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Le RC Lens équipe de l’année : « On a grandi », souligne Franck Haise Épatant deuxième de Ligue 1, qualifié pour la Ligue des champions au printemps dernier, le RC Lens reste compétitif cette saison, reversé en Ligue Europa et septième à la trêve malgré l’enchaînement des matchs. Son entraîneur et manager général décrypte une aventure collective. Franck, le RC Lens est notre équipe de l’année pour la deuxième année consécutive, qu’est-ce que cela dit des performances de l’équipe, du club ? « En début de saison dernière, j’avais évoqué en conférence de presse qu’on avait été réguliers sur les deux premières années de Ligue 1, mais que pour passer encore un cap, il fallait être hyper réguliers. On l’a été, même si on a lâché quelques points. Il y a des moments où on est plus flamboyants, sur la première partie de l’année 2023 notamment, et même si le début de cette saison-ci a été difficile, on garde une vraie régularité dans nos résultats. Ça veut dire qu’on a grandi, que de l’expérience s’est ajoutée, qu’il y a des matchs qu’on peut gagner ou qu’on ne perd pas, même si on est en difficulté. On arrive à être assez solides. » 16 victoires, 2 défaites, 4 nuls : le bilan de 2023 à Bollaert, Ligue des champions incluse, est exceptionnel. Que pèse le public dans vos performances ? « Sur la durée, les chiffres ont un sens, Pour les acteurs du terrain, savoir qu’on joue à Bollaert, avec le public qui donne de l’énergie, et encore plus dans les moments difficiles, amène à ce que les joueurs puissent en faire encore un peu plus. » La performance est un travail d’équilibriste, comment faites-vous durer les résultats ? Comment réduisez-vous le risque ? « Le sport de haut niveau est un équilibre instable. Pour l’effectif, il faut qu’il soit dimensionné, qu’on puisse, même dans l’enchaînement des matchs, quand il y a de la fatigue, des suspensions, des blessures, rester avec un groupe toujours assez homogène. Parfois il peut être plus fort, ou avec un banc un peu plus étoffé, mais il ne faut pas qu’il soit surdimensionné non plus, ça ne sert à rien. J’ai déjà des joueurs qui font de bons entraînements et qui ne jouent pas beaucoup… Je ne vais pas pour faire plaisir aux supporters changer et faire jouer ces joueurs s’il y en a d’autres qu’avec mon staff, on estime meilleurs. Un entraîneur ne fait pas des choix pour faire jouer la moins bonne équipe. Qu’il ait raison ou tort, c’est un autre problème mais c’est quand même moi qui fais les choix. Je sais bien, tout le monde veut que le petit jeune du centre joue, que la recrue joue, que lui, il faut l’essayer là, et machin ceci. Les amis, passez vos diplômes et devenez entraîneur ! Sinon continuez à écrire vos trucs. En général, vous avez un noyau de 16-17 dans tous les clubs, même ceux qui font l’Europe. » Quelle a été La meilleure expression de l’équipe en 2023 ? La victoire contre le PSG le 1er janvier (3-1) ? « Non : on fait un super match, mais quand on le revoit un peu à distance, ça peut aussi basculer différemment. Je dirais plus un match comme Monaco (3-0, J32). À ce moment-là, Monaco était encore très bien, et ce match-là leur a fait du mal. On a été solides, efficaces, on ne les a pas laissé respirer. On a largement maîtrisé le sujet. Ce match était un marqueur fort. Il nous a donné beaucoup de confiance sur la fin de saison (11 victoires en 12 matchs). » Comment travaillez-vous la notion de groupe ? Avez-vous le groupe idéal par rapport au contexte du club ? « Le groupe idéal, il n’existe pas de facto, il se crée. Si vous laissez des tensions se créer ou s’accentuer, si en même temps qu’il y a de l’exigence, vous ne protégez pas aussi vos joueurs par moments, le groupe idéal, il peut exploser. C’est un souci du quotidien pour moi, mais aussi pour le staff et pour les joueurs qui ont de la bouteille et qui savent très bien qu’avec les ego, les problèmes de chacun, un effectif peut être fragile et qu’il faut s’en occuper sans cesse. C’est le travail de tout le monde, évidemment le mien dans la façon de manager, de faire des choix, d’être le plus juste possible mais aussi celui de chaque membre du groupe. Chacun sait la fragilité d’un groupe d’une cinquantaine de personnes, il ne faut pas croire que tout est facile. Il y a des moments de doute, de blessure, de fatigue, où les émotions prennent le pas… Il faut être vigilants au quotidien, avec des personnes qui sont un peu plus regardées que d’autres, dont la parole est plus attendue. C’est une grande force depuis plusieurs années. Ce qu’on fait depuis près de quatre ans est aussi lié à cet aspect-là. Sinon ça aurait pu exploser, en début de saison (dernier avec 1 pt après 5 journées). Et même la saison dernière, on a eu un moment de moins bien en janvier. Mais il ne faut pas croire que c’est la partie la plus facile du métier. » Cette équipe qui a su se redresser aussi cette saison qu’est-ce qui l’a portée ? La porte encore ? « Ce qui nous a portés en fin de saison dernière, c’est une force nourrie par la confiance accumulée, une forme de force tranquille, de sérénité même quand il y avait des changements, des suspendus, des blessés. » De l’extérieur, on avait l’impression qu’il ne pouvait rien vous arriver. « Même un peu de l’intérieur, à part de jouer contre un adversaire de gros calibre et prendre un expulsé au bout d’un quart d’heure (à Paris, défaite 3-1, J31) et face à la qualité des joueurs adverses, on en avait pris trois en un quart d’heure, ça avait été trop vite. J’avais fait les changements à a la mi-temps, c’était un peu tard, même si je ne suis pas sûr qu’en les faisant un peu avant, on n’aurait pas perdu non plus. J’avais hésité pourtant, mais j’avais confiance en l’équipe. Les joueurs étaient aussi tellement en confiance qu’ils disaient « non coach, on va le faire comme ça ». On a gagné 11 des douze derniers matchs quand même. Le match à Clermont (0-4, avec un triplé d’Openda) avait fait la bascule et boosté Loïs. Il y avait une force collective et quelques joueurs, notamment Loïs, qui avait beaucoup travaillé avec moins de réussite auparavant, qui redémarre (12 de ses 21 buts sur les 12 dernières journées). Et cette saison, on est restés calmes, forts, dans ce qui aurait pu être la tempête : 5e journée, un point, la Ligue des champions qui arrive, si vous prenez deux ou trois doudounes, je pense qu’on n’aurait pas été l’équipe de 2023 et ce n’est pas avec moi que vous seriez en train de discuter. » Vous l’attendiez ce rebond grâce à la Ligue des champions (1-1 à Séville suivi de 11 matchs sans défaite en L1) ? « Ce que j’espérais, c’est qu’on l’attaque vite, pour qu’on se dise maintenant, ça y est, on a les deux compéts. Après, notre début de saison, c’est multifactoriel. D’abord, on ne peut pas occulter que des joueurs, notamment deux (Fofana, Openda), qui avaient été utiles sont partis. Quand ils jouaient, ils étaient bons et Loïs et Seko, vous ne les remplacez pas comme ça. Ceux qui arrivent ont les mêmes attentes, mais ce ne sont pas les mêmes joueurs. Ils arrivent dans un nouveau projet, alors que Seko était dans une forme de plénitude dans son rôle. Loïs était sur un nuage sur les trois derniers mois de la saison. En plus, sur certains postes, on a fait un recrutement tardif, ça nous a forcément handicapés pour mettre tout le monde sur les principes, athlétiques aussi, l’intensité réclamée. Il a fallu un peu de temps. On sortait d’une saison à 84 points et il fallait repartir tout de suite. Mais on n’est pas Paris, qui est toujours attendu là-haut et y est habitué. Nous, il fallait le prendre et l’apprendre. C’était une étape obligatoire. » Le scénario à Brest lors de la 1re journée (défaite 3-2, après avoir mené 0-2), vient là-dessus… « Ce premier match bascule bien, à la mi-temps on était dans nos standards de la saison dernière. Le foot va vite, quelques matchs plus tard, le doute est installé. Quand on joue à Monaco (3-0, J4), la première période, il n’y avait rien. Deux mois avant, vous êtes sûrs de tout et là, vous n’êtes plus sûrs de grand-chose. » Un moment, vous êtes-vous dit que ça allait être compliqué ? « J’espérais quand même qu’il y aurait une bascule. Après Monaco, on a la trêve internationale et un peu de temps pour travailler. Puis on attaque Metz, la Ligue des champions arrive, je me dis ça y est, ça va partir. Metz, on fait 32 tirs à 1 et on perd 1-0, je me dis que ça ne veut pas tourner quand même… Mais heureusement, très vite, il y a ce match à Séville. Il nous permet d’abord de réaliser que si on est au niveau contre une équipe qui vient de gagner la Ligue Europa et l’a gagnée sept fois, en ayant été menés, c’est qu’on a été costauds . On avait dit en présaison que quoi qu’il se passe en championnat, il fallait switcher les compétitions et se dire que la Ligue des champions, on méritait d’y être, qu’on fermait la page du championnat et on y allait à fond. Mais ce résultat nous a fait du bien. Il y a une vraie bascule sur la confiance du groupe en ses moyens. » Vous en sortez comment de cette année folle ? Mesurez-vous le chemin parcouru ? « Un peu fatigué. C’est l’année depuis que j’ai commencé où je le suis vraiment. Heureux à l’intérieur, même si on n’a pas trop le temps de se poser. Je vais le faire huit jours, c’est très bien (interview réalisée avant la trêve). On ne mesure pas, non, il y a toujours un sujet, ça ne s’arrête jamais. J’aimerais bien que le cerveau s’arrête de temps en temps, ça me permettrait de dormir un peu mieux… J’ai vraiment plutôt très bien dormi depuis que je suis coach, là, ça fait un mois, un mois et demi que c’est un peu plus difficile. J’essaye dès que c’est possible, quand on est en mise au vert. C’est le cerveau qui est chargé, il va falloir le vider un peu. » Voix du Nord
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Rumeurs et transferts
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Potentiellement un nouveau joueur dans le groupe de Monaco.
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Lyon certainement.
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Facundo Medina, joueur lensois de l’année : « Je suis bien dans ma tête, je veux tout donner » Le défenseur argentin du RC Lens a réalisé une très grosse saison 2022-2023 et a redémarré la nouvelle sur les mêmes bases. Il fait partie des cadres et des régulateurs de ce Racing. Quel est le souvenir le plus fort que vous gardez de cette année ? Bon ou mauvais ? Il y a eu beaucoup de choses. De très mauvaises. Mais au niveau personnel, il y a eu beaucoup de très bonnes choses. On s’est qualifiés pour la Ligue des champions avec ce club, cette grande institution, pour les gens, les supporters. Mais je suis très content, fier et je remercie tout le monde. Parmi les moments marquants, il y a eu l’après-match contre Ajaccio, le dernier match de la saison à Bollaert. Il y avait ma mère, ma grand-mère. C’est un des moments les plus forts de la saison parce que ma grand-mère est venue me voir. Ils sont tous venus d’Argentine, 14 heures d’avion. Je sais les efforts qu’ils ont faits pour venir. Je les remercie et je suis content d’avoir pu profiter de ce moment avec eux. On l’a vécu tous ensemble avec mes sœurs et j’étais très content. Auriez-vous pu être champions la saison passée ? Ah quelle question ! Il y a une phrase qu’on dit beaucoup en Argentine, c’est : “Con el diario del lunes, todo podemos hablar” (Avec le journal du lundi, on peut parler de tout). Ça veut dire, il est toujours facile de refaire les choses le lendemain. Alors pourquoi tu n’as pas fait ça, pourquoi tu as fait ça ? La vérité, c’est que ça s’est passé comme ça. Si on avait battu le PSG, on aurait peut-être perdu le match suivant. Il s’est passé ce qui s’est passé. Moi, ce que je retiens, ce qui me marque beaucoup, c’est l’attitude de l’équipe après ce match qui nous a fait souffrir à Paris. On a tourné la page pour maintenir notre concentration et nous focaliser sur notre objectif. Comment pourriez-vous définir cette équipe de Lens en 2023 ? « Il y a beaucoup de phrases, beaucoup de mots comme l’humilité, être solidaires, être intenses, la camaraderie, la rage, la passion, ce qui t’identifie comme club, les valeurs que nous donne le club : être forts, unis. On a des individualités très bonnes, c’est pour ça que l’équipe, le groupe sont ainsi, ceux qui jouent, ceux qui jouent mois, c’est un peu de tout qui fait que l’équipe a pu faire ce qu’elle a fait. Unis, forts, solidaires, déterminés, les valeurs qu’on a comme club. » C’est assez exceptionnel de vivre une telle année… « Ça aurait été décevant de ne pas pouvoir vivre tout ça. Sans que ce soit mal interprété, je veux aider le club à s’habituer à se battre à ce niveau, et toujours laisser le club le plus haut possible. » Comment analysez-vous votre jeu, vos progrès, ce que vous pouvez améliorer ? « Me calmer un peu. Non, c’est un mensonge. Bon, à vrai dire, oui. Je crois que je travaille tous les jours, les soins personnels, le repos, un peu de tout ce qui m’aide parce que l’équipe m’aide vraiment à continuer à progresser, à me motiver, à donner le meilleur, à m’accompagner. Si elle me donne tout, je dois aussi tout donner et si c’est bien pour moi, c’est bien pour tous mes partenaires et toute l’équipe. Si on gagne, on gagne tous ensemble, si on perd, on perd ensemble. Sincèrement, je me suis aussi adapté à l’arbitrage, à leurs façons de faire, j’ai appris de ça, du championnat. » « Ça fait trois ans que je suis ici et j’ai beaucoup appris. J’ai eu besoin d’un temps d’adaptation, j’ai eu besoin de comprendre, de m’habituer à la culture, et la vérité, c’est que ça s’est passé de la meilleure des manières. C’est une échelle, mais il faut comprendre qu’il y a des blessures, de l’inconfort, mais au-delà de ça, je me suis focalisé sur le fait de me calmer pour bien penser et me calmer dans le bon sens, parce que vous me voyez, je suis un peu fou quand je suis dedans, je veux gagner, je suis un compétiteur, tout ce que j’ai accompli, je le dois à mes partenaires. » Vous pensez que vous devez vous calmer ? « Non, je dis juste ça pour que les gens ne me dérangent pas. Non, je suis assez calme. Les gens pensent que je suis un fou, que je suis pire, non je suis très calme. » Vous pouviez quitter Lens l’été dernier, vous êtes resté pour la Ligue des champions ? « La vérité, c’est que je suis bien ici. Je suis heureux, sincèrement. On a rejoint la Ligue des champions avec notre classement, on a rempli nos objectifs. Je suis très à l’aise, très heureux. La ville, l’ambiance, ça ressemble à ce que je vivais en Argentine, à part le climat. Mais pour le reste, tout est bien. Je suis bien dans ma tête, je veux tout donner. Je ne suis pas fou dans ma tête, les matchs, les entraînements chaque jour, je veux donner le meilleur tout le temps et que les gens m’aiment, ça c’est très précieux et motivant. Tu sens ce soutien qui est très important pour nous. » « Nous, les joueurs, nous sommes humains, nous avons des sentiments. Il y a un exemple avec le match de Séville. Je suis très autocritique, parce que pour moi, je ne pense pas avoir fait le match que j’aurais voulu faire, mais j’ai senti tout l’amour des supporters. Ça me motive, ça me donne envie de continuer à démontrer que, quand j’enfile le maillot, je le mets pour transpirer, pour donner le meilleur pour l’équipe, parce que j’ai envie qu’on gagne, pour toutes les personnes qui nous suivent chaque jour. C’est ce que je suis. » Qu’avez-vous appris de la Ligue des champions ? « C’est incroyable. Tu te mesures à d’autres équipes. Chaque joueur rêve d’accomplir cet objectif. Tout le monde sait aussi que mon rêve, c’est de gagner la Coupe du monde avec ma sélection, mon pays. La vérité, c’est que tu te confrontes à des équipes d’autres pays, une autre culture, une autre façon de jouer, avec d’autres types de joueurs, meilleurs. C’est incroyable. » Est-ce que la sélection d’Argentine vous semble proche ou encore lointaine ? « Sans que ce soit mal interprété, je ne la vois pas loin. Je la vois proche. Ça dépend de ton rendement, de comment tu es. » Est-ce que le fait qu’elle joue à quatre en défense peut être un frein à votre sélection ? « Pour moi, ce n’est pas un problème. Jeune joueur, j’ai appris à jouer central dans une défense à quatre. Il faut s’adapter, ce n’est pas un problème. Il faut être intelligent. Si on change de défense, si on joue avec une ligne de quatre ça m’intéresse, à trois aussi. Je l’ai fait à quatre comme à trois, ce n’est pas un problème pour moi, on s’adapte et on donne le meilleur quand c’est ton moment et il faut être intelligent. » Dites-nous en plus sur votre pied droit ? « Je suis un buteur avec. Non, c’est un mensonge. J’ai eu un peu de chance (contre Nantes). Si on se souvient bien de l’action, tirer n’était pas ma première option. Mais j’ai tiré et avec de la chance c’est rentré. À aucun moment de l’action je regarde le but, je voulais passer la balle, mais quand j’ai vu que c’était fermé… C’est mon deuxième but du droit. Vous savez quand était le premier ? Avec Talleres, mon seul et unique but avec eux (en février 2020). Il y a eu un centre et j’ai repris le ballon du droit. De la chance encore. Et je crois que c’était aussi la première fois que ma mère venait me voir avec Talleres. La première fois qu’elle est venue à l’extérieur pour me voir. Je crois qu’il faut qu’elle vienne me voir plus souvent. » Vous allez en faire un tatouage ? « Non, quand même pas. Je dois garder de la place. Il y en a qui signifient quelque chose pour moi, d’autres pour le plaisir. Je vais continuer, mais intelligemment sinon après… Il y en a beaucoup qui signifient des choses pour moi, ceux que j’aime, mon grand-père, ma grand-mère, ma mère, mon animal, les personnes qui te marquent dans la vie. Les mots ne suffisent pas. Rien ne suffit pour démontrer l’amour, l’affection. Ma mère et ma grand-mère sont très représentatives pour moi. J’essaie d’être un bon fils, un bon petit-fils, même si j’ai fait des erreurs. Plus que faire des erreurs, le plus important, c’est l’intention d’être bon, c’est comme ça que je fonctionne. » Que vous a apporté Franck Haise, quel joueur souhaite-t-il que vous soyez ? « Ah Franck, je suis en train de le rendre fou. Il est beaucoup sur moi. Sincèrement, il m’a apporté beaucoup, il me laisse beaucoup de liberté, me transmet sa confiance et c’est important pour les joueurs, pas que pour moi. Je sens aussi le respect du staff. On parle beaucoup quand on peut. Moi, ce qui m’importe, c’est que tout le groupe se sente bien, pas seulement un joueur, le meilleur ou le pire. Nous avons de multiples facettes et nous les transformons en une seule parce que je crois que ce qui est fondamental – on voyage tout le temps ensemble, on est quasiment tout le temps ensemble – c’est la relation, discuter et tous les messages qu’on peut passer au groupe. Avec ma petite expérience, j’essaie de me concentrer là-dessus. Quand je vois quelque chose qui ne me convient pas, c’est un coach qui te laisse de la liberté, qui parle tranquillement avec toi, va t’écouter, prêter attention à toi. Il va nous aider, comme chaque joueur, individuellement et collectivement. C’est agréable et bon de ressentir ça d’un coach. L’accompagnement, le respect, c’est fondamental pour la confiance. » Que peut-on vous souhaiter pour l’année qui vient ? « Beaucoup de choses. Continuer à m’améliorer, essayer de gagner des matchs, profiter de chaque moment tous les jours. Il faut se préparer pour les matchs qui arrivent, la Coupe de France. L’intention est toujours d’être le meilleur possible, pour pouvoir dire à la fin de la journée : “J’ai tout donné”. Il faut toujours afficher une bonne tête, indifféremment de comment vont les choses. On va tenter de tout gagner et de se classer le mieux possible. » Voix Du Nord
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Rumeurs et transferts
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Ligue 1 [Saison 2023/2024]
West'ier a répondu à un(e) sujet de manico dans Football national et international
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Plus simple pour rejoindre la Corse depuis le port de Lorient.
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