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Le FCN et Cardiff City se sont rejetés la responsabilité des retards pris dans la procédure liée à la tragique affaire Sala. (P. Lahalle/L'Équipe)

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Affaire Sala

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Un ping-pong procédural entre Nantes et Cardiff dans l'affaire Sala

Lors d'une nouvelle audience, ce lundi, devant le tribunal de commerce de Nantes, le FCN et Cardiff City se sont rejetés la responsabilité des retards pris dans la procédure liée à la tragique affaire Sala. Prochain rendez-vous le 21 octobre.

Alban Traquet, à Nantespublié le 23 septembre 2024 à 19h35

 

Treize minutes de discussions procédurales, dans la promiscuité, face au président et ses deux assesseurs, devant la salle d'audience au plafond bas du tribunal de commerce de Nantes. Quatre robes noires -deux pour le FC Nantes, deux pour Cardiff City- qui défendent, debout, leurs positions et arguments dans un triste dossier qui traîne en longueur, au fil des délais qui s'accumulent, dans l'interminable guerre juridique et financière qui oppose les clubs nantais et gallois, à la suite du décès accidentel d'Emiliano Sala, le 21 janvier 2019, dans le crash d'un petit avion privé dans la Manche.

Pour rappel, Cardiff City a été contraint de verser les 17 M€ (plus intérêts) de ce funeste transfert aux Canaris, l'an dernier, après avoir été débouté de ses recours devant la justice sportive. Impitoyable, le club gallois a parallèlement assigné le FCN au civil devant le tribunal de commerce de Nantes, en mai 2023, en s'appuyant sur des statistiques virtuelles pour chiffrer un montant des « préjudices subis », selon lui, à la suite de la disparition du joueur, qui n'a jamais évolué sous le maillot des Bluebirds. Après des calculs complexes effectués par différents experts, en France et au Royaume-Uni, le club gallois (rétrogradé en Championship à l'issue de la saison 2018-2019) a estimé sa « perte de chance » et sa « perte de valeur » à 120,2 millions d'euros, comme l'avait révélé L'Équipe. Une somme astronomique qu'il réclame au FCN, qui qualifie ces demandes d'« extravagantes ».

Débats autour d'un « incident » introduit par le FCN

Alors, ce lundi après-midi, les deux parties avaient de nouveau rendez-vous devant la juridiction commerciale, sur les bords de Loire, pour faire le point sur un volet interne à la procédure : un « incident » introduit par Nantes, le 24 juillet, aux fins de communication forcée de certaines pièces par son homologue gallois. Après le chiffrage effectué par Cardiff, en avril, c'est autour du FCN de rédiger et rendre ses conclusions, avant le jugement sur le fond.

Mais le club de Loire-Atlantique n'a pas obtenu tout ce qu'il exigeait. Et reproche en outre à Cardiff des envois bien tardifs de pièces ; les derniers en date du 19 septembre, quatre jours avant cette audience de lundi, qui faisait office d'étape pour ce « litige dans le litige ».

« On ne veut pas faire d'esclandre mais on estime que Nantes est en état de plaider et on ne va plus livrer de documents, le défendeur veut juste multiplier les incidents », a estimé face aux magistrats Me Max de Castelnau, un des conseils français de Cardiff City, qui était accompagné de Celine Jones, du cabinet britannique Capital Law.

« Cardiff parcelle sa communication, lui a répondu Me Jérôme Marsaudon, un des conseils du FC Nantes, du cabinet RMT. C'est scandaleux. On avait déjà reçu leurs conclusions (le chiffrage livré en avril) avec trois mois de retard. » Il fut alors repris et corrigé par le président, visiblement très au fait du dossier, sur ces arguties de calendrier et sur le temps pris par le FCN pour analyser les pièces déjà en sa possession. Me Marsaudon a demandé un délai supplémentaire « pour analyser les données qui ont été communiquées » et le tribunal a fixé les échéances, dans cette parenthèse technique, pour les audiences à venir : le 21 octobre, pour les conclusions liées à cet incident, puis le 18 novembre, pour solder ledit incident en plaidoirie.

lire aussiTous nos articles sur la mort d'Emiliano Sala 

L'agent écossais Willie McKay en fond d'écran

Pour justifier leur refus de livrer l'intégralité des pièces demandées par leurs homologues nantais, les conseils du club gallois expliquent que certains de ces documents -liés aux calculs de la « perte de chance » des Bluebirds après le décès de leur « actif » argentin- sont « protégés par la propriété intellectuelle » ou pas « pertinents ». D'autres pièces concernent leurs échanges sur une procédure annexe engagée au Royaume-Uni, devant le tribunal de commerce de Cardiff, à l'encontre du sulfureux agent écossais Willie McKay, qui avait arrangé le vol fatal au joueur. Sur ce plan, Cardiff estime que Nantes peut directement obtenir ces documents auprès de la justice galloise.

Au-delà, le CCFC continue de vouloir associer l'intermédiaire Willie McKay -qui ne disposait plus de sa licence d'agent à l'époque du drame- et le FC Nantes dans les « fautes commises au cours du transfert d'Emiliano Sala ». Selon lui « le mandat de vente de l'attaquant argentin appartenait à Mark McKay, un des fils de Willie, au nom de la société Mercato Sports, qui a été liquidée depuis ». Un non-sens pour les avocats de Nantes, qui réfutent totalement cette thèse. « Même si Willie McKay avait été l'agent, ce qui n'est pas le cas, ce n'est pas pour autant que le FCN serait responsable du crash de l'avion et de la mort du joueur, insiste Me Marsaudon. La meilleure preuve, c'est qu'au terme des différentes enquêtes sur l'affaire, Willie McKay ne sort jamais comme responsable du décès d'Emiliano Sala. »

 

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Foot, 

Dopage

Sa suspension réduite de 4 ans à 18 mois par le TAS, Paul Pogba pourra revenir à la compétition en mars

Le Tribunal arbitral du sport a, après appel, réduit la suspension de quatre ans de Paul Pogba à dix-huit mois. Le champion du monde 2018 pourra reprendre la compétition en mars 2025.

avec V. P.publié le 4 octobre 2024 à 19h12mis à jour le 4 octobre 2024 à 20h21

 

Paul Pogba devrait faire son retour plus tôt que prévu. Selon les informations du Daily Mail et confirmées par nos soins avec une source proche du joueur, la suspension de 4 ans du milieu de terrain de 31 ans pour dopage a été réduite en appel à 18 mois.

Éloigné des terrains depuis le 11 septembre 2023 après un contrôle positif à la déhydroépiandrostérone (DHEA) le 20 août 2023, l'international français (91 sélections, 11 buts) reviendrait donc à l'entraînement en janvier 2025, et à la compétition au mois de mars. L'instance a confirmé la version du joueur qui clamait avoir pris par inadvertance cette substance, interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Un complément alimentaire en cause

Depuis le jour de l'annonce de sa positivité, Pogba n'a pas dévié de sa ligne, celle que fixait déjà à l'époque son agent, Rafaela Pimenta : « Paul n'a jamais voulu enfreindre les règles. » Après le choc de l'annonce, le joueur avait reconnu, devant le staff médical du club transalpin et une partie de ses dirigeants, avoir consommé un complément alimentaire conseillé par un ami médecin à Miami, où il passe régulièrement ses vacances. Sur son compte X, le champion du monde 2018 a aussitôt réagit avec une photo, crampons aux pieds.

  • 2 weeks later...

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