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Tout ce qui a été posté par West'ier
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C'est vrai, même le prix Nobel de la paix n'aurait pas fait mieux !
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Vous l'avez échappé belle, j'étais sur le point de me rendre au commissariat pour un dépôt de plainte !
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/lens/rc-lens-parfois-il-faut-taper-sur-la-table-pour-que-tout-le-monde-se-reconnecte-franck-haise-de-la-ligue-2-a-la-ligue-des-champions-2869364.html
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RC Lens : Jean-Louis Leca se confie,« l’Europe nous a permis d’avoir peur » Plus vieux et ancien joueur du RC Lens, Jean-Louis Leca est un élément clé de la vie du groupe. Il accueille, écoute, motive, recentre. Un recul précieux tout autant que la passion qui l’anime. Quel est votre sentiment sur la façon dont vous gérez la Ligue des champions ? « Il faut féliciter le staff, la cellule performance qui met tout en œuvre, dans la nutrition, la récupération, dans tout ce qui est bien être, pour qu'on récupère un max et le plus vite possible. On est un peu dans une machine à laver, il faut vite récupérer. Pour le moment, ça ne se passe pas trop mal, c’est super bien géré et on ne parle pas en termes de résultats, mais en termes de récupération et de performance. Il y a aussi quelque chose de marquant, on touche du bois, on n'a pas beaucoup de blessures et ça c’est positif. La Ligue des champions, ce n’est pas la même intensité, pas la même pression, pas la même attente. Émotionnellement, c’est différent. » Jouer la Ligue des champions avec Lens, c’était improbable... « Quand le club arrive (le contacte), je sais qu'on peut faire de grandes choses. Quand je jouais à Valenciennes, j'avais bien vu que le Racing avait une résonance assez forte dans la région, même au niveau du pays. Avec VA, on faisait de belles choses avec Penneteau, Danic, Audel, c'était les belles années valenciennoises. Lens, même en L2, avait une résonance au-dessus de nous et même presque plus qu’à Lille qui était en L1, il était plus populaire. Quand Lens est arrivé, ça a été un oui de suite, il n’y a même pas eu de réflexion. Et pourtant j'ai eu des gens de mon entourage qui m'ont dit : " Jean, ils sont en L2, il y a des clubs de L1 ". Je savais qu’on pouvait remonter et mettre le club entre la 7e et 12e place, si on travaillait bien. Après, il y a eu une ascension qui a été tellement incroyable et fulgurante. Je ne pensais même pas dans mes rêves les plus fous qu'on pouvait arriver à toucher ça. La première année, le poteau de Seko (Fofana) contre Monaco la dernière journée m’a un peu hanté pendant toutes mes vacances et l'année d'après, pareil, on est à deux doigts d'aller chercher l’Europe. Mais je pense que si on l’avait prise les deux premières années, ça aurait été trop tôt. » « Il y a des années où on finira 7es et on n’aura pas l’Europe » L’expérience européenne est importante, jouer une place européenne doit-il être un objectif ? « Ce n’est pas parce qu’à un moment donné on a touché le Graal qu'il faut se dire qu’on doit absolument aller là-dedans. Non, on doit tendre vers ça. Il y a des années où on finira 7es et on n’aura pas l’Europe. Des clubs comme Saint-Étienne, ce n’est que mon avis, se sont trompés quand ils ont joué l’Europe. Ils se sont mis dans des situations où il la fallait absolument. La passion a pris le dessus sur la raison. Et nous, aujourd’hui, on doit se dire, sur les dix prochaines années, ce n’est pas d’aller jouer la Ligue des champions, l’objectif, c’est de rentrer tout le temps dans les 10 premiers. On va peut-être faire quatre fois la coupe d'Europe et six ans non. Mais il faut implanter ton club, l’ancrer en Ligue 1. Quand il y aura un coup de pouce du destin, que les planètes seront alignées, on fera une saison comme l’année dernière. Quand elles ne seront pas alignées, il faudra faire une saison sans s’affoler, sans se mettre le feu. » Que vous a apporté la Ligue des champions ? « Elle nous a remis limite dans le championnat. C'est fou ce que je vais dire, quand on a démarré le championnat, j’ai eu cette sensation où on pensait que ça allait se faire. Toutes les saisons qu’on a livrées avant, j’ai senti cette crainte de mal partir, cette envie de bien démarrer pour lancer l’équipe. Mais cette saison, j’ai senti qu'on avait plus de certitudes, moins de crainte : moins de crainte, moins de peur ; moins de peur, moins en alerte. Et inconsciemment tu te dis, ça va le faire. Et le match de Brest, c’est ça, tu démarres bien, 2-0. Tu te dis, ça va le faire. Sauf que ça ne se fait jamais parce que, un claquement et un match, il tourne, et c’est ce qui s'est passé. Et c’est difficile d'inverser les tendances. La coupe d'Europe est arrivée à un point extraordinaire, parce que ça nous a permis d’avoir peur. On s’est dit : " Là, si on ne se met pas au niveau, si à un moment donné on ne donne pas plus... " C'est dans l’inconscient, c’est humain. Les mecs couraient, les mecs se défonçaient, les mecs s'entraînaient mais, il y a ce que tu dégages. Sur les premiers matchs, je sens qu’on n’est pas en dessous, que l’équipe peut aller gagner, mais il manque cette étincelle pour enclencher. Et tu arrives à Séville, une ambiance incroyable, tu prends conscience de la chose. Parce que normalement, le mardi soir, tu es sur ton canapé à manger une pizz’ et boire de la bière. Malgré tout ça, il faut avoir du détachement et mettre de la mesure. C’est 11 contre 11. Si on est là, c’est qu’on mérite d’être là. Ceux qui méritent d’être là, ce ne sont pas ceux qui ont fait la prestation de Brest, ce sont ceux qui ont joué l’année dernière Toulouse, Marseille, Ajaccio et qui ont voulu finir le travail. » C’est-à-dire ? « Le match d'Ajaccio par exemple démontre vraiment ce qu’on dégageait. Dans ces matchs-là, tu te dis, ça va le faire, ça va le faire. Mais à l’intérieur de l’équipe, il n’y a personne qui s’est dit ça. On a dit : " On plie le match à la mi-temps, on ne discute même pas ". Et là, tu sens que ce n’est pas " ils sont relégables, ils sont finis, ils sont morts ". Non, non, il n’y avait pas de morts. Nous, on sait ce qu’on a à faire, on ne s’occupe pas d’eux. Séville nous a remis dedans. Ça fait partie d’une carrière, de l’apprentissage de l’expérience. Et ça fait grandir le club. » « On n’est pas encore à la table de Marseille et Monaco. On passe, on regarde et s’il y a une place, on va s’asseoir » On vous attend encore plus sur les matchs cette saison ? « J’entends parler tout le monde : on se met à la table de Marseille, Monaco. Non, ça, c’est faux, nous, on passe, on regarde et s’il y a une place, on va s’asseoir mais on n’est pas encore à leur table. Ce qui fera qu’on sera à table avec ces équipes-là, ce seront dix années de maintien acquis tranquillement entre la première et la dixième place, en pérennisant notre club en L1. Quand tu en entends certains, on dirait que c’est ancré, " c’est bon, on a gagné ". Depuis trois ans, battre Monaco trois fois, battre Marseille quatre fois, il faut se rendre compte que c’est extraordinaire. Moi j’ai vingt ans de carrière, j’ai gagné quatre fois Marseille, Monaco aussi, une avec Bastia et trois avec Lens. Mais en vingt ans de carrière ! Il ne faut pas confondre : il y a ce qu’on a fait, ce qu’on peut faire et ce qu’on peut aller chercher, tout en étant modestes et en continuant à grandir, en sachant qui on est, d’où on vient. Il ne faut pas qu’on oublie d’où on vient. Nous, on a passé dix ans très difficiles Quand j’ai démarré ma carrière, Lens jouait l’Europe et un ou deux ans après il est tombé, je n’aurais jamais pensé que Lens vivrait une décennie pareille, jamais. Après, il y a quelque chose de plus que bénéfique aujourd’hui, à mon sens, on est tous liés. Notre avantage, c’est qu’on peut se parler avec nos supporters. Je n’imagine pas des convocations comme on voit dans d’autres clubs. C’est marquant ça. Qui me convoque, moi ? Mon président et mon entraîneur. Et nos supporters, s’ils veulent qu’on discute, on se met à table. Le linge sale, on le lave en famille, pas sur Prime Video devant un stade de 60 000 à engueuler des hommes et des pères de famille comme si c’étaient des bébés en maternelle. » Vous évoquez les jeunes, on a vu des images très fortes avec Elye Wahi, où vous êtes très proches, vous l’accompagnez. Quel est votre rôle avec ces joueurs-là ? « C’est un rôle de grand frère. Pour ceux qui arrivent maintenant, mon but, ce n’est pas qu’on mette en avant Seko (Fofana) et Loïs (Openda). Je leur souhaite de marquer des buts à outrance et de gagner des matchs et des titres, mais je suis là pour défendre les intérêts du Racing Club de Lens, pousser au maximum mes coéquipiers, qu’ils se sentent bien. On n’imagine pas mais il y a une pression sur ces jeunes qui arrivent. Quand on remplace Seko Fofana ou Loïs Openda, il y a une pression. La saison dernière, quand Loïs n’a pas été bien, j’ai passé du temps avec lui comme je le fais aujourd’hui avec Elye Wahi. Ils ont cet instinct de buteur, de vouloir marquer et quand ils ne marquent pas, ils pensent qu’ils ont fait un mauvais match. C’est à nous de les rassurer. J’ai tenu des discours à Elye où je lui ai dit qu’il fallait qu’il soit décisif, mais décisif, tu peux sauver un ballon sur la ligne de Brice, faire une course qui va ouvrir une brèche pour qu’on aille marquer un but, faire une passe décisive, tacler à la 90e pour que le mec ne centre pas… C’est beau ce qu’ont fait Loïs et Seko mais si on ressasse ça... Ça me fait penser à quand je suis arrivé ici, on me parlait de 98. Tu avais l’impression qu’on avait été champions l’année d’avant, mais on était en 2018, il s’était passé vingt ans ! Ça fait partie de l’histoire, on ne les oubliera jamais, on les remercie encore. Mais mon rôle, c’est de mettre en avant ceux qui sont arrivés, de les aider pour continuer à avancer. C’est dur de passer après ces gens-là et ce sera dur de passer après Elye Wahi. Je suis persuadé, et j’espère, qu’il va marquer des buts et qu’on va continuer à performer. » « Je passe pour le père fouettard, le vieux qui met des tartes derrière la nuque de temps en temps mais tu ressens l’affection, l’amour qu’il y a entre nous » C’est un rôle que vous avez toujours tenu, une forme de leadership qui vous épanouit ? « C’est une forme de leadership, oui. Mais sincèrement, je n’aime pas voir les gens qui sont avec moi, qui luttent avec moi, dans une forme de doute. Voir des gens qui arrivent, pas encore adoubés par l’équipe parce que ça fait un ou deux jours qu’ils sont là, seuls à La Gaillette : c’est " viens manger chez moi ". Je l’ai fait ça avec Kevin (Danso), avec "Frankie" (Frankowski), parce que je trouve que quand on porte le même maillot et qu’on va sur le terrain, on va au combat et on y va ensemble. Je l’ai ressenti en arrivant, c’est à moi désormais de tendre la main et d’aller vers eux, qu’ils soient au plus vite opérationnels. Si derrière, ils se sentent bien, on va gagner des matchs. Ce n’est pas que ça : si la femme de tel joueur qui arrive voit que son mari n’est pas bien intégré, à la maison elle ne va pas être bien, les gens n’ont pas conscience de ça. Si papa rentre en tirant toujours la tronche, qu’il ne se sent pas bien, ça devient problématique. Dès qu’on part du principe qu’on ne fait jamais rien tout seul et qu’on a besoin des autres, la vision est tracée. » Vous la comprenez bien cette génération de jeunes joueurs ? « Il y a un gros décalage, mais ce sont de très bons gamins. Je passe pour le père fouettard, le vieux (38 ans) qui met des tartes derrière la nuque de temps en temps mais tu ressens l’affection, l’amour qu’il y a entre nous. Ça me fait parfois halluciner de voir leur façon de penser mais je me remets en question aussi ! Je ne veux pas être l’ancien ou le vieux que moi j’ai connu : ils étaient beaucoup plus durs. On te faisait sentir que tu étais le minot, on t’aimait bien mais il fallait rester à ta place. Dès que tu faisais un truc de travers, on te faisait des réflexions à te mettre mal en public. Ça a changé tout ça, et tant mieux. Ce n’est pas pour autant qu’on ne m’écoute pas quand je dis quelque chose. Il faut savoir les prendre, les écouter aussi, ce n’est pas parce qu’ils ont 20-21 ans qu’ils n’ont pas leur mot à dire. » Comment voyez-vous la suite à titre personnel ? « Je suis attaché au club, j’y ai une reconversion prévue. Je ne sais pas si on la fera ou pas, dans le foot tout va très vite. Si je l’ai signée, bien entendu, c'est parce que je me projette. Aujourd’hui, déjà il y a une chose à faire, c'est bien terminer en tant que joueur. » https://www.lavoixdunord.fr/1398819/article/2023-11-20/rc-lens-jean-louis-leca-se-confie-l-europe-nous-permis-d-avoir-peur
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Ligue 1 [Saison 2023/2024]
West'ier a répondu à un(e) sujet de manico dans Football national et international
Celui de Lille est ultra réaliste, l'IA est vraiment époustouflante. -
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Je t'ai glissé un MP juste avant mon message
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Des (chanceux) forumeurs qui font le déplacement à Londres ?
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Tellement heureux pour lui, il mérite.
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