-
Compteur de contenus
13911 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
15
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Tout ce qui a été posté par jerem971
-
je m'occupe du clip et du casting :banana:
-
le wolfmother nouveau est arrivé, il se prénomme "cosmic egg". A noter que le ménage a été fait au sein du groupe. Le batteur et le bassiste sont partis, le premier pour divergence musical. Le groupe est maintenant à 4 membres au lieu de 3. A ma première écoute je le trouve moins mélodieux que le premier album...
-
Il n'y aura pas de Grand Prix de F1 à Flins. Le seul circuit qui pourra recevoir un GP sera celui de Magny-court. Renault n'est pas sur de continuer en F1...
-
Il a dit ca aussi en 2005 : "J'ai connu une époque où l'identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats. On sait quels désastres en résultèrent" de plus, à lire cet interview de Philippe Descola, professeur au collège de France. En quoi la pensée de Lévi-Strauss éclaire-t-elle l'actuel débat sur l'identité nationale ? Philippe Descola : Lévi-Strauss a été très marqué dans sa vie personnelle par l'échec des démocraties européennes à contenir le fascisme. Alors qu'il avait été tenté par une carrière politique – il était un des espoirs de la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) lorsqu'il était étudiant et avait tenté de mener une campagne électorale dans les années 1930, interrompue par un accident de voiture –, il a expliqué par la suite qu'il s'était senti disqualifié pour toute entreprise politique pour n'avoir pas su comprendre le danger des idéologies totalitaires pour les démocraties européennes. Il a également été contraint à l'exil par les lois raciales de Vichy, donc il a pu mesurer, dans sa vie et dans sa personne, ce que signifiait l'adoption par des Etats de politiques d'identité nationale. Par ailleurs, toute son expérience d'ethnologue montre que l'identité se forge par des interactions sur les frontières, sur les marges d'une collectivité. L'identité ne se constitue en aucune façon d'un catalogue de traits muséifié, comme c'est souvent le cas lorsque des Etats s'emparent de la question de l'identité nationale. Les sociétés se construisent une identité, non pas en puisant dans un fonds comme si on ouvrait des boîtes, des malles et des vieux trésors accumulés et vénérés, mais à travers un rapport constant d'interlocution et de différenciation avec ses voisins. Et c'est cette double expérience, personnelle et politique d'un côté et d'ethnologue de l'autre, qui l'a conduit à récuser et vivement critiquer l'accaparement, par des Etats, de l'identité nationale. Le thème de la diversité culturelle lui était cher. Or ses écrits n'ont pas toujours été très bien compris, notamment Race et Culture, dans lequel il affirme le droit de chaque culture de se préserver des valeurs de l'autre… Claude Lévi-Strauss a été un des artisans, après la guerre, de la construction d'une idéologie à l'Unesco qui rendrait impossible les horreurs de la seconde guerre mondiale et ce qui l'avait provoquée : le racisme et le mépris de l'autre. C'est dans ce cadre qu'il a rédigé deux ouvrages. Le premier, Race et Histoire, met en forme le credo de l'Unesco : il n'y a pas de race. S'il existe des différences phénotypiques, celles-ci n'ont aucune incidence sur les compétences cognitives et culturelles des différentes populations. Ce qui compte, c'est la capacité à s'ouvrir à autrui et à échanger de façon à s'enrichir de la diversité culturelle. Le deuxième texte, Race et Culture, visait à préciser certains aspects du premier, mettant l'accent sur le fait que pour qu'il puisse y avoir échange et contraste entre sociétés voisines, il faut qu'elles conservent une certaine forme de permanence dans les valeurs et les institutions auxquelles elles sont attachées. Lévi-Strauss voulait souligner que l'échange n'implique pas l'uniformisation. Quand il est entré à l'Académie française, on lui a reproché d'intégrer une institution vieillotte. Or il répondait que les rites et les institutions sont fragiles et que par conséquent, il faut les faire vivre. Il portait, sur les institutions de son propre pays, un regard ethnographique, le "regard éloigné", celui que l'on porte sur des sociétés distantes. L'incompréhension du texte Race et Culture ne vient-elle pas aussi d'une confusion entre identité et culture ? C'est en Allemagne, au XIXe siècle, que le terme de culture se développe comme concept et comme outil politique. A l'époque, l'Allemagne est travaillée de toutes parts par la question de l'unité nationale. Les intellectuels germanophones s'emparent de la notion de culture pour définir ce que serait le creuset d'une nation allemande à venir. En France ou au Royaume-Uni, en revanche, le terme était très peu usité. On parlait plutôt de civilisation. La notion de culture a migré de l'autre côté de l'Atlantique avec la première génération d'anthropologues américains – tous d'origine allemande. C'est avec sa fortune dans l'anthropologie américaine qu'elle est revenue en Europe après la guerre. Lévi-Strauss a lui-même fait usage de cette notion de culture, à la fois dans une tradition classique philosophique et dans un sens technique, celui de la tradition allemande. En Europe, le principe de culture – qui est une façon propre à l'Occident de penser l'identité – a rencontré un succès imminent, avec l'inconvénient de faire croire que les identités sont constituées de systèmes clos. La tradition muséologique a joué un rôle dans ce sens. Croire que l'on peut mettre une culture dans un musée en réunissant des objets à l'intérieur de quelques vitrines est extrêmement réducteur. Y a-t-il dès lors des alternatives à ce concept de culture ? Je m'efforce de dépasser ce dualisme entre nature et culture au sein duquel nous sommes plongés. Pour y échapper, il faut imaginer une façon pour les collectifs à la fois humains et non humains de construire ensemble des destinées, des projets. Lévi-Strauss insistait beaucoup sur le fait que c'est dans le rapport aux animaux et aux plantes que se construit l'humanité. C'est dans ces systèmes d'interaction qu'on peut concevoir une façon nouvelle d'appréhender la vie sociale. Ce chantier a été rendu possible grâce à la pensée et l'œuvre de Claude Lévi-Strauss et on peut espérer qu'il aura des conséquences politiques. Propos recueillis par Mathilde Gérard
-
Personne en a parlé, mais je trouve ca super flippant, surtout avec les remontées nauséabonde des nationalismes et des idées néo-nazis. Article du journal Le Monde. Le racisme du samedi soir Ils les ont drôlement arrangés. Dieudonné et Stéphane se tiennent la main sur la photo avec un pauvre sourire, les yeux pochés, le teint violacé, le visage couvert de plaies et de croûtes. Et encore, c'était une semaine après l'agression, les deux hommes ont eu le temps de se remettre. Ils se sont fait lyncher, un soir de septembre à Montauban, pour rien, et sans avoir eu le temps d'ouvrir la bouche. Dieudonné parce qu'il est noir, Stéphane parce qu'il était avec un Noir. Il n'était pas bien loin de 1 heure du matin, ce 20 septembre, au café des Lansquenets, dans le nord de Montauban. Les deux copains venaient de regarder le match OL-PSG sur l'un des grands écrans du café, qui est plutôt porté sur le rugby, mais il faut bien faire tourner le commerce. Dieudonné Kaffack, un grand gaillard de 38 ans, est Français, né au Cameroun et arrivé à Paris à 18 ans. Il a rencontré en Charente une jolie militaire, réparatrice de parachutes, qui a fini par atterrir à Montauban. Il l'a suivie en 2001, l'a épousée, ils ont trois enfants. Dieudonné est dessinateur industriel, souvent en intérim, et solide joueur de foot. Il a été coach et capitaine d'une équipe de village près de Montauban, un club en deuxième série mais tellement sympa qu'on vient y jouer depuis Toulouse. C'est là qu'il a rencontré il y a quatre ans Stéphane Denys, dit Tintin, 38 ans, agent de comptoir dans une boîte de location de voitures, doux comme un agneau et membre du club depuis 1995. Les deux amis, après le match, regardent les buts des championnats européens en finissant leur demi - ils n'ont pas bu plus de trois bières de toute la soirée. Sophie, une copine, qui passe par là, vient leur faire une bise puis rentre se coucher. Les deux hommes sortent sur la terrasse fumer une cigarette, autour d'un des tonneaux qui servent de tables sous la pergola. Il fait doux, la nuit est calme, des groupes de rugbymen terminent la soirée en rigolant. Deux filles demandent une cigarette à Stéphane, qui s'exécute gentiment, puis un costaud vient lui en prendre une et s'assoit à côté d'eux sans un mot. Deux autres hommes viennent à leur tour en réclamer ; Stéphane s'excuse, inquiet du débit de tabac : celles qui lui restent, c'est pour la route. "L'un des deux types vient alors à ma hauteur, raconte Dieudonné, et commence à m'insulter : "Sale Noir, qu'est-ce que tu fais là, t'as qu'à rentrer dans ton sale pays de merde, tu te permets n'importe quoi, nous en Afrique, on peut pas lever le petit doigt"..." Les deux copains, ébahis, ne répondent trop rien ; celui qui s'est assis à côté d'eux ne bouge pas. Dieudonné se ressaisit le premier, répond, un peu inquiet : "Voilà, je me présente, je m'appelle Dieudonné, lui c'est Tintin..." L'homme qui a insulté Dieudonné dit s'appeler Cédric ; celui qui est assis répond que lui "n'a pas de prénom". Le patron du café sent venir le grabuge, envoie un habitué retenir l'excité. Dieudonné et Stéphane se disent qu'il est peut-être temps de partir. Ils font trois pas sur le trottoir, mais les deux gars sont sur leurs talons. Celui qui dit s'appeler Cédric bouscule Stéphane : "Est-ce que t'as quelque chose entre les jambes, est-ce que t'as fait l'armée ?" Stéphane marmonne : "Oui, oui, t'as raison", et prend un grand coup de tête sur la base du nez. Il titube et s'évanouit sur le trottoir. L'homme sans prénom s'est levé et frappe à son tour Dieudonné, "une rafale de droites-gauches". Dieudonné, sonné, fait le tour de la terrasse, mais les deux hommes sont derrière lui. Il court sur une centaine de mètres, prend la première rue à gauche, mais ils sont toujours là, il trébuche, ils le frappent à coups de coude, de poing, de pied. Heureusement, un rugbyman de Castelsarrasin qui venait d'arroser sa troisième mi-temps arrive au pas de course. "Je leur ai dit : "De quel droit vous vous permettez ça, bim bam boum, je leur ai distribué trois claques, j'ai fait un peu de nettoyage, quoi. Ils se sont barrés." L'homme, qui est aussi pompier volontaire, traîne Dieudonné, à demi inconscient, jusqu'au café. "C'est lui qui a arrêté le lynchage, dit Dieudonné. Sans lui, j'aurais sûrement perdu un oeil." Et peut-être pire. Ils retrouvent Stéphane, assis sur une chaise sur le trottoir. Le patron des Lansquenets lui lave le visage avec de l'eau de Vittel. Les pompiers et la police sont arrivés très vite, on embarque les deux blessés à l'hôpital. Les dégâts sont sérieux. Dieudonné a une fracture du plancher orbital, qu'il a fallu reconstruire, on lui a refait le nez en silicone, il a des troubles de la vision. Stéphane a le nez cassé, une fracture de l'orbite gauche, des bulles d'air entrées dans le crâne, l'arcade sourcilière éclatée et des contusions de toutes sortes. Huit jours d'"incapacité temporaire totale" (ITT) pour chacun, et un mois d'arrêt de travail. "On récupère doucement", sourit Stéphane, mais il s'en remet mal. Il prend des antidépresseurs, dort debout toute la journée, mais se réveille chaque nuit. Dieudonné ne va pas plus fort. Il a l'oeil encore plein de sang, ne comprend toujours pas bien ce qui a pu arriver cette nuit-là, si loin de sa vie tranquille dans son petit pavillon propret, à la sortie de Montauban. "J'ai des migraines et des vertiges, explique Dieudonné, je vois flou dans les angles et je fatigue très vite." Lui aussi se réveille tous les jours avant l'aube et "se refait le film". Liliane, l'épouse de Dieudonné, est passée quelques heures après l'agression au commissariat. "Ils m'ont dit qu'ils porteraient plainte quand ils seront sortis de l'hôpital et qu'ils avaient un an pour le faire." Une de ses amies lui dit que ce n'est pas normal et elle y retourne le surlendemain, insiste pour déposer une main courante. Les deux blessés sortent de l'hôpital le week-end suivant, portent plainte le mardi 29 septembre. Depuis l'enquête va doucement son rythme. Personne n'a été interpellé. Le parquet explique que les victimes "ont porté plainte bien tard", la police signale qu'elle recherche les témoins. L'enquête ne semble pourtant pas très difficile. Sophie, la copine passée au café vers minuit, connaissait l'un des deux agresseurs, celui qui disait s'appeler Cédric, un copain de son ex-compagnon. Elle a même trouvé une photo de lui, dans une équipe de rugby locale. Dieudonné et Stéphane l'ont formellement reconnu, le patron du café confirme l'identité du client, que la police avait à l'oeil. Il a déjà eu des ennuis et "n'a pas le QI d'un premier de la classe", assure un policier. Reste le deuxième homme, mais le bar était plein et il ne devrait pas être trop difficile de l'identifier. "Ça fait un mois, maintenant", soupire Stéphane. Les deux hommes ne sont pas rassurés de savoir leurs agresseurs dans la nature. Jusqu'ici, Dieudonné n'avait pas eu de problèmes de racisme à Montauban. Il a bien fallu expliquer à son aînée, qui va sur ses 8 ans, pourquoi son père avait la tête au carré. "Papa, moi qui suis marron, a dit la petite fille, est-ce qu'on va me chasser aussi ?" Franck Johannès
-
ca pourrait etre sympa :lol:
-
j'hésite entre the box et micmac à tire larigot
-
quelle bravitude dans vos propos :lol: :lol:
-
bien intéressé par le film "the box", en ces temps de vaches maigres...
-
bon anif arno :banana:
-
"Les Guignols de l'info" dans le viseur de l'Elysée L'Elysée accuse les Guignols d'avoir "dépassé les bornes" dans les caricatures de Jean Sarkozy, rapporte mercredi le Canard Enchaîné. Les marionnettes de Canal + sont dans le collimateur de l'Elysée. Selon l'édition du Canard Enchaîné de mercredi, la présidence de la République accus les Guignols de l'Info d'avoir "dépassé les bornes" dans les caricatures du fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy. Le jeune homme de 23 ans a fait l'objet d'une polémique intense ses dernières semaines suite à sa candidature à l'Epad. C'est dans ce contexte que Les Guignols de l'info l'ont caricaturé de nombreuses fois mais sa marionnette existait déjà depuis mars 2008. Dans ces extraits, Les Guignols de l'info se moquent du parcours du fils de l'Etat : Ici, Jean Sarkozy est mis en scène dans une parodie de Koh Lanta : Nicolas Sarkozy souhaiterait même que le patron de Canal+, Bertrand Méheut, limoge Rodolphe Belmer, avance également le Canard Enchaîné. Le directeur adjoint du groupe serait en effet considéré par le chef de l'Etat comme responsable des "outrances" des Guignols envers son fils, rapporte le journal satirique. Source: Europe1.fr
-
Sortie prochaine du premier album solo du chanteur des strokes, intitulé "Phraze to the young", j'ai pas trouvé de vidéos officielles dispo!
-
the dead weather sur canal+ et présence de Philippe Manoeuve pour son livre "l'enfer du rock"
-
pfff, vous avez pas l'Eire fin :banana5:
-
je vais peut-etre me prendre le fifa 10 sur wii
-
apparemment il vaut mieux être artiste violeur qu'artiste poète :aloy:
-
c'est décidé, j'ouvre un cabinet de voyance :cosmo:
-
j'ai l'impression que la france a commencé ses éliminatoires samedi dernier :whistling: et pour répondre à mike, c'est quand même plus classe de conserver et prolonger Jemaa B)
-
Pas grave, j'assume :lol:
-
la remontée des néo-nazis aux Etats-Unis depuis un an après l'élection de Obama, et notamment du KKK. Ils sont allés infiltrer un groupe du KKK dans l'Arkansas.
-
On peut donner des leçons aux républiques bananières, mais on vaut pas mieux. Un collègue Camerounais me disait ce matin, tu sais, le Cameroun est le petit élève de la France :coffee:
-
Alors je souhaite un joyeux anniversaire à Monsieur Kikov :birthday: :clown: :hic2:
-
très bon match hier de mes p'tits toulousains. :banana: La honte par contre pour perpignan :mdr:
-
je sens bien un p'tit france-irlande :yes:
-
Vous écoutez quoi là maintenant tout de suite ?
jerem971 a répondu à un(e) sujet de Damien dans Multimédia
The doors - album L.A Woman :59: