attaché depuis le premier jour où il a mis un pied à Bollaert. « Je jouais à Orléans mais le club a été liquidé. Je disposais d’une bonne petite cote à l’époque et je voulais aller à Marseille ou Monaco. Mon agent me parle de Lens. Je veux aller dans le sud et lui me parle d’aller tout là-haut. Je pense alors qu’il n’a pas tout compris. On est invité en Delacourt pour assister à un match. Robbie Slater avait marqué (1-1 face à Saint-Étienne en août 1991, NDLR). Je suis complètement séduit par le Racing, par son public. Je demande alors : "Mais il est où mon contrat ? Moi, je reste ici !" » Patrice Bergues le lancera en D1, il disputera 52 matchs sous le maillot lensois et entrera en coupe d’Europe face à la Lazio de Rome en 1996, en remplacement de Tony Vairelles, blessé. Depuis son retour à Lens, Sébastien Dallet assiste à tous les matchs à Bollaert-Delelis. Il a même commenté celui face à Auxerre pour le site du club. « Je me régale de les voir jouer. Ce qui arrive était inimaginable il y a deux ans. J’ai échangé une demi-heure avec Franck Haise. En fait, je l’ai surtout écouté. Ce monsieur est incroyable. Il me fait penser à Patrice Bergues par son côté pédagogue. » Ce samedi, « Seb » sera à Troyes, invité par l’ESTAC qui a créé un salon des légendes. Ironie de l’histoire, c’est sous les couleurs troyennes face à Lens qu’il a disputé son dernier match. Relégué, Troyes s’impose 3-0. Plutôt que jouer la Ligue des Champions, Lens se retrouvait en Intertoto. C’était le 26 mai 2007. Sébastien Dallet a disputé 136 matchs en L1 ; 204 en L2. Il a joué à Lens, Guingamp, Sochaux, Créteil et Troyes. https://www.lavoixdunord.fr/1283930/article/2023-01-27/football-ma-bouee-de-sauvetage-c-est-lens-espere-sebastien-dallet-ruine?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed#Echobox=1674810333
  5. Faivre et Dieng doivent apprécier.
  6. West'ier

    Troyes - Lens / J20 / 29-01-23

  7. Cette simulation de Wooh, juste sublime.
  8. Ouverture du score méritée pour Lorient. Rennes se fait bouffer depuis le début du match.
  9. West'ier

    [20] David Pereira Da Costa

  10. Coupe populaire, avec des diffuseurs payants et des horaires lunaires. Elle est belle la Coupe de France.
  11. West'ier

    Anciens Lensois

    Pas très bon pour Gersbach
  12. En ce moment : https://www.youtube.com/watch?v=ZVPv5EZIntg&ab_channel=beINSPORTSFrance
  13. Une seconde mi-temps en sifflotant, comme disait Gervais après un passage à la DNCG
  14. C'est fou. C'est bien parti pour 18ème guichet fermé consécutif à Bollaert !
  15. Gros coup dur pour Lille ça.
  16. D'ailleurs, on a toujours aucune idée sur la programmation de Lyon-Lens ?
  17. West'ier

    [19] Jimmy Cabot

    Blessé au genou mi-octobre, le piston droit du RC Lens nous raconte le long et délicat parcours pour redevenir un joueur de football de haut niveau. Jimmy, comment se passe votre rééducation ? « Bien. Je suis à deux mois et demi, ça a vraiment été compliqué les premières semaines, j’ai douillé un peu. J’ai profité de l’opération pour me faire retirer une excroissance osseuse sur la rotule. Mais j’ai eu plus mal que ce que j’aurais dû, car il y a eu une section du quadriceps qui a été rattaché à la rotule de base. Pour regagner la flexion, ça me tirait plus sur la rotule que le croisé en soi… Il y avait aussi le ménisque, c’était quand même une bonne opération. Il fallait aussi retrouver de la force au niveau des ischios, etc. Là, j’ai vraiment franchi un cap, je peux commencer le cardio, vraiment envoyer, des squats avec poids, avec barre. Je suis dans le dur mais je travaille, et je suis content parce que je peux tout faire. Avant, je ne pouvais pas même mouliner sur un vélo car je ne passais pas la flexion en haut pour passer la jambe, c’était très frustrant… » Comment s’est passé votre séjour de trois semaines au centre médical de Clairefontaine ? « C’était frustrant à cause de cette flexion car je ne pouvais pas faire tous les exercices comme j’aurais aimé. On va là-bas sur du court terme, c’est très intense. Il y a plus de séances sur la journée, tu fais 9 h midi, tu y retournes à 14 h jusqu’à 18-19 h. Il y a beaucoup de renforcement alors que tu es dans le dur au début. Je me suis pété les adhérences. Tu cicatrises après l’opération en jambe pliée, et quand tu regagnes l’extension, des fibres cassent, ça fait comme des lésions. Tu as l’impression qu’il y a des semaines où tu travailles super bien, la suivante, tu repars à zéro avec des exos que tu ne peux plus faire… Je ne l’ai pas super bien vécu, en revanche, on est super bien encadré, focus sur sa rééducation. Et ça change aussi du cadre du club. » « J’ai senti tout de suite qu’un truc avait craqué » Où en êtes-vous en termes de délais, un moment de reprise a-t-il été fixé ? « On en parle souvent mais c’est compliqué à deux mois de se projeter car quoi qu’il arrive, il faut attendre six mois. Ce sont des stades à passer : une fois que l’amplitude est passée, on renforce, on gagne de la mobilité, il y a plein de caps de ce style. Je serai à six mois fin avril, il restera un mois de compétition où je pense qu’il y aura de gros objectifs pour l’équipe, il faudra être à 100 % alors que ce sera une période pour moi où il faudra faire attention car souvent les rechutes sont dans ce laps de temps là. Il y a ce truc de vouloir reprendre vite, j’en ai envie, j’ai envie de jouer. On verra comment je serai à cinq mois. Si je fais tout le mois d’avril en m’entraînant, que j’ai les cannes, que je me sens super bien. Je suis un compétiteur, je voudrais jouer et je ferai en sorte de le pouvoir… Maintenant, il va falloir être aussi intelligent, il y aura une saison prochaine où j’ai aussi envie d’arriver en forme. » D’autant qu’en début de saison, vous reveniez déjà d’une blessure (ligaments d’une cheville, saison terminée fin février)… « Oui, cette année, j’étais un peu en demi-teinte en préparation. Il ne faut pas faire n’importe quoi, une préparation, c’est important pour la saison. Mon vrai objectif, c’est surtout d’être à 100 % pour le début de la saison prochaine. Il faut que je retrouve mon niveau, ma fluidité. Mon côté compétiteur me fera peut-être jouer avant, mais personne ici ne précipitera la chose. Tout se passe très bien, on a l’effectif pour assurer, il n’y a pas de pression à se mettre. » Comment avez-vous vécu le moment de la blessure ? « J’ai senti tout de suite qu’un truc avait craqué, que ça n’allait pas, l’instabilité. Je savais que la saison était finie. Tu rentres chez toi, tu es au bout de ta vie. C’était un moment vraiment compliqué… Je revenais bien, j’étais assez content. ça avait été délicat de ne pas avoir pu tout faire à fond, en préparation. Mais au fur et à mesure, ça s’est bien goupillé, j’ai pu montrer à l’équipe ce que je pouvais faire, je montais en régime. Et à la dernière minute d’un match, tout s’effondre. » « Les jours de matchs, même si on est très content, et fier de ce qu’il se passe, c’est très frustrant » À quel moment êtes-vous reparti de l’avant ? « Il faut vite passer à autre chose, il y a toujours des situations pires. J’ai quand même signé un long contrat ici, je suis bien, j’ai de quoi travailler pour revenir à fond. Certains n’ont pas cette chance. Mais, je suis quand même sujet à blessures. Il y a eu beaucoup d’intensité, beaucoup de changements aussi pour moi cet été, j’ai beaucoup donné, c’était positif mais ça m’a peut-être affecté inconsciemment. Il faut positiver, chaque journée, je me dis que je travaille, je franchis des caps. Je travaille pour la suite, il y aura des bons moments. Tant que tu as les béquilles ou que tu sens que ton genou, les deux premiers mois, n’est vraiment pas bien, tu te dis que de toute façon, tu ne pourrais pas servir à grand-chose. Mais là ça va être long : je commence à avoir de bonnes sensations, et il reste encore quatre mois… » C’est votre deuxième blessure grave cette année ; suscite-t-elle des doutes ou, au contraire, connaissez-vous le chemin ? « Je ne parle pas de doutes. La blessure, elle vient… Même si je travaille beaucoup, je sais que je ne suis pas le gabarit le plus physique au monde, dans le sens duel du terme, puissance. Sur la force d’appuis par exemple, sur le croisé, dans un rôle de défenseur, je ne suis pas le plus solide. Ce sont des choses que je dois travailler, renforcer, même s’il y a une part de malchance, c’est un mouvement, ça arrive à des gens aussi très costauds. Je réfléchis plus sur ça que sur une forme de fatalité. Et j’ai la chance d’avoir pu montrer des choses avant, la vérité dans un groupe, c’est de s’exprimer sur le terrain. Et après tu crées ta place. Si c’était arrivé en août, ça aurait été délicat. Après, tu revis le même truc, en pire. Mais j’ai 28 ans, je connais la blessure, il faut être patient, travailler, revenir… » Comment vous sentez-vous par rapport au groupe ? « C’est délicat, mais ça rejoint le fait que j’ai pu jouer et montrer que je pouvais apporter, c’est cool pour l’image que tu as dans le groupe. Les jours de matchs, même si on est très content, et fier de ce qu’il se passe, c’est très frustrant. Tu ne vis pas ça au premier plan mais comme les supporters le voient, en tribunes. Mais on est ensemble dans le vestiaire, en salle, on rigole pareil. On a le soutien mais c’est toujours délicat d’aller demander des nouvelles à un blessé tous les jours : on sait que la personne travaille, que ça va être long. On garde les relations et je reste dans le processus de m’adapter au groupe. Ça se passe très bien, c’est naturel, je suis juste dans un autre contexte. » La blessure vous permet-elle de profiter davantage de votre fille, April, cinq mois ? La famille vous aide-t-elle à relativiser ? « Quand on est blessé, on n’a pas forcément plus de temps. C’est plus pour les matchs et les week-ends mais c’est génial de pouvoir passer du temps avec elle, elle grandit, elle est de plus en plus interactive. On vit des bons moments, on peut venir au stade aussi. Elle y est venue très jeune, on s’était un peu enflammé d’ailleurs avec le bruit pour la prolongation de Seko (Fofana) mais elle a dormi tout le long, incroyable… On kiffait le moment, qui était fou, mais moi j’étais en bas, sur la pelouse, en mode " mais ma fille, il y a un bruit "… Après, on a dosé un peu plus. Quand elle est arrivée, j’ai vécu un apaisement, tu te dis qu’il n’y a plus de problèmes, il faut gérer ta fille et c’est bon. Ça fait relativiser, oui. On est aussi allés à l’hôpital pour le Noël des enfants. Des enfants qui ont des leucémies viennent te voir, ils sont fans, ils rigolent, toi, tu as les croisés, à côté c’est bon, c’est rien, tranquille tu vas revenir. Il faut garder le sourire, on apprend sans doute plus d’eux qu’eux de nous. » https://www.lavoixdunord.fr/1279029/article/2023-01-16/rc-lens-jimmy-cabot-commence-retrouver-de-bonnes-sensations
  18. Même club que Jonathan Varane.
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