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Lmarco

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Tout ce qui a été posté par Lmarco

  1. Le gros problème également c'est que les clubs amateurs vont énormément souffrir. On parle de 15 000 clubs et plus de 2M de licenciés. Certains clubs risquent de disparaître et entraineront avec eux tout le maillage local d'apprentissage et de découverte du football, tout un système de pré-formation à l'échelle du territoire. Ceux qui touchent des subventions municipales sont dans l'attente et les municipalités sont toutes à l'arrêt. Côté sponsor, plus on descend bas plus il s'agit d'acteurs économiques locaux de petite échelle, qui pourraient avoir à supprimer cette ligne de coût avec la crise. Et en cas d'impact sur le mercato, il ne faut pas oublier que certains clubs amateurs bénéficient aussi de la redistribution des indemnités de formation. Le président de Saint-Priest (N2) : La FFF évoque un fonds exceptionnel de solidarité qui sera débloqué mais à évaluer plus concrètement. Autre anecdotes sur le sujet :
  2. Côté LFP : Alors que des voix, comme celle du président de Brest, militent pour un arrêt de la saison, le bureau a voté à l'unanimité pour une reprise de la compétition dès que possible et, surtout, pour la fin des Championnats, conformément à la position de l'UEFA. Bertrand Desplat, le président de Guingamp, fort du soutien d'une vingtaine de clubs de L1 et L2, a demandé que deux « dates pivots » soient arrêtées le plus vite possible, une pour la fin de la saison 2019-2020, l'autre pour le début de la suivante, afin que les clubs aient une plus grande visibilité sur leurs besoins de trésorerie. Le groupe de travail sur le calendrier doit fixer ces deux dates d'ici à deux semaines.
  3. Personne ne dit le contraire mais il faut ouvrir les yeux, ça fait des semaines que l'UEFA et les principaux championnats européennes répètent qu'il y a trop d'enjeux financiers pour qu'ils envisagent de stopper les compétitions nationales et européeennes. Il faudrait que la situation sanitaire leur impose un arrêt via les gouvernements pour qu'ils ne reprennent pas. Et encore, ils sont prêts à pousser les compétitions jusqu'à l'automne. L'UEFA ne se fera pourrir par aucune ligue professionnelle majeure publiquement. La Bundesliga veut reprendre au plus vite et la Premier League donnera une première tendance aujourd'hui mais a déjà prévu un plan pour aller au bout. Même en Italie où la crise sanitaire est catastrophique, les dirigeants de la Série A refusent catégoriquement d'entendre parler d'un arrêt du championnat. Il y aura toujours des dirigeants de club qui ont intérêt à ce que ça reprenne pas et des fédérations mineures pour dénoncer la politique de l'UEFA mais tous les grands championnats vivent des droits TV locaux et de l'argent des coupes d'Europe, ils sont pas du tout dans le même cas que la Belgique et ils la fermeront gentiment face à Ceferin. Le vice-président de l'UEFA a encore déclaré ce matin qu'ils travaillent sur des calendriers pour que tous les pays aillent au bout. D'ailleurs la lettre de Ceferrin est co-signée par... Andrea Agnelli (président de la Juve mais surtout de l'association européenne des clubs avec 220 membres de 53 fédérations) ainsi que Lars-Christer Olsson ex-patron de l'UEFA et actuel dirigeant de l'Europeans League (900 clubs de 25 fédérations) qui la représente au sein du comité exécutif de l'UEFA.
  4. Ce sont des compétitions privées avec des règlements clairs, l'UEFA envoie pas des recommandations écrites sans consulter ses conseils juridiques.
  5. L'UEFA réagit à la situation en Belgique : L’UEFA menace d’exclure les clubs belges de la Coupe d‘Europe L’UEFA ne badine pas avec la recommandation de notre Pro League de mettre directement un terme au championnat belge. Dans un document qui a été envoyé à toutes les fédérations, le président Ceferin menace même de ne pas autoriser "les clubs de pays qui arrêtent de façon prématurée et non justifiée leur championnat" d’accès aux Coupes d‘Europe. Son raisonnement : "Vu que la participation aux Coupes d’Europe est déterminée par les résultats sportifs obtenus au terme d’une saison complète, une fin de championnat prématurée laisserait planer un doute sur la réalisation de cette condition. L’UEFA se réserve le droit d’autoriser des clubs aux compétitions européennes de la saison 2020-2021, en se basant sur les règlements en vigueur."
  6. Il faut rappeler le contexte au passage, 29 journées sur 30 de la phase classique ont été jouées en Pro League et le Club Bruges avait 15 points d'avance. Ils renoncent donc surtout aux playoffs et aux descentes, en acceptant l'hypothèse d'une Pro League à 18 au lieu de 16. C'est une recommandation du Conseil d'Administration mais il reste à le faire entériner en assemblée générale avec 24 clubs disposant d'une voix.
  7. Info de Pierre Ferracci à France TV :
  8. Le débat portait sur le fait que Canal menace en cas de reprise, pas en cas de suspension. A ce jour, Canal n'a jamais évoqué publiquement d'éventuelles sanctions financières en cas de reprise du championnat. D'ailleurs selon Le Parisien en ce début de semaine, Canal va devoir céder face aux pressions médiatiques sur les matchs déjà diffusés et encore non payés : "Devant le front uni qu'il a réussi à soulever face à lui, Canal pourrait dans les prochains jours céder et finalement régler la note de 42 millions d'euros qu'elle doit à la LFP." Ces 42 millions correspondant aux journées déjà livrées que Canal n'a pas encore payé (6,5% du montant global). Vu la faible létalité statistique en Allemagne en raison des dépistages massifs les mesures extrêmement volontaristes, il y a effectivement de fortes chances que ça finisse pas reprendre. Même chose au Portugal qui a réagi très tôt et ne compte que très peu de cas (13 fois moins que le voisin espagnol, rapporté à la population) avec un pays verrouillé et repassé pour la première fois en état d'urgence depuis la fin de la dictature dans les années 70. La situation en Italie et en Espagne reste inédite (3/4 des décès européens) mais commence à ralentir, ce qui pousse leurs fédérations respectives à croire plus que jamais à la reprise des matchs : Idem en Angleterre, réunion vendredi pour évoquer une reprise à huis clos en mai afin de boucler le championnat d'ici le 12 juillet (date limite autorisée par le contrat actuel sur les droits TV). 762M£ en jeu et s'il faudra l'accord du gouvernement, il se dit en coulisses que celui-ci serait favorable à une reprise tant qu'elle s'effectue sans risques d'exposition sanitaire (médias interdits, sécurité minimale, présence médiale et équipes TV réduites). La Bundesliga et la PL vont tout faire pour reprendre ça mettra la pression sur les autres championnats parce que financièrement ils se sauveront et boufferont le marché.
  9. Canal ne menace aucunement, c'est une hypothèse non sourcée de L'Équipe
  10. Absolument pas pour l'Italie et l'Espagne mais tu retiens ce qui t'arranges. Idem en Angleterre où les enjeux économiques sont pharaoniques. Et en France Canal menace déjà de ne pas verser le solde des droits TV en cas d'arrêt (110M), avec BeIn ca représente 280M en jeu pour la L1 et la L2.
  11. L'Équipe : C'est pourquoi la Fédération internationale pourrait, selon nos informations, décider que le mercato démarrera, dans chaque pays, le jour de la fin de son Championnat et s'achèvera, dans tous les cas, le 31 décembre 2020. Cela donnerait de la souplesse à chacun pour organiser la suite de sa saison sans être tenu par un timing trop serré. Car de nombreux clubs, un peu partout dans le monde, vont avoir besoin de cette manne financière pour ne pas exploser financièrement. Du côté de la FIFA, on s'en tient pour le moment à une communication minimaliste, en insistant sur des discussions en cours, pas encore abouties. « Le 18 mars, le bureau du conseil de la FIFA a décidé de créer un groupe de travail avec les Confédérations en réponse au Covid-19, explique-t-on. Ce groupe de travail évaluera la nécessité d'apporter des modifications ou des dispenses temporaires au règlement de la FIFA sur le statut et le transfert des joueurs afin de protéger les contrats pour les joueurs et les clubs et d'ajuster les périodes d'inscription des joueurs. Ce travail a déjà commencé et sera mené en consultation avec toutes les parties prenantes clés, y compris les confédérations, les associations membres (fédérations), les clubs, les ligues et les joueurs. » Mais d'après les premiers échanges, on sait que la FIFA va recommander de prolonger les contrats des joueurs et entraîneurs arrivant à échéance au 30 juin jusqu'à la fin des saisons domestiques. Tout le monde est d'accord avec cette idée de bon sens. À commencer par Philippe Piat, le président de la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs.
  12. Ni la Bundesliga ni la Premier League n'envisagent d'arrêter pour le moment. Comme la LFP, le comité directeur de la DFL souhaite que la saison aille à son terme en Allemagne et idéalement avant le 30 juin. Sachant qu'il ne reste que 9 journées à positionner pour ces deux championnats. La situation sanitaire en Espagne et en Italie est bien plus critique, ce qui explique les hypothèses d'un arrêt complet (plus de 3000 décès en Espagne et plus de 7500 en Italie, les deux pays tournant autour de 700 morts par jour même si l'italie commence enfin à infléchir la croissance quotidienne ; à titre de comparaison l'Allemagne va franchir aujourd'hui la barre des 200 morts et le Royaume-Uni les 500). Cependant, le président de la fédération italienne annonce quand même ce matin vouloir absolument finir la saison : Au sujet d'un éventuel arrêt de la Série A :
  13. Nouvelle réunion du bureau de la LFP à venir ce vendredi. Pour le moment les hypothèses sont :
  14. Le bureau de la LFP s'est donc réuni en urgence hier et souhaite toujours terminer le 30 juin, au plus tard le 15 juillet. Il y a également un gros point d'inquiétude et de travail sur la gestion de la trésorerie des clubs à court terme.
  15. Pour toi. Pas pour la très grande majorité des présidents de clubs ou des dirigeants des instances du football français. Bien sûr que l'aspect sanitaire est primordial et doit le rester mais si l'on place cette discussion dans un cadre purement footballistique, il y a des clubs qui sont menacés de dépôt de bilan en fin de saison si la saison s'arrête et qu'aucune mesure d'accompagnement n'est prise. Dans leur logique financière, ils flippent et veulent aller au bout. Surtout que malgré le pic en cours, pour eux on reste loin des 2000 morts de l'Espagne ou des 650 décès par 24h de l'Italie. Certains arrivent à relativiser ce qui reste une pandémie et c'est un autre débat sur l'irresponsabilité... Mais l'enjeu financier est énorme pour eux et ils sont prêts à attendre des semaines ou mois pour terminer cette saison et sauver des clubs. Là-dessus difficile de ne pas concevoir qu'ils préparent divers scénarios de reprise lorsque la situation sera maîtrisée un jour. Le football français commence déjà à se déchirer sur ce sujet financier mais tous sont prêts à jouer tout l'été et aménager le calendrier de la future saison. L'UEFA a d'ailleurs travaillé sur trois scénarios distincts grâce au report de l'Euro :
  16. Caïazzo : Même la possibilité d'une reprise aussi tardive ne doit pas empêcher cette saison de s'achever, selon le dirigeant stéphanois, « très très inquiet » des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé financière des clubs. « Il faut à tout prix finir le Championnat. Quitte à terminer l'exercice en juillet-août, et reprendre dans la foulée », insiste Caïazzo malgré le décrochage de son club, 17e de Ligue 1 et premier non relégable. « Entre 500 et 600 millions d'euros » déjà perdus en L1 « Sans aides de l'État, d'ici six mois, c'est la moitié des clubs pro qui dépose le bilan, affirme-t-il. Les cinq grands Championnats européens ont déjà perdu quatre milliards d'euros, le Championnat français entre 500 à 600 millions. » Le chômage partiel, décidé par une majorité de clubs de L1, est plafonné à 4,5 Smic (environ 5 500 euros net) et l'écrasante partie du salaire des joueurs reste à la charge des clubs. « Il n'y a pas beaucoup de footballeurs qui gagnent 6 000 euros, souligne Caïazzo. Derrière, ce sont les clubs qui vont devoir payer. Et actuellement, ils n'ont plus de recettes. [...] Après, il y aura l'absence de mercato. Nos voisins n'auront pas les ressources pour acheter des joueurs cet été. Or, les clubs de Ligue 1 comptent sur des ventes d'ici la fin juin. Sans parler des 170 millions d'euros en moins de droits télé, et du manque à gagner en billetterie pour les clubs. »
  17. La plupart des clubs de L1/L2 passent en chômage partiel mais contrairement aux entreprises plus classiques, vu les échelles de rémunération ce sera une goutte d'eau : C'est tout à fait secondaire par rapport à la situation sanitaire mais si l'on reste sur l'angle du foot, ça risque de faire de sacrés dégâts financiers chez les clubs qui n'étaient pas sains.
  18. Le Covid-19 sera-t-il au XXIe siècle ce que la grippe espagnole a été au XXe siècle ? C’est en tout cas le scénario le plus alarmiste sur lequel a travaillé le conseil scientifique, ce groupe de dix experts mis en place mercredi 11 mars à la demande du président de la République « pour éclairer la décision publique ». Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, jusqu’à 300 000 à 500 000 morts. Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises. Dans ce cas de figure, entre 30 000 et 100 000 lits de soins intensifs seraient nécessaires pour accueillir les patients au pic de l’épidémie. Cette modélisation a été réalisée par l’épidémiologiste Neil Ferguson, de l’Imperial College à Londres. Son équipe a été sollicitée par plusieurs gouvernements européens pour établir différents scénarios de progression de l’épidémie. Elle s’appuie sur l’analyse de différentes pandémies grippales, et l’évaluation de différentes interventions possibles pour endiguer la propagation d’un virus, comme la fermeture des écoles, la mise en quarantaine des personnes infectées, ou encore la fermeture des frontières. Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine – mais « même en divisant par 2, 3 ou 4, c’est une situation très sérieuse », insiste Simon Cauchemez, l’épidémiologiste de l’Institut Pasteur qui a présenté ces modélisations. « S’il y a une situation où je serais heureux que les modèles se trompent c’est celle-là », ajoute le scientifique en insistant sur le fait que les observations de terrain coïncident avec les prédictions du modèle, et ont tout autant concouru au processus de décision
  19. Gérard Lopez président du LOSC : On a un problème de date butoir qui est le 30 juin à cause des fins de contrat et des assurances. Rien qu'en France, ça doit dépasser les 120-130 joueurs. Cette date butoir, c'est la seule réalité qu'on a aujourd'hui.
  20. Didier Quillot évoque le 30 juin aussi : « La première responsabilité de la Ligue est la défense de l'intérêt général et l'intérêt général ce sont 40 clubs, 20 en Ligue 1 et 20 en Ligue 2. La deuxième responsabilité de la Ligue est d'organiser les compétitions de L1 et de L2 et de les conduire à leur terme. C'est aussi l'engagement que nous avons vis à vis des diffuseurs. Et la seule façon d'éviter les recours c'est que les compétitions aillent à leur terme. » « Il y a une réunion de l'UEFA mardi à laquelle j'assisterai en tant que représentant du board des Ligues européennes, rappelle Quillot. Des décisions y seront prises. À partir de là et dans le respect de l'évolution sanitaire de cette pandémie, il y aura une plus grande visibilité pour les championnats nationaux. Par ailleurs, nous pouvons jouer tous les jouer si nécessaire jusqu'au 30 juin. Et comme l'a dit Noël Le Graët, le président de la Fédération, la priorité est de finir la saison.
  21. Le CA de la Ligue n'acceptera jamais de réduire la part des droits TV qui vont exploser en augmentant le nombre de clubs en L1.
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