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daykatana

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Tout ce qui a été posté par daykatana

  1. Je suis pas surpris par ça malheureusement, j avais fait le concert des Prout a l Olympia il y a quelques années. Et il y a avait quelques gars déguisés et ivres morts 2h avant le concert, ça ronflait grave au moment de rentrer dans la salle. Les mecs ont pas du voir grand chose du spectacle. Bon déchirer son billet, la on passe sur du haut niveau quand même
  2. daykatana

    [30] Brice Samba

    Entretien paru dans SoFoot de Septembre ENTRETIEN Brice a grandi, Brice a changé photos : guillaume cortade pour so foot Lorsqu’il signe à l’OM en 2013, Brice Samba a 19 ans, il vient du Havre et est annoncé comme l’héritier naturel de Steve Mandanda. Barré en Provence, porté disparu, critiqué et exfiltré en Championship, il est revenu par la grande porte à Lens, où il s’est imposé la saison dernière comme le meilleur gardien de ligue 1. Rencontre avec un revanchard, qui parle désormais de lui à la troisième personne. Quand as-tu vu ton premier gardien de but ? Très tôt, puisque ça a été mon papa (Brice Samba senior, ndlr). C'était dans un stade en Côte d'Ivoire. Mon père était très adulé, donc c'est forcément un souvenir agréable. C'était un gardien très acrobatique, avec un style assez singulier, qu'on ne reverra certainement plus jamais. Du genre à faire des petites roulades après avoir capté un ballon au sol, ou des acrobaties au moment d'aller attraper un ballon dans les airs. Il a fait la majorité de sa carrière en Afrique, où il a laissé l'image d'un gardien vraiment très spectaculaire. Il a mis sur DVD quelques cassettes de ses matchs, et même si l'image n'est pas la plus nette du monde, j'ai pu me faire une idée précise du gardien qu'il était. Je n'ai jamais revu un gardien comme ça, et aujourd'hui encore, quand il rentre au Congo ou en Côte d'Ivoire, les gens l'arrêtent. Il me disait souvent: “Tu sais, je suis une plus grande star que toi.” Un jour, je suis allé à Abidjan avec lui, et en arrivant, ça a été la folie totale. Les gens sont presque venus le chercher au pied de l'avion, ses bagages ont été sortis en priorité… Effectivement, c'était quelqu'un! (Rires) Il a vraiment marqué son époque, que ce soit dans ses clubs ou avec la sélection du Congo, dont il a été le capitaine et dont il est resté une légende. Tu es né au Congo, puis tu as grandi en Côte d'Ivoire. Qu'est-ce que tu gardes de ton enfance en Afrique? Une grande insouciance. Il n'y a pas longtemps, j'en parlais avec ma femme et je lui disais que parfois, cette insouciance de la jeunesse me manquait. Quand tu es petit, tu vois la vie différemment, encore plus en Afrique. Aujourd'hui, je vois les enfants avec les tablettes et les téléphones. Ils vont moins dehors qu'à notre époque. Nous, on n'avait que ça à faire pour s'occuper, et je pense que ça a favorisé notre développement, que ça nous a aidés à nous débrouiller plus rapidement. Je me vois encore sur le sable à jouer au foot, faire des galipettes ou m'amuser avec les grosses roues de camion… C'était radieux. Tu étais déjà gardien sur le sable? J'ai d'abord été un milieu gauche pas mal, avec une bonne patte gauche. Mon père ne voulait pas que je devienne gardien. Il me disait que c'était un poste ingrat, difficile. Moi, je ne comprenais pas, je lui répondais: “Mais papa, pourquoi tu dis ça alors qu'on ne court pas?” C'est en intégrant le centre de formation du Havre, puis en rejoignant le groupe pro, que j'ai vu toute la difficulté du poste. Qu'est-ce qui est si dur? Quand tu es gardien, tu es à part, tu n'as pas le droit à l'erreur… Un gardien ne pense pas comme les autres joueurs. Il faut être un peu fêlé. Tu l'as toujours été, toi? Fêlé, peut-être pas, mais ce qui est sûr, c'est que j'étais différent. Ça, je l'ai réalisé bien vite, et aujourd'hui encore, je suis un gardien différent. J'ai toujours eu ce côté décontracté, qui ne se prend pas la tête. Avec l'âge, on change forcément deux ou trois choses, mais jeune, je faisais déjà des gestes que ne font pas d'autres gardiens. J'ai eu des entraîneurs qui ont essayé de faire de moi un gardien plus scolaire, mais je n'ai jamais voulu être un gardien classique. Changer, ça voulait dire ne pas être moi-même, et je ne le voulais pas. Tu étais poussé par tes parents? Ils étaient là, tout le temps. Mon père, surtout. Ma mère, elle, avait un salon de coiffure, donc elle venait quand elle pouvait. Évreux-Le Havre, ce n'était pas très loin. Ils m'ont toujours poussé, mais ils n'ont jamais été toxiques. Mon papa a évité cette erreur de vouloir me coacher. Il était plutôt dans un accompagnement sur l'aspect mental. Le point sur lequel il pouvait me taper sur les doigts, c'est la concentration, mon body language. J'avais tendance à être nonchalant, ça se voit encore un peu aujourd'hui, mais j'ai pas mal travaillé là-dessus pour ne pas que ça me desserve. On discutait beaucoup sur comment être dans le vestiaire, comment parler aux coachs… guillaume cortade pour so foot Le côté leader, rassembleur, tu l'as toujours eu? J'ai toujours eu ça en moi, oui, déjà à cause de ma voix (rires). J'aime rassembler, prendre la parole. À la maison, j'ai aussi eu très vite ce rôle puisque je suis le grand frère. Chez nous, l'aîné a une très grande place. Il doit montrer l'exemple, réussir… J'ai grandi avec cette petite pression d'exemplarité. D'un côté, ça m'a beaucoup servi. De l'autre, peut-être que je me suis mis une pression un peu excessive. Maintenant, ça a une conséquence visible. Quand je me vois dans les yeux de mes frères et sœurs, je sens que je suis le grand frère qui a fait le boulot, et c'est une grande fierté. C'est cette quête d'exemplarité qui a fait que tu as peut-être voulu aller trop vite à certains moments? C'est surtout mes qualités qui m'ont poussé à vouloir aller très vite, à être ambitieux. Dans les catégories de jeunes, j'étais très nettement au-dessus. Il y a eu des louanges, il a fallu gérer le fait d'être “talentueux”, donc qu'il y ait des attentes. À certains moments, oui, j'ai peut-être manqué de patience, mais tout ça m'a servi. Avec le recul, il y a des périodes de ma vie où je n'étais pas prêt à affronter tout ça. Les qualités étaient là, mais il y a tellement d'autres aspects à prendre en compte, encore plus quand tu es gardien… J'ai commencé à m'entraîner avec les pros du HAC quand j'avais 14 ans, j'ai signé mon premier contrat pro à 16 ans… Quand je suis parti à Marseille en 2013, je pensais que ça continuerait de s'enchaîner, sauf que… Je n'étais pas prêt pour l'échec. Ça a été le premier de ma vie, et ça n'a pas été facile du tout à gérer. Je me revois appeler mon père, en pleurs, lui dire que je ne comprenais pas pourquoi je ne jouais pas. Lui me disait toujours d'être patient, que mon heure finirait par arriver. Je pense que c'est vraiment tous ces moments qui ont fait le joueur que je suis aujourd'hui. À l'OM, je suis quand même arrivé derrière quelqu'un comme Steve Mandanda. Un capitaine, international, qui vivait certainement le pic de sa carrière… Sur les deux ou trois premières saisons, je savais qu'il fallait vraiment que Steve se plante sur vingt matchs pour qu'il soit délogé du poste de numéro un. Il avait un statut, tout pour lui, il enchaînait les grosses performances, et inconsciemment, quand j'ai vu que ça allait être limite impossible pour moi, je me suis peut-être un peu moins consacré au foot. C'est là que les choses ont basculé. Le problème a été que j'ai capté que peu importe ce que j'allais faire, le week-end, je serais sur le banc, donc en tant que jeune joueur, je réfléchissais en me disant que je bossais presque pour rien. Heureusement, Stéphane Cassard (entraîneur des gardiens de l'OM de juillet 2014 à juin 2019) m'a beaucoup parlé et m'a notamment dit: “Tu verras, tout ce que tu es en train de faire là, ça te servira plus tard… ” Il avait raison, mais quand tu es jeune, tu n'arrives pas à l'intégrer le “plus tard”. Toi, tu veux tout, tout de suite, maintenant. Tu as été accompagné un peu à cette période? Pas du tout, non. J'ai connu des grands au Havre, dont Wesley Ngo Baheng, qui travaille aujourd'hui beaucoup sur l'aspect psychologique et l'accompagnement du sportif de haut niveau. Je l'ai entendu parler d'une chose que j'ai vécue: le déracinement. Quand je quitte le HAC, j'ai 18 ans. J'obtiens mon permis le 22 décembre 2012 et je signe à l'OM le 4 janvier 2013. Ma première voiture, c'est donc la voiture du club, et à ce moment-là, je dois habiter tout seul pour la première fois. Le changement est total. Je dois me faire à manger, me gérer, alors que je vivais dans un centre de formation depuis l'âge de 11 ans. On m'a donc toujours assisté, et de 11 ans à 18 ans, je n'ai pas appris à me débrouiller. Et d'un coup, je me suis retrouvé en liberté, j'ai logiquement voulu découvrir des choses que je n'avais jamais connues. J'avais l'argent, j'étais jeune, je jouais à l'OM, tout le monde me connaissait un peu et j'ai profité un peu de ça… Les clubs devraient davantage accompagner les jeunes joueurs qui arrivent dans leur structure. C'est d'autant plus important en 2023, car les joueurs de 18 ans touchent beaucoup plus d'argent que moi à l'époque. hugo pfeiffer / icon sport Il n'y a pas un moment où les anciens de l'effectif essaient de te recadrer quand même? Il n'y en a pas eu beaucoup. Eux aussi pensent à leur carrière, à leur vie, et ils peuvent aussi se dire que le jeune est là pour prendre leur place, donc ils peuvent te laisser faire tes bêtises. Le football a changé là-dessus. Aujourd'hui, je fais partie des anciens, et on parle énormément aux jeunes. On essaie de leur donner des conseils, de les accompagner, de les prévenir. C'était moins le cas à mon époque. Je trouve aussi qu'il y a eu une évolution en termes de respect, de hiérarchie… Avant, dans le bus, le jeune ne s'asseyait jamais en premier. Il attendait que tous les anciens prennent une place avant de s'asseoir. Désormais, je trouve que c'est un peu plus horizontal, il y a plus d'échanges, les relations sont un peu plus normales, quoi. Il y a aussi le fait qu'aujourd'hui, les jeunes jouent beaucoup plus tôt. Au début des années 2010, pour qu'un jeune de 18 ans soit lancé, il fallait vraiment qu'il soit phénoménal. Qu'est-ce qui t'a aidé à te relever à l'époque? Sortir de Marseille. Les gens ne se rendent pas compte, mais quand ça se finit avec l'OM en 2017, je suis libre et je n'ai rien du tout. J'ai vraiment personne. J'en parle avec mon agent, Meïssa Ndiaye, et je lui demande: “Là, on fait quoi?” Ça a été la période la plus difficile de ma vie. J'étais chez mes parents, je m'entraînais dans mon coin, et pour la première fois de ma carrière, je me retrouvais sans date de reprise. Je regarde des vidéos, je vois des potes qui reprennent avec leur club, je pleure parfois, je discute avec mon père en lui disant que j'étais le mec que tout le monde mettait au plus haut, que désormais, je suis au plus bas, que je ne sais pas quoi faire. Lui a toujours été tranquille, m'a toujours dit de rester fort, mais là, je lui réponds: “OK, mais je reste fort comment?” Partant de là, je me suis promis que je ne voulais plus me retrouver dans cette situation. C'était impossible pour moi. Certains en ont profité pour t'enfoncer à ce moment-là? Oh que oui… J'en ai vu passer des papiers, j'en ai lu des choses sur moi. Des fausses, des vraies aussi… Je n'étais pas un ange non plus, attention. J'ai ma part de responsabilité dans tout ça. Plus de 50 %, même, parce que si j'avais pris le taureau par les cornes plus tôt… Fabien Mercadal expliquait qu'à son arrivée à Caen, où tu as signé en 2017, les échos te concernant n'étaient pas bons du tout. Je serai toujours reconnaissant envers ce qu'il a fait pour moi, parce que c'est lui qui a eu les couilles de me lancer. Lui, avec Hervé Sekli (entraîneur des gardiens à Caen de 2018 à 2019, aujourd'hui à Lens avec Samba). Cette saison en ligue 1, en 2018-2019, a été le tournant. Lors de l'été, je lis un papier sur moi où tous les doutes du monde sont émis, puis lors de la première journée, il y a un match au Parc qui vient couronner tout ça. On perd 3-0, je fais deux énormes erreurs… Tu te dis quoi, à ce moment-là? Honnêtement? Je n'ai pas douté, parce que je sais pourquoi j'ai fait ces erreurs-là. Les risques pris au Parc, ce n'étaient même pas des risques, mais des éléments liés à mon jeu. Je joue de la même manière aujourd'hui qu'à l'été 2018. Si j'avais été faible, j'aurais changé complètement mon style de jeu, mais je me serais renié. Il faut avoir du caractère pour tenir et se relever, parce que ce match face au PSG, c'est le premier de la saison, à 21 heures, face à Neymar et compagnie, donc tu sais qu'il va être regardé par la France entière. Moi, je joue l'un de mes premiers matchs de ligue 1. Je suis sûr que plein d'autres gardiens ne se seraient pas relevés à ma place. fred porcu / icon sport C'est là que tu dois avoir un coach qui te soutient quand même aussi, non? Cet été, André Onana a, par exemple, encaissé un but du milieu de terrain lors d'un match de préparation face à Lens et il a tout de suite été critiqué. Parfois, j'ai l'impression que les gens préfèrent les joueurs scolaires, qui font comme tout le monde. Moi, je ne suis pas comme ça: j'aime le joueur qui ose être différent. On tombe souvent sur les gardiens car ils n'ont pas le droit à l'erreur, mais sur le but encaissé par Onana, c'est avant tout l'un de ses défenseurs qui rate sa passe. Certaines fois, jouer haut est pris pour de l'arrogance, mais non, c'est un choix tactique. Moi, je joue haut et j'ose certaines choses parce que c'est mon jeu, mais aussi parce que mon coach me demande de jouer comme ça. Et oui, c'est essentiel qu'il te soutienne. À l'époque, Victor Valdés a aussi été critiqué après quelques erreurs, notamment au pied, mais Pep Guardiola l'a toujours soutenu. C'est Valdés qui t'a donné envie d'être un gardien proactif, incorporé à 100% dans les circuits de relance de ton équipe? Pas forcément. D'ailleurs, je n'ai pas toujours été le même gardien. À Caen, je dégageais beaucoup, par exemple. Je m'adapte à ce que mes coachs me demandent. Demain, si je joue en équipe de France et que Didier Deschamps me dit qu'il ne veut pas me voir relancer court, je ne relance pas court. Pour un gardien, c'est le plus simple: le ballon arrive, tu dégages en une touche, voilà. À Nottingham, l'année de la montée, j'ai connu deux philosophies au cours de la même saison, et c'est quand Steve Cooper est arrivé que j'ai évolué. Il m'a demandé de jouer plus haut, de participer au jeu. Ça a été une première pour moi et ça s'est très bien passé. Tu as appris d'autres choses en Angleterre? Beaucoup de choses. J'ai, par exemple, appris à faire le fameux arrêt en croix “à la Neuer”. J'étais avec un entraîneur des gardiens anglais, Danny Alcock, qui m'a appris pas mal de nouvelles techniques, et je m'estime très chanceux d'avoir connu deux écoles de pensée différentes. En Angleterre, c'est l'efficacité qui prime. On te demande de sortir le ballon comme tu veux, donc on t'apprend à gagner en efficacité, ce qui est peut-être un peu moins le cas en France. Après, encore une fois, le poste a énormément changé, Neuer a tout chamboulé… Tu regardes beaucoup ce que font les autres gardiens? Surtout ceux avec qui je m'entraîne. À la télé, c'est plus compliqué, parce qu'on ne nous voit quasiment pas, mais lors des séances, que ce soit à Lens ou en équipe de France, je regarde ce que les autres font de bien. Des fois, je me dis: “Tiens, j'aimerais ajouter ça… ” Par exemple, je trouve que Jean-Louis (Leca) se relève super vite après un plongeon. Il m'apprend donc quelques petits trucs, des postures… Et je pique. Je ne suis pas un gardien fermé. Si quelqu'un fait quelque chose de bien, je le félicite et je vais essayer de m'en inspirer pour devenir le plus complet possible. Tu as toujours eu cette capacité à intégrer et appliquer rapidement de nouveaux éléments à ton jeu? J'ai toujours été curieux, ça, c'est sûr. Mon jeu au pied a énormément évolué en Angleterre, mais j'avais déjà une bonne base, que Bielsa m'a notamment fournie quand j'ai travaillé brièvement avec lui à l'OM. C'est quelqu'un qui intègre beaucoup ses gardiens aux conservations, à son murderball (célèbre exercice du Loco, avec trois équipes de cinq à huit joueurs, où le ballon ne s'arrête jamais et où l'intensité est extrême). Il avait des circuits de passes très clairs. On répétait: porte 1, porte 2, porte 3, et à “4”, je devais relancer mi-long. Ce dégagement, avant Bielsa, je ne le connaissais pas. Pour moi, c'était impossible qu'un gardien relance mi-long, sur son 6, juste au-dessus de l'attaquant adverse. Ça me paraissait être une prise de risque incroyable! Ça a été compliqué au début, mais au final, quand tu le maîtrises, c'est utile et ça rend plutôt bien. À Lens, j'ai retrouvé ça aussi puisque je suis souvent intégré aux conservations. C'est cette responsabilité dans le jeu qui t'a fait venir à Lens? Déjà, Lens a bien fait les choses dans l'approche, les discussions. Il y a eu un appel avec le coach, avec Flo Ghisolfi (aujourd'hui directeur sportif à Nice), un projet de jeu présenté clairement… Ça a été décisif, parce que si on est francs, il fallait en avoir pour quitter l'Angleterre alors que j'allais être titulaire en Premier League. Je pense que peu de joueurs auraient pris cette décision à ma place. Mais pourquoi Lens? D'abord, parce que le jeu. Je me souviens avoir vu un Marseille-Lens, en septembre 2021 (2-3) et m'être dit: “Oh, c'est quoi cette équipe?!” Tout était super fluide. Ensuite, parce que le public. J'avais joué un amical avec l'OM à Bollaert en juillet 2013 et j'en gardais un énorme souvenir. Lens a été un choix naturel, mais un choix de bonhomme. Financièrement, j'allais gagner trois fois plus à Nottingham, j'aurais pu choisir ce confort, avec un beau contrat, mais non, je sentais que je devais revenir en France. Pourquoi ? Par rapport à ce qu'il s'est passé à l'OM, à Caen, à des choses que j'ai lues… Il y a des choses qui ne m'ont pas plu que je ne peux pas dire, mais en tout cas, à 28 ans, je me sentais prêt à revenir après trois saisons passées à Nottingham, pour montrer le visage du vrai Brice. Là-bas, est-ce qu'ils ont compris ton choix? Pas vraiment. Je me suis fait un peu incendier (rires). En Angleterre, il ne faut pas toucher à la Premier League, donc c'était: “Comment ça tu préfères aller en ligue 1?!” Pour eux, c'était inconcevable, mais je suis différent. Sur 100 joueurs, seuls 2 % auraient fait comme moi. J'avais tout pour rester là-bas: j'étais bien, j'étais adulé parce que j'avais été le héros de la montée. Je n'ai aucun regret, car tout ce que Lens m'avait présenté s'est réalisé, et c'est aussi le club qui m'a permis d'être reconnu dans mon pays aujourd'hui. Quand as-tu compris que c'était vraiment le bon choix ? Quand dès l'été tu fais un match amical face à l'Inter dans un Bollaert rempli à ras bord, déjà… Puis ça se répète, et au quotidien, tu vois la passion des gens pour ce club, donc tu es obligé de comprendre que tu es privilégié de jouer dans un tel endroit. Jouer dans des stades pleins, dans une ville qui vit pour son club, c'est ça la beauté du foot. Tu ne peux pas ne pas t'épanouir. J'aime trop ces moments-là. Il n'y a pas mieux pour un footballeur de haut niveau. guillaume cortade pour so foot Qu'est-ce que tu as pensé de la ligue 1 que tu as retrouvée? Honnêtement, le niveau est très, très haut et je pense que la ligue 1 est plaisante à regarder. La seule différence avec l'Angleterre, c'est l'intensité. Là-bas, ça envoie à tous les instants, ce qui rend les matchs plus spectaculaires, mais c'est plus dur de jouer en ligue 1 car c'est plus tactique, les joueurs courent plus vite, sautent plus haut… Tu as plus de contextes tactiques différents à affronter, plus de clés à trouver. Tu as dû changer des choses pour te mettre au niveau? J'ai essayé de ramener la niaque de Championship. Là-bas, c'est 46 matchs par saison. C'est presque comme si tu jouais dans un club qui dispute la ligue des champions. Mes coéquipiers n'étaient jamais fatigués! Ils étaient toujours à 100% et j'ai appris à être comme eux. Ce n'est qu'une question de mentalité. C’est-à-dire? Je ne suis jamais satisfait. Jamais, jamais, jamais. Je suis chiant là-dessus, je le sais, et même quand je fais un bon match, je refuse de m'en satisfaire. C'est dur à vivre hein, ça demande une énorme énergie mentale, mais ça m'aide à rester focus. Je kiffe être fatigué mentalement. Quand c'est le cas, c'est que j'ai bien fait le boulot. Inconsciemment, l'être humain se relâche, mais il faut lutter contre ça. Peut-être que je suis aussi comme ça à cause de mon parcours: j'ai à cœur de prouver que ce qu'on disait sur moi quand j'étais jeune n'était pas que du vent. Je n'aurais pas accepté d'avoir un destin où on se serait dit: “Ah, Brice Samba, c'était un crack, mais…” J'aurais eu horreur de ça. Tu revois tes matchs, du coup? Tout le temps. J'aime me questionner: pourquoi j'ai réagi comme ça sur cette action et pas autrement? Comment régler ça pour la prochaine fois? Sur chaque but encaissé, je me dis que j'aurais pu modifier quelque chose. La vidéo, c'est venu en Angleterre. J'en ai bouffé, mais ça m'a servi. Franchement, je conseille à tous les joueurs de se revoir à la vidéo. C'est précieux pour la progression. En parlant de progression, cette saison, Lens va jouer la ligue des champions. En préparation, vous avez perdu contre Manchester United (3-1). Qu'est-ce que tu en as retenu? On a été fiers de nous, même si on a pris trois buts en dix minutes, ce qui nous a rappelé qu'à ces hauteurs-là, c'est plus que jamais une affaire de détails. Ça m'a rappelé le match face au PSG la saison dernière, et on en a parlé. Le moindre relâchement est puni. Le secret est de ne jamais se sentir bien face à ces équipes-là (rires). Par contre, on a aussi pu avoir une nouvelle confirmation qu'avec notre style de jeu, on peut voyager. Quand tu as une telle base, tu peux aller n'importe où. On sait que ça va être difficile, mais on est prêts. C’est ça qui te pousse à rester à Lens ? Ça et le fait que le club retrouve l'Europe. Après la saison dernière, vivre celle qui arrive va être inoubliable. J'ai envie de ça, en plus, je vais le vivre avec plus de responsabilités puisque j'ai été nommé capitaine. Le brassard, ce n'est qu'un bout de tissu, mais il veut dire beaucoup. Ça prouve que Brice a grandi, que Brice a changé, c'est une belle marque de reconnaissance de la part du club et du coach. Quand Deschamps te convoque, tu le prends aussi comme une forme de reconnaissance? Je l'ai simplement vécu comme une première, même si je suis arrivé avec pas mal de bagages. Il m'a convoqué en tant que numéro trois et ça n'a rien changé à ma façon de penser. Numéro trois, numéro deux ou numéro un, je vais me donner à fond, mais c'est le gratin du foot français, donc y a naturellement une fierté. Jeune, on a tous rêvé de ça. Maintenant, l'objectif est de rester le plus longtemps possible. Par Maxime Brigand, à Lens / Photos : Guillaume Cortade pour So Foot
  3. Ça fait froid dans le dos (je coupe pour pas citer tout le message) Je pense que dans tout club, il y a des personnes bien intentionnées et d autres (très) mal intentionnées. Ce témoignage recoupe quelque-chose que j ai lu cette semaine sur les "revendications" des groupes de supporters, a savoir le départ d'une quarantaine de jeunes originaires de Marseille du CDF. Vu le témoignage de cette personne, je comprends pourquoi subitement les groupes de supporters se plaignent du CDF alors que le reste du temps ils s'en foutent. Bref, vivement que ce club reparte a zéro tel Strasbourg ou Reims (je rêverai tellement d un destin a la sedan (malheureusement pour les sangliers d ailleurs) afin de faire un nettoyage complet et même pas sûr que ça suffirait ...)
  4. daykatana

    Rugby

    96-0 score final, nouveau record pour la France
  5. Superbe, et tant mieux pour le coeff UEFA
  6. Il est pas direct car joué a 2
  7. Découvrez la programmation TV de la 9e journée de Ligue 1 Uber Eats. Vendredi 20 octobre 2023 à 21h00 sur Prime Video Havre AC – RC Lens Samedi 21 octobre 2023 à 17h00 sur Prime Video Paris Saint-Germain – RC Strasbourg Alsace Samedi 21 octobre 2023 à 21h00 sur Canal+ Sport 360 et sur Canal+ Foot OGC Nice – Olympique de Marseille Dimanche 22 octobre 2023 à 13h00 sur Prime Video FC Lorient – Stade Rennais FC Dimanche 22 octobre 2023 à 15h00 sur Prime Video LOSC Lille – Stade Brestois 29 FC Nantes – Montpellier Hérault SC Toulouse FC – Stade de Reims Dimanche 22 octobre 2023 à 17h05 sur Canal+ Foot AS Monaco – FC Metz Dimanche 22 octobre 2023 à 20h45 sur Prime Video Olympique Lyonnais – Clermont Foot 63
  8. daykatana

    Les jeunes

    Victoire logique vu les stats
  9. daykatana

    Les jeunes

    Fini !! Victoire !! Bravo les jeunes !!
  10. daykatana

    Les jeunes

    pas clair sur le ralenti mais je pense que le gardien a les mains sur le ballon. Bon la saison passée, l'arbitre avait validé une faute plus grossière pour Paris ...
  11. daykatana

    Les jeunes

    ouf, poteau ... et 7 minutes d'arrêts de jeu
  12. daykatana

    Les jeunes

    Dommage, 2 bonnes occasions a la suite
  13. daykatana

    Les jeunes

    Rouge pour Seville
  14. Officiel pour Marcelino https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-om-officialise-le-depart-de-son-entraineur-marcelino-pour-des-raisons-extra-sportives/1420861
  15. Moi j enlève tout ce qu il y a après le ? (Inclus) pour que cela affiche le tweet
  16. Le déplacement du gardien est énorme, um vrai geste d attaquant
  17. Longoria et 3 autres du directoire se mettent en retrait de leur fonction Elle va être belle la saison des sardines RT @lequipe Pablo Longoria et trois autres dirigeants de l'OM se mettent en retrait de leurs fonctions https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Pablo-longoria-et-trois-autres-dirigeants-de-l-om-se-mettent-en-retrait-de-leurs-fonctions/1420788
  18. Merci, j ai cherché ensuite et j ai pas trouvé. Sinon UEFA TV ne diffusera pas Lens. Ils font 2 matchs par journée en gros donc nous on n existe pas. Y a plus qu à espérer qu un diffuseur national (d un autre pays donc) le fasse et qu on en trouve un steam
  19. Avec de la chance, sur le site de l UEFA (UEFA.tv) Sinon, Bein fait la youth League du PSG, peut être ils feront celle de Lens demain (pas trouvé pour l instant)
  20. daykatana

    Lens - Toulouse / J06 / 24-09-23

    Malheureusement, qui va se blesser sur ce match ?
  21. Et ? Ça veut pas dire qu il y a une clause comme quoi il ne peut pas jouer contre nous. Quand Kali était prêté chez nous, jai pas souvenir suis qu on payait son salaire en entier ou en partie et il a joué contre Paris, non ?
  22. daykatana

    Lens - Metz / J05 / 16-09-23

    C est fou, la saison dernière, y 3-0 a la mi temps ... Cette saison, depuis la glissade de Gradit dans la surface a Brest, tout va dans l autre sens ... Je sens trop le but de sperrings dimanche prochain ...
  23. Tout a fait, d'où l'importance du 3eme but ... Je sais plus c est Courbis ou Girard qui disait dans une interview (ou un autre) que faire le break, ce n'est pas avoir 2 mais 3 buts d'avance car quand on mène de 2 buts et que l adversaire revient a 1 but, ça change beaucoup de choses sur le terrain
  24. Et rennes qui revient a 2-2. Et 8 minutes d arrêts de jeu a venir
  25. daykatana

    Lens - Metz / J05 / 16-09-23

    C est vrai, pis les chèvres, elles sont beaucoup plus au sud en bleu ciel et blanc
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