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Othian

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Tout ce qui a été posté par Othian

  1. Si le RC Lens se distingue cette saison sur les terrains de L1, le club s'est aussi fait remarquer sur le plan de la communication, où il tente des coups et fait preuve d'une audace plutôt rare chez ses concurrents. Le club, revenu en L1 en 2020, le doit à une de ses recrues : Benjamin Parrot, débauché à Reims en avril 2021. « C'est incontestablement le meilleur "dircom" de Ligue 1, glisse l'un de ses confrères en poste dans l'élite, souhaitant garder l'anonymat pour ne froisser personne. Il a une vraie vision stratégique, du talent et beaucoup de bonnes idées, qu'il parvient à mettre en oeuvre dans des environnements propices. Il réussit à Lens ce qu'il avait réussi à Reims : il impose sa patte et son succès est pleinement mérité. » Quand le capitaine prolonge au coeur de Bollaert Le 31 août - Il est 23 heures, le 31 août, lorsque le stade Bollaert s'éteint, à l'issue d'une victoire contre Lorient (5-2). De faux textos s'affichent sur les écrans géants, révélant une nouvelle tant espérée par le peuple sang et or : la prolongation du capitaine Seko Fofana jusqu'en 2025. L'Ivoirien fait une entrée de rock star dans l'enceinte et file rejoindre un bureau placé au centre du terrain, pour signer son contrat en compagnie de l'état-major artésien. « Dans le couloir du stade, j'ai ressenti son émotion profonde,témoigne Benjamin Parrot, le directeur communication, marketing et revenus du club, arrivé en avril 2021, au sujet des larmes de Fofana ce soir-là. Les joueurs n'étaient pas au courant, mais ils l'ont attendu. Ce qui fait la réussite de ce coup, ce n'est pas l'idée, c'est que tout le monde a joué le jeu spontanément. C'était un partage total. » Le directeur de la communication avait eu l'idée de cette première mondiale la veille, alors que les négociations n'avaient pas encore abouti. Ce coup de com a été salué, puisque le club a reçu début mars le prix de l'« activation événementielle » de l'année lors des trophées Sporsora, association des acteurs de l'économie du sport, décerné par 500 décideurs du sport. Après plusieurs coups marquants en Champagne, où il avait notamment su révéler un talent d'acteur chez le président Jean-Pierre Caillot, le cadre de 38 ans a trouvé à Lens un terrain de jeu parfait avec des valeurs et des symboles à mettre en avant. « Ici, l'ancrage est évidemment attaché à l'histoire de la mine, qui est étroitement liée à celle du club, et on voulait lui donner une tonalité moderne, tout en mettant en relief certains mots-clés : l'authenticité, le collectif, la ferveur et la fierté », détaille Parrot, qui s'est notamment appuyé avec son équipe (quatre personnes travaillent avec lui au service communication) sur une étude d'image réalisée en 2017 pour identifier ce qui plaît au public sang et or. « Aujourd'hui, on considère que communiquer, c'est travestir la vérité. Nous, on veut simplement mettre en relief le positionnement authentique du club, assure-t-il. Il y a tellement une abondance de storytelling dans la communication moderne que tout ce qui sonne faux n'est pas audible. Nous, on veut être dans le football vrai. » « L'idée de départ est toujours passée au tamis de plusieurs acteurs » Benjamin Parrot, directeur communication, marketing et revenus de Lens Pour y parvenir, il s'est assuré d'avoir l'adhésion des différentes entités du club : la présidence, la direction générale, la direction sportive, les joueurs et le public. « On ne peut avoir cette communication que dans un club collectif où l'alignement est total, insiste Parrot. Par exemple, si on fait quelque chose avec l'équipe, il faut que les joueurs en soient convaincus pour que ça marche. Si c'est pour être un simple délire de communicant, ça ne fonctionnera pas. » Quand le club trolle le PSG en char à voile Le 30 décembre - Deux jours avant la réception du PSG le 1er janvier, le club publie une vidéo mettant en scène une course de chars à voile entre Jonathan Gradit et Florian Sotoca, deux cadres de Franck Haise, ainsi que Franck Queudrue et Daniel Moreira, deux ex-gloires sang et or. Réalisé en partenariat avec un site de paris sportifs, le clip est une référence directe aux propos polémiques de l'entraîneur parisien Christophe Galtier en début de saison, qui ironisait sur l'impact climatique des nombreux déplacements en avion de son équipe. Piquant vis-à-vis du PSG en dehors du terrain, le Racing l'avait aussi été sur la pelouse, en s'imposant à Bollaert (3-1). « En trois ans on a passé des caps sur le terrain, mais aussi sur la com, c'est clair, glisse le manager général Franck Haise. Je la trouve souvent excellente, pertinente, j'aime la créativité. On échange régulièrement et c'est primordial. Dans 99 %, je valide et je trouve ça top, même s'ils n'ont heureusement pas souvent besoin de moi. » Au-delà d'Haise, la cellule communication sollicite souvent l'avis des joueurs ou du staff, notamment durant les trajets en car, pour valider des idées ou en évacuer certaines. Cela a notamment été le cas après la défaite à Paris (1-3, le 15 avril), où une réponse au chambrage de Presnel Kimpembe (qui avait repris le chant « chicoté » au Parc des Princes) a été étudiée puis abandonnée. « L'idée de départ est toujours passée au tamis de plusieurs acteurs. Parfois, on demande à des gens de services totalement différents ce qu'ils pensent de telle ou telle opération. Ça aide à ne pas être hors sol », explique le directeur communication, marketing et revenus du club. Quand Sotoca devient Samba Le 18 mars - Un flou a accompagné le début de rencontre entre Lens et Angers le 18 mars (3-0), au moment de regarder les maillots lensois. Pourquoi Seko Fofana portait son numéro 8 surplombé du nom Leca ? Pourquoi Florian Sotoca avait le flocage Samba au-dessus de son numéro 7 ? La raison a fuité lentement : le vestiaire lensois a voulu marquer le coup à trois jours de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale. La campagne, baptisée « Nos noms disent non », fait mouche. « L'idée est née lors d'un déplacement à Troyes, en discutant avec Brice Samba, pour qui ce sujet a une énorme importance. Je lui soumets l'idée d'inverser les noms, ainsi qu'aux cadres, et je sens que tout le monde est réceptif, raconte Parrot. Mais lorsque j'ai dit à Brice qu'on allait dévoiler l'opération avant le coup d'envoi, il a refusé : "Non il faut garder la surprise jusqu'au bout, on va sortir avec les vestes et l'effet sera encore plus retentissant." Il avait raison. » Le succès de certaines campagnes est évidemment amplifié par la trajectoire sportive du Racing, et le vestiaire s'est pris au jeu. Après plusieurs annonces de prolongations percutantes début 2023, celle de Facundo Medina a illustré ce phénomène, puisque le capitaine Seko Fofana l'a « spoilée » en live sur les réseaux sociaux dans un vestiaire en feu à l'insu du club. La réponse a fusé : à la manière de la fuite orchestrée par les joueurs pour la signature de l'Argentin, les salariés se sont mis en scène pour annoncer celle de Florian Sotoca, à la plus grande surprise du groupe. La vidéo sur le VAR a agacé d'autres clubs Ces deux séquences symbolisent bien la tonalité et la réactivité de la com lensoise, même si toutes les opérations n'ont pas eu que des échos positifs. La vidéo se moquant du VAR après le match à Brest (1-1, le 5 février), reprenant les fameux Jean-Michel du duo Kad et Olivier, a notamment reçu un accueil contrasté et agacé d'autres clubs. « On l'a vu dans les réactions, ça faisait un peu FC Ouin-Ouin, note un communicant de L1. Ce n'était pas forcément utile, mais ça a fait parler du sujet, et ça ne les a pas empêchés d'avoir une bonne image et les résultats qu'ils ont. » Derrière ce buzz sur le VAR, le club avait réussi à faire passer ses messages, puisque le directeur général Arnaud Pouille a ensuite pris la parole dans différents médias pour appeler, plus sérieusement, à une réforme de l'arbitrage vidéo. Le club n'est plus allé sur ce terrain-là depuis, et la communication semble plus modérée ces dernières semaines. « C'était plus un message à l'arbitrage, pas contre nous et il n'y avait aucune animosité, désamorce-t-on aujourd'hui du côté de la communication de Brest. Ce n'était pas forcément leur meilleur coup de la saison, mais ils peuvent se le permettre. Ils ont une super com, certainement la meilleure avec Toulouse. C'est bien d'avoir ces locomotives, c'est rafraîchissant. » Avec le parfum d'Europe qui flotte au-dessus de Bollaert, il y a fort à parier que la boîte à idées de la com lensoise déborde déjà.
  2. Du coup il faudrait peut-être que quelqu'un dise aux joueurs nantais qu'il y a pas de barrage cette année...
  3. Allez, pour le kiff, le tableau qui s'est bien éclairci :
  4. Othian

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Parfait, on peut donc miser sur le fait que les deux équipes vont perdre, ce qui profitera au PSG. Ils sont vraiment machiavéliques à la Ligue
  5. J'y pense à Lille qui nous donne une cartouche pour passer 2ème (ou creuser l'écart si on gagne contre Marseille samedi) en essayant de se qualifier pour l'Europe. Ce serait vraiment savoureux haha. C'est pour ça qu'à mon sens même un match nul contre Marseille, à défaut d'une victoire, serait un résultat pas si mauvais pour la 2ème place.
  6. Lens officialisera samedi son retour en Europe si : - Rennes perd contre Nice ou - Rennes fait match nul et Lens ne perd pas ou -Rennes gagne et Lens gagne
  7. Monaco qui a dû filer un faux numéro en espérant que Lens s'inscrive pas à temps et qu'ils puissent récupérer la place
  8. Othian

    Toulouse - Lens / J33 / 02-05-23

    Non ça c'est faux, si le vainqueur de l'Europa League est qualifié via son championnat pour la Champions League il n'y a pas de barrage, ça met directement le 3ème français en groupes de la Champions League, c'est comme ça qu'est faite la liste d'accès.
  9. Othian

    Toulouse - Lens / J33 / 02-05-23

    Je suis partagé entre engager Sébastien Chabal pour t’empêcher de rentrer dans le stade demain et considérer que le Lens - Brest avait fini sur une victoire de l’équipe à l’extérieur et donc que c’est bon signe pour demain
  10. Cette masterclass du PSG depuis le début du match. Concéder l'ouverture du score suivi d'un rouge pour double jaune, haha. Pire champion de l'histoire, même si comptablement ils auront fait une bonne saison...
  11. Pour répondre sérieusement, à cause des règles, c'est d'abord selon la compétition pour laquelle le club est qualifié (Champions League > Europa League > Europa Conference League) puis si c'est la même compétition, le classement dans les championnats respectifs, et enfin le coefficient UEFA des clubs. Voilà petit point multipropriété si un jour vous voulez avoir plusieurs clubs dont vous êtes le propriétaire
  12. Quelqu’un sait pourquoi y’a des U15 qui jouent face à des pro au Stade de France ? 🤔
  13. Toulouse c’est vraiment bon ou Nantes est juste vraiment nul ?
  14. C’est à quelle heure qu’elle commence la finale de la Coupe de France ? Parce que là on dirait du foot féminin avec Lyon contre une équipe random…
  15. Bof, c’est sûr puisqu’on a plus de chances d’être en Champions League qu’en Europa League à ce moment de la saison
  16. Honnêtement si Monaco ne gagne pas contre Montpellier et qu'on gagne derrière à Toulouse ça nous donne minimum 7 (voire 8) points d'avance à 5 journées de la fin, avec Monaco qui doit affronter Lille, Lyon et Rennes, ça serait assez tranquille et ça nous assurerait quasiment le podium.
  17. Pour en revenir à la Coupe de France, je m'en fous un peu du vainqueur mais ce que j'espère c'est que ce sera un vainqueur après prolongations
  18. Entièrement d'accord, et puis j'aimerais bien que Monaco se prenne le retour de bâton de son attitude déplorable quand ils sont en barrages de Champions League, à attendre à chaque fois la fin du mercato pour se renforcer plutôt que de tenter d'être prêt pour les barrages.
  19. Je trouverai ça marrant quand même si Monaco se retrouvait en Europa Conference League (d'ailleurs vu leur calendrier c'est pas totalement exclus qu'ils s'effondrent parce qu'ils jouent aussi Rennes et Lyon, qui auront probablement de quoi à jouer). La cote est élevée mais un choke complet de Monaco avec défaite contre Lille, Lyon et Rennes et un mauvais résultat (nul ou défaite) contre Montpellier ça pourrait même les emmener hors Europe...
  20. En tout cas on aura intérêt à éclater Ajaccio quand on les recevra, parce que c'est vraiment faible...
  21. C'est marrant parce que d'une certaine façon le LOSC de cette année me fait penser au Lens un peu fou-fou des 2 premières saisons. Capable de se créer un grand nombre d'occasions avec un jeu vraiment plaisant, pas toujours la finition qui va avec, mais qui dès qu'ils concèdent une occasion c'est vite très dangereux. Espérons pour l'an prochain qu'ils ne trouvent pas l'équilibre qu'on a trouvé, parce que vu leurs joueurs ils seront injouables...
  22. J'ai du mal à imaginer que RedBird ne fasse pas les aménagements juridiques nécessaires, mais peut-être que le délai est trop court... Entre ça et la possibilité que la Juventus ne soit malgré tout pas en Champions League par exclusion ou s'ils reprennent les 15 points de pénalité, on risque d'avoir de l'incertitude à moyen terme sur les places européennes cette année...
  23. Blague à part sur Lyon, on aurait intérêt à ce qu'ils restent au contact des places européennes jusqu'à leur match contre Monaco le 19 mai (sachant que Lille joue Monaco le 14 mai visiblement et Marseille le même week end que le Lyon - Monaco)
  24. Geoffrey Kondogbia ?
  25. Pour compléter, ils disent également qu'Openda se sent bien dans le Nord et que cet avis est partagé par Medina. L'extrait de l'article : Les valeurs montantes de Lens Lens, actuel troisième de Ligue 1, espère prolonger ses quatre pièces maîtresses dans l'optique de réussir son futur parcours européen. S'il est une équipe française très observée par les recruteurs européens, c'est bien le RC Lens. En progression linéaire depuis trois ans, les Sang et Or (3es de L1) espèrent ardemment arracher une place directement qualificative pour la Ligue des champions. Elle permettrait d'étendre le cycle vertueux commencé avec Franck Haise à l'hiver 2020 et de convaincre les joueurs les plus sollicités de rester au moins un an de plus dans le Nord. Dans cette catégorie, quatre hommes se dégagent : Loïs Openda (sous contrat jusqu'en juin 2027), Kevin Danso (2026), Seko Fofana (2025) et Facundo Medina (2026). Auteur de 17 buts pour sa première saison en France, le premier, même avec quelques séquences de décompression, s'est rapidement affirmé comme l'un des meilleurs attaquants du Championnat. L'ancien du Club Bruges aura forcément des sollicitations, venues notamment de Premier League. Il faudra qu'elles soient très insistantes et très généreuses pour arriver à une issue positive. Car le RCL a déboursé 10 M€, le montant le plus élevé de l'ère Oughourlian, et sa valeur a nettement grimpé, au point de valoir le quadruple sur le marché. Mais Lens compte s'appuyer sur son international belge de 23 ans, qui a répété à plusieurs reprises qu'il se sentait bien dans le Pas-de-Calais. Possible cession de Fofana Un avis partagé par Facundo Medina. À 23 ans, le défenseur argentin a passé un palier cette saison et Lens a eu le nez creux en le prolongeant de deux ans en janvier. Perçu lui aussi comme une valeur montante à son poste et également lié au club pour trois ans, Kevin Danso, 25 ans, aimerait rejoindre l'Angleterre à moyen terme. Dès cet été ? L'an passé, les dirigeants artésiens avaient accepté de laisser Cheick Doucouré traverser la Manche en échange d'une coquette somme (à Crystal Palace contre 22,6 M€ + 5 M€ de bonus) et il n'est pas certain que les seuls revenus de la Ligue des champions soient suffisants dans le budget de la saison prochaine. Il pourrait toujours y avoir une cession de Seko Fofana, qui semblait avoir prolongé l'été dernier, jusqu'en 2025, pour mieux partir cet été. À bientôt 28 ans (le 7 mai), l'Ivoirien pourrait lui aussi être tenté par une année supplémentaire pour le retour probable de la Coupe d'Europe à Bollaert.
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