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  1. manico

    [7] Florian Sotoca

    RC Lens : «Je me sens comme un poisson dans l’eau», confie Florian Sotoca, face aux lecteurs Disponible, l’attaquant lensois a répondu longuement, mardi dernier, pendant quarante-cinq minutes à nos lecteurs, supporters du Racing. Sandrine Arrestier et Philippe Guilbaud - Mathieu : Quelles sont les qualités nécessaires pour signer au RC Lens ? « Le plus important, c’est de bien s’intégrer au groupe. Depuis trois ans, l’état d’esprit est fortement mis en avant par les dirigeants. Ils font leur recrutement d’abord sur la qualité du joueur mais aussi sur son état d’esprit. C’est ma troisième année ici et ça se passe très bien parce que j’ai été très bien accueilli par les anciens comme les plus jeunes. On est un groupe qui vit très bien et je pense que ça se ressent. On a une complicité qu’on n’aurait pas forcément ailleurs. Les qualités humaines sont primordiales pour vivre de grandes émotions. » Laurent : Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à prolonger en décembre ? « Je me sens très bien dans ce club. J’avais d’autres propositions quand je suis arrivé mais j’étais persuadé d’avoir fait le bon choix et aujourd’hui quand je me pose, je me dis que c’est le cas. Je me sens comme un poisson dans l’eau. Je retrouve les valeurs du club en moi, l’humilité, le don de soi, le respect, le fait de tout donner à chaque match. Alors, certes, on va louper des trucs, mais je vais tout donner, et je pense que les supporters aiment beaucoup ça. Je n’ai jamais triché, je ne tricherai jamais et c’est vraiment une fierté d’avoir signé ce contrat-là. Je ne me vois pas dans un autre club que Lens en France. Je suis totalement épanoui dans le projet du club, très heureux ici et ma famille aussi. Si on garde cet état d’esprit et ce noyau du groupe, on pourra encore aller voir plus loin. » « Les interdictions de stade, c’est vraiment dommage parce que 90 % du temps, ça se passe bien » Michel : Comment gérez-vous la pression des supporters ? « On est dans un club à part, vous êtes formidables. L’an dernier, ça a été plus compliqué à cause du huis clos et vous, vous attendiez depuis tellement longtemps la remontée en Ligue 1 que ça vous manquait. Ça nous manquait aussi. En Ligue 2, on avait vécu des émotions fortes aussi, je pense au match de Lorient où on gagne 1-0 avec une superbe ambiance. Cette année, on prend beaucoup de plaisir à évoluer à Bollaert, ça se ressent aussi sur des matchs où ça a été chaud, Lille, Paris, Nice, Nantes. On sent qu’on n’est pas tout seuls. On joue avec vous. Contre Nice, à 0-0, qui aurait cru qu’on aurait gagné 3-0 surtout à 10 contre 11 ? On sent vraiment le soutien de nos supporters, et c’est pour ça que le RC Lens aujourd’hui est un grand club français. Il a une histoire et ses propres supporters. C’est très important pour nous de vivre ça de l’intérieur. L’an dernier, on en a tellement chié… Quand on signe ici, on nous dit : " Bollaert c’est magique" . En Ligue 2, on l’avait vécu, en Ligue 1 pas trop : avec les huis clos, les jauges, on avait vraiment ce sentiment d’impuissance face au stade vide. Cette année, on profite de l’occasion parce que quand vous rentrez dans Bollaert, c’est génial. Les interdictions de stade, c’est vraiment dommage parce que 90 % du temps, ça se passe bien. Le football, ça se vit avec les supporters de deux camps. Au Parc, il y aurait eu 2 000 Lensois, ça aurait été génial. » Comment, dans la rivalité avec le LOSC, ressentez-vous cette pression des supporters qui peut, parfois, être débordante ? « Quand vous signez ici, beaucoup de supporters vous attrapent pour vous dire que le match le plus important, c’est le derby. La première année, en Ligue 2, c’était Valenciennes, mais il n’y a pas autant de rivalité qu’avec Lille. Déjà l’an dernier, malgré le huis clos, au départ du bus, on avait mis une demi-heure pour sortir de l’hôtel et aller juste au rond-point d’en face, à 100 m ! On a vraiment compris à quel point il était important pour vous, supporters. Certes, on était passé à côté sur les deux matchs. On s’était peut-être trop mis de pression, on était peinés : on avait fait une belle saison mais les gens étaient un peu tristes parce qu’on avait pris deux claques. On voulait vraiment réagir, et cette année, on vous a fait plaisir sur les trois derbys. En plus de notre belle saison, on peut être fiers d’avoir gagné les trois, on sait que ça représente beaucoup. Pour le match retour à Lille, quand on est partis le midi de La Gaillette, il y avait un monde fou, magique, on gagne, et on revient, c’était incroyable : tout le monde était rentré à l’intérieur. On a mis une heure du portail au vestiaire, c’était à vivre ! On s’est couché une heure plus tard que prévu, on s’en fout, on a pris un plaisir énorme. J’ai encore le bus de Gillou qui klaxonne dans ma tête ! » Christian : Combien de poumons avez-vous ? Comment faites-vous pour être partout à la fois ? « J’ai un poste un peu particulier. Par moments, j’ai joué un peu milieu, par moments sur le côté, parfois plus en pointe. Je suis totalement au service du collectif, du staff et du coach. Si le coach me fait jouer gardien un jour, j’essaierai de tout donner pour pas prendre de but. Je ne réfléchis pas, je ne calcule pas, je me donne à fond. Ça me fait parfois louper des choses techniquement ou devant le but. Peu importe, le RCL gagne depuis trois ans et c’est ce qui fait notre force et je ne regrette en rien ce que je fais, j’en suis très fier. Je suis épanoui ici. Je me suis fait plus que des amis dans le vestiaire. Avec Jean-Louis (Leca), "Cahu", "Jo" Gradit, "Coco" (Jean), on forme un noyau très dur, on est tout le temps ensemble, on partage des choses sur et en dehors du terrain. Ça se ressent et ça pousse tout le monde vers le haut. Sur le terrain, on est des compétiteurs, on donne tout et ça plaît au public. » Vincent : Avez-vous conscience d’avoir marqué un des buts les plus importants de l’histoire du Racing ? « Sur le coup, non. Ce fameux penalty (le 9 mars 2020 contre Orléans), avant l’interruption de la saison, je ne savais pas qu’il allait nous faire monter. Deux mois après, quand on l’a su, j’étais vraiment très fier. Ça se joue à rien, si je le loupe, peut-être que tout le monde me tombe dessus et aujourd’hui on est encore en Ligue 2. Ça reste très fragile mais je suis très fier de ce qu’on a fait, de ce que j’ai fait. Ça reste un penalty, pas quelque chose d’extraordinaire mais une montée en Ligue 1 avec le RC Lens, c’est beau. C’est l’une des plus belles choses qui me soient arrivées dans la vie que de signer dans ce club. Ce penalty, c’est beau parce que j’ai un parcours un peu atypique, je viens du monde amateur, je sais d’où je viens. J’ai fait toutes les divisions à partir de la DH, CFA 2, CFA, National, Ligue 2, Ligue 1. C’est compliqué dans toutes. En CFA, en National, des équipes qui jouent leur va-tout à chaque match, ce n’est pas facile tout le temps. C’est vraiment ma deuxième année en Ligue 1 parce qu’à Montpellier je n’avais joué qu’un match, et je me régale. Avec ce groupe, on prend beaucoup de plaisir et on en donne beaucoup. » Maxime : Quels sont les partenaires et les adversaires qui vous ont le plus impressionné ? « Adversaire ? Mbappé. Cette année, c’est quelque chose. On a de la chance de l’avoir dans le championnat français. C’est bien pour l’image. Avec ses qualités et la maturité qu’il dégage, pour moi, à l’heure actuelle, c’est le meilleur joueur au monde. Quand il est rentré à Bollaert au match aller, on a vraiment senti la différence. Au retour, même s’il loupe deux ou trois occasions, vous sentez qu’à tout moment, il peut la faire aussi. Il m’a vraiment impressionné. Au niveau partenaires, on va dire mon pote "Jo" Gradit. Ce n’est pas quelqu’un qui se montre beaucoup, mais il a des valeurs et pour moi, depuis deux ans, c’est le joueur le plus régulier du RC Lens. Je pense que les gens ne se rendent vraiment pas compte de ce qu’il fait. Il mérite d’avoir ce niveau-là. Il a aussi eu un parcours atypique, il a fait un centre de formation mais n’a pas trop joué et est reparti un peu plus bas. Il est sous-coté. On ne tire pas assez l’image sur lui par rapport à son talent. C’est un top défenseur, un top relanceur, un top mec. Il a tout. C’est un poste qui est moins dans la lumière mais super important pour nous. Il défend très bien, casse les lignes, c’est un élément essentiel à notre équipe. » Laurent : Depuis la remontée, Lens est aux portes de l’Europe, imaginez l’enthousiasme, la ferveur si… « Bien sûr qu’on en a envie. Cette année, on fait guichets fermés à chaque match, l’ambiance est extraordinaire, magnifique. On imagine aussi en coupe d’Europe : ce serait plein à tous les matchs. On a 22 000 abonnés, avec des gens qui avaient encore un peu de craintes par rapport au Covid, on en fera encore un peu plus l’an prochain, pas loin des 30 000, je pense, et on fera guichets fermés à tous les matchs. S’il y a coupe d’Europe encore plus. Après, depuis deux ans, on ne se projette pas, on prend match après match et on essaye de faire plaisir aux gens tout simplement. » Christian Mais quel que soit le résultat, on sera fiers de vous… « L’année dernière, on finit septièmes, pour un promu, c’est exceptionnel. On dit toujours que la deuxième saison est la plus compliquée et on arrive à peu près au même niveau. Encore une victoire et on aura fait mieux (57 points la saison dernière, 58 depuis hier...). En début de saison, on ne l’imaginait pas quand même… On se disait que si on pouvait faire la même saison, ce serait magique et on refait la même. C’est bien, on est sur la même lignée et avec nos supporters en plus. Cette année vraiment, on a pris du plaisir, parce qu’on a retrouvé le vrai Bollaert. Ça fait du bien. Et pour vous aussi, je pense ! » Michel : Comment gérez-vous la frustration face aux arbitres ? « C’est compliqué parce que quand vous voyez la main de Frankowski à Strasbourg et que dix minutes avant, il y a presque la même, de Caci, et le week-end dernier la main de Dembélé, vous vous dites qu’il n’y a pas de logique finalement. Parfois, c’est agaçant mais ça fait partie du football. Mais ils ont la VAR maintenant, donc plus d’excuses. Les mains, c’est toujours compliqué, parce que c’est à l’interprétation de l’arbitre. En plus on a des sanguins dans notre groupe (rires) et les arbitres en prennent parfois plein la figure. Mais c’est pénible : vous combattez votre adversaire, vous-mêmes et, en plus, l’arbitre parfois. Pour garder ses nerfs, ça peut être compliqué. Mais depuis quelques matchs, on arrive à canaliser tout ça. Contre Nice, on prend le rouge très tôt mais on reste dans notre match. À Paris et contre Nantes, pareil. Ce sont des scénarios un peu fous, à notre désavantage mais on arrive à passer ce cap à chaque fois. On retrouve les valeurs du groupe dans ces matchs-là, j’espère qu’on les retrouvera encore sur les trois prochains matchs. Mais on va essayer de les finir à onze parce que c’est toujours mieux. » Ça doit être crevant aussi… « Surtout que ça arrive très tôt, la 15e contre Nice, la 18e contre Nantes. Quand vous regardez le chrono, ça fait long ! Mais on s’accroche, on donne tout et ça nous a réussi. Mais on va essayer d’éviter d’en reprendre un. Bon, ce qu’il y a de bien, à Bollaert, c’est qu’avec vous, on joue à douze donc au pire si on prend un rouge, on est onze (rires) ! » Vincent : Qui met l’ambiance dans les vestiaires ? « Un peu tout le monde. Tout le monde se charrie un peu, Jean-Louis (Leca) fait beaucoup de conneries et est souvent sur moi, il aime tirer les shorts ! Tout le monde met la musique, avant les matchs, c’est "Fac" (Medina). C’est très joyeux. Tout le monde y met du sien, il n’y en a pas un qui reste dans son coin et qui fait la tête. Quel que soit celui qui joue, il est performant et c’est ça aussi qui montre notre force et notre état d’esprit. Quand les mecs rentrent à la 80e et qu’ils sont importants, qu’ils obtiennent des "penos", mettent des buts ou donnent des passes décisives, ça, c’est le plus important dans un groupe. » Maxime : Quelles sont les différences en termes de contenus des séances et de préparation physique avec ce que vous avez connu avant ? « Quand je suis arrivé ici, ça m’a totalement changé, vraiment. Pas la première année mais depuis la saison dernière avec l’arrivée de Laurent Bessière : avec tout le staff, il a apporté sa touche. Tous les entraînements sont super bien cadrés, c’est à la minute près, les pauses boisson, c’est 15-20 secondes maxi, et on reprend. Tout est calculé pour être le plus performant possible. Et physiquement, ça se voit, on a eu peu de pépins. On fait de très bonnes datas en match, supérieures parfois à celles de nos adversaires. Ils sont sur les datas tous les jours, on a les GPS à l’entraînement, c’est vraiment poussé. Le drone aussi, c’est la première fois que je vois ça. Tout est cadré, calculé. Surtout qu’on a une "prépa" où on ne court pas énormément, le coach et "Lolo" intègrent le ballon. Quand il faut faire du travail physique, on le fait aussi mais le ballon, c’est ce qu’on aime avant tout nous, joueurs. C’est un régal depuis deux ans de s’entraîner parce que ce n’est que du football. On se fait plaisir aux entraînements et en match. » Vincent : Les quatre descentes la saison prochaine vous font-elles peur ? « Oui et non, on n’est jamais à l’abri d’avoir une saison un peu moins bien. Quatre, ça fait beaucoup. Mais je suis totalement confiant par rapport au club, qui est très structuré, qui sait où il va et a un projet. Je fais totalement confiance aux dirigeants pour ne pas faire n’importe quoi cet été, garder nos meilleurs éléments et un noyau dur, se renforcer et faire encore une grande saison. On va tout faire pour. Mais ce sera une saison pour se maintenir tout simplement. On fera tout pour garder le club en Ligue 1 car il le mérite. Si on garde cet état d’esprit, cet engouement, je pense qu’il n’y aura aucun souci mais dans le football, on ne sait jamais. » Laurent : Que pensez-vous de votre entraîneur, Franck Haise ? « Il est arrivé un peu dans l’inconnu deux matchs avant que la saison ne se termine (avec le Covid), on les a gagnés et ce qu’il fait depuis deux saisons, c’est extraordinaire. Pour un promu, une 7e place la première année, c’est beau, et confirmer la deuxième, avec surtout le jeu et l’état d’esprit affichés... Je me souviendrai toujours de sa première causerie à Nice, la saison dernière, il nous disait que le maintien passerait par le jeu. C’est totalement ce qu’on fait depuis. C’est lui qui nous a transmis ça, ce jeu plaisant à voir sur beaucoup de matchs. Il a su insuffler un état d’esprit dans le groupe. Même ceux qui jouent moins sont vraiment dans le projet. » Michel : Les vestiaires ont parfois dû trembler à la mi-temps ? « Ce n’est pas un coach qui vous crie forcément dessus. Il a dû avoir une ou deux gueulantes, peut-être, à la mi-temps mais c’est tout. C’est quelqu’un de posé, qui sait où il va, avec ses principes de jeu et je pense qu’on les applique bien depuis l’année dernière. » Laurent : Les valeurs de Lens, c’est sur et en dehors du terrain. Vous avez été associés au don du sang… « C’est le seul club en France qui a fait ce geste-là d’ailleurs, ça montre aussi le côté humain, famille, du club qui s’investit. Arnaud Pouille avait fait une intervention dans le vestiaire à la veille du match pour expliquer. Pour l’image du club, c’est top. L’an dernier, il avait manqué un million de doses de sang et nous, les joueurs, on en a pris conscience. Sauver une vie parfois ne coûte rien. Nous, c’est plutôt hors saison, en juin, qu’on peut donner. À lire aussi Lens : le stade Bollaert, cœur battant du don de sang On est aussi allé voir le cécifoot jouer pendant la trêve, c’est bien d’avoir cette proximité. Le coach est beaucoup là dessus, on va souvent au Louvre-Lens, voir l’histoire de la mine à Lewarde, on monte sur les terrils en promenade, Notre-Dame de Lorette. Il s’intéresse beaucoup à l’histoire, lit beaucoup, il nous fait découvrir la région tout simplement, ses valeurs. On n’est pas d’ici, c’est bien de s’ouvrir à cette région qui est unique, on essaye de s’imprégner. » « Je suis jeune dans ma tête, j’espère continuer le plus possible (...) Je veux juste profiter de ce que je vis » Mathieu : Quelles sont vos passions en dehors du foot ? « J’ai une femme et deux enfants (5 et 3 ans). Je passe la plupart du temps avec eux. Le mercredi, le week-end. Mes enfants ne me réclament que de jouer au foot. Ils viennent pratiquement à chaque match à Lens. Ce sont des liens forts. Ils me suivent partout. Ils sont nés à Grenoble. Dès l’âge de deux mois, ils étaient au stade. Ma femme fait pas mal de déplacements. Elle était à Marseille, à Paris. Elle s’est trouvée avec les femmes de "Jo" et "Coco", elles regardent les matchs ensemble. Elles ont un noyau dur, c’est très important qu’elle ait elle aussi des appuis extérieurs. On parle de nous, de nous et de nous, mais les femmes sont très importantes aussi. Vous êtes amené à voyager et partir tous les quatre matins et c’est important qu’elles aussi, elles se sentent bien. J’aime aussi jouer aux jeux vidéos et tous les sports à la télé. Je regarde le foot, le tennis, j’adore pratiquer. Le golf, ce n’est pas pour moi. Le tennis, c’est juste en juin en "prépa" individuelle. En semaine, on essaie de faire attention, on fait déjà assez d’entraînements. Et le week-end, on reste tranquille. Le préparateur physique a un programme minuté, alors si on lui dit que l’après-midi, on va faire un tennis, ça va mal se passer. J’ai découvert le padel, c’est génial. En juin, le seul mois de vacances, au lieu d’un footing, on fait un tennis ou un padel. C’est top. Le basket j’aime bien, le rugby aussi. Je suis né dans une ville de rugby : Narbonne. Dernièrement, on avait eu trois quatre jours de repos et j’avais pu descendre et justement c’était la finale de la troisième coupe d’Europe en volley que Narbonne avait gagnée. Tout ce qui touche au sport, en particulier à Narbonne, j’essaie de suivre. Je suis beaucoup famille, j’aime beaucoup ma région, ma ville, j’ai tous mes amis, ma famille. Je descends dès que je peux et je garde contact avec le club qui m’a formé. » Pour la suite, vous voyez-vous entraîneur ? « Je suis jeune encore, 31 ans. J’ai commencé le football sur le tard. Je suis jeune dans ma tête, j’espère continuer le plus possible. Franchement, je n’ai pas réfléchi à mon après-carrière. Je veux juste profiter de ce que je vis. À 24 ans, j’étais encore au 5e niveau amateur. J’ai la chance d’être ici, et chaque jour au quotidien, je m’en rends compte. J’essaie d’être toujours positif, souriant parce que je vis mon rêve, tout simplement, ma passion. Depuis deux ou trois ans maintenant, il n’y a pas eu beaucoup d’erreurs. Surtout que ce ne sont pas des investissements massifs. Jonathan Clauss arrivait d’une D2 allemande, moi de L2, "Jo" Gradit pareil. Ce sont des paris qui ont très bien marché. Et au niveau état d’esprit, les mecs ont la dalle, ils savent d’où ils viennent et ont envie de prouver. J’avais un peu de craintes en arrivant. Le monde professionnel, je l’avais vécu à Montpellier mais sans trop jouer, je ne savais pas trop où j’allais. Et quand on est montés en Ligue 1, je me demandais si j’aurais le niveau. J’ai gardé cette crainte-là, ça m’a réussi. Et je veux toujours prouver du mieux possible parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter, donc j’essaie de profiter au maximum. » Source: La Voix Du Nord Paroles de lecteurs Michel Mauriaucourt, 62 ans, Arras. Abonné en Delacourt, 60 ans de Racing. « Un "Flo" très très explicite, très droit, très humble. C’est l’image que j’avais de lui. On sent de l’osmose, un groupe homogène. C’était magnifique de lui poser des questions, chacun avec sa touche personnelle. » Christian Oleon, 69 ans, Wasquehal. Membre des Goodboys de Wattrelos-Tourcoing. « C’est un super mec. Il n’est pas de la région mais il s’est bien intégré chez nous, il a des valeurs qui nous ressemblent. J’ai été un peu surpris de sa simplicité dans l’échange. Je pensais qu’en gars du Sud, il serait plus distant mais il est super. » Maxime, 31 ans, Courcelles-les-Lens. « C’était très intéressant. Je l’avais déjà rencontré, je savais qu’il était accessible mais c’est assez rare de voir des joueurs professionnels qui le soient autant et de pouvoir échanger comme ça. C’était très sympa. » Laurent Tartare, 54 ans, Maing. Abonné en Delacourt. « Ravi d’avoir pu participer à cet échange. Un Florian comme sur le terrain, respectueux, humble, il donne de sa personne. Il a tout compris aux valeurs du club. Un grand moment, c’était une belle opportunité de pouvoir discuter avec lui. » Mathieu Lucas, 44 ans, Loison-sous-Lens. « Merci pour l’invitation, l’accueil, c’était très enrichissant et constructif. Florian colle parfaitement aux valeurs de la région. C’est quelqu’un de calme dans sa façon de parler : parfait ! » Vincent Wyon, 40 ans, Nieppe. Supporter depuis l’enfance. « C’était un échange très convivial. C’était la première fois que je participais à un tel événement. Comme je suis supporter depuis très longtemps, j’ai pris beaucoup de plaisir. Je remercie Florian Sotoca pour son amabilité. C’est le reflet qu’il donne à l’extérieur. Là, vraiment, on le voit de près. Nous, on se l’imagine toujours en tant que supporter, mais on ne sait rien de précis. Là, c’est une personne qui est dans le club et qui explique comment ça se passe. On voit que c’est une bande de potes qui adhèrent au projet, chose qu’on ne voyait pas ces 15-20 dernières années. Les joueurs passaient. »
  2. C'est qu'ils vont la passer leur merde. Qu'ils fassent tout de suite des 1/4 de finale avec le Real, Barcelone, Paris, Bayern, Juventus, City, Liverpool et Chelsea, ça ira plus vite. Ils ont fait leurs pleureuses pour la Super League mais c'est exactement ce qu'ils font. La différence c'est que c'est eux qui toucheront l'argent.
  3. Oui c'est sûr mais 37 points, différence de buts largement favorable par rapport à tous ceux de derrière, il faudrait que les 3 équipes derrière les doublent, j'y crois pas trop.
  4. Avec ce point on peut considérer que Troyes est maintenu. A nous de les taper le week-end prochain.
  5. C'est quand même pas la même d'affronter Paris quand ils n'ont plus rien à jouer.
  6. Le but refusé pour Paris, elle est pas flagrante la faute, surtout pour que ce soit la VAR qui déjuge l'arbitre central. Ce n'est pas une erreur manifeste. S'il y a faute là il y a aussi penalty sur Hakimi.
  7. Kimpembe qui provoque une fois de plus un penalty idiot et complètement évitable. Dire qu'il est en Edf.
  8. Compliqué pour Milan qui était mené 1-0 par Vérone et égalise malgré tout dans les arrêts de jeu de la 1ère mi-temps.
  9. 1 poteau de plus pour Messi. Il doit détenir le record.
  10. Je pense comme toi, j'en avais déjà parlé d'ailleurs. Un club aura de toute manière un mercato différent s'il se qualifie ou pas pour la Coupe d'Europe. Après pour Nantes c'est un peu différent, il y a semble-t-il déjà des problèmes au sein du club depuis pas mal de temps, avec notamment des agents qui s'occuperaient du recrutement. Cette saison est un peu l'exception qui confirme la règle avec Kombouaré qui aura fait du bon travail malgré les turbulences internes, comme il l'avait déjà fait chez nous sous Mammadov. A suivre leur inter-saison, ce que va faire Kita.
  11. A noter que la semaine prochaine aura lieu la demi-finale de Coupe d'Europe de rugby entre le Racing92 et La Rochelle à Bollaërt. Espérons que la pelouse ne morfle pas trop avant de jouer Monaco.
  12. manico

    Reims - Lens / J36 / 08/05/22

    J'espère qu'on va bénéficier de résultats favorables mais ça va être chaud. Le comble c'est qu'on marque encore + de points que la saison dernière et qu'on risque de finir encore à la place du con. Avec ce nombre de points la saison dernière on aurait été européen.
  13. manico

    Reims - Lens / J36 / 08/05/22

    C'est plus les avantages liés à l'arbitrage que la chatte pour Strasbourg.
  14. manico

    Reims - Lens / J36 / 08/05/22

    C'est bon signe, ça veut dire qu'il va prolonger.
  15. manico

    Reims - Lens / J36 / 08/05/22

    Oui Metz qui bat Lyon c'est improbable quand même.
  16. manico

    Reims - Lens / J36 / 08/05/22

    Très belle perf une fois de plus, victoire méritée et match agréable dans une ambiance lensoise. Sotoca adore Reims, belle équipe rémoise d'ailleurs comme très souvent cette saison. On bat notre record de points de la saison dernière c'est déjà une grosse perf.
  17. manico

    Reims - Lens / J36 / 08/05/22

  18. Lyon qui perd 2-0 à Metz 🤣
  19. Et on aura pas été aidé avec les jauges à 5000 où on a dû jouer 4 matchs sur 5 à domicile pendant cette période dont 2 en Coupe contre Lille et Monaco. Et on sait que le public peut avoir une grande importance dans ce genre de matchs.
  20. manico

    Ligue 2

    Si Valenciennes était descendu ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid. J'aurais même limite préféré qu'ils descendent à la place de Dunkerque.
  21. Sauf pour l'Algérie contre le Cameroun 🤣
  22. manico

    Reims - Lens / J36 / 08/05/22

    L'un des clubs les mieux structurés de L1. Ils méritent mieux que leur classement je trouve. En tout cas c'est pas un club pour lequel je le fais du soucis pour le maintien la saison prochaine.
  23. Paris gagne toutes les Coupes de France sauf 2 ces dernières années, 1 pour Bourigeaud et 1 pour Cyprien.
  24. Lille ne marque quasi jamais et n'a rien monté hier, ils ont perdu cobtre un Monaco faible dans le jeu. Ben si c'est dur pour nous à Reims, ça le sera aussi contre Monaco. C'est quasi impossible qu on double Nice franchement.
  25. Strasbourg aussi c'est très chateux, on verra si Nice reprend 3pts d avance mercredi.
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