Après trois journées, et avant de recevoir Lorient, ce dimanche (15 h), Lens est invaincu. Et, à Monaco, il n’a pas encaissé de but pour la première fois de la saison, malgré une défense centrale qui mêle français, anglais et espagnol. Un viatique pour la suite.
À Monaco, où il n’a pas encaissé de but, une première cette saison, Lens a trouvé une assise (0-2) qui pourrait être une garantie, alors que son jeu porté vers l’avant libère, forcément, des espaces à ses adversaires. Le Racing a même privé l’armada princière d’occasions ; une œuvre collective qui commence par l’implication des attaquants, appréciée par Franck Haise. L’entraîneur artésien a relevé sept tirs en dehors de la surface sur les huit obtenus par Monaco, « d’abord parce que la première ligne a très bien défendu. Le travail de Fofana, Kakuta, Sotoca et Ganago a été très efficace. Puis, quand on a eu un bloc plus bas, la ligne plus basse a su répondre pour qu’on ne concède pas d’occasions. »
La défense centrale a passé l’épreuve haut la main également, alors que c’était la première titularisation de Kevin Danso. L’international autrichien était associé au Français Jo Gradit et à l’Argentin Facundo Medina, hispanophone, « qui a du mal à apprendre le français même après un an et demi, se marre Gradit. Kevin fait énormément d’efforts sur les mots basiques en français, continue le défenseur. Et le principal, c’est de se comprendre sur le terrain, surtout nos placements et le comportement. »
Kevin Danso les déjà a conquis
« Ce qui est intéressant, c’est la connexion entre joueurs, quelle lecture ils font des situations. Après, pas besoin de parler la langue pour être performant, confirme Haise, convaincu par l’intelligence de jeu de Danso. « Kevin est très pertinent dans ses lectures et sa communication : il ne lui faut pas 30 secondes pour voir si son axial gauche ou droit est 2 m trop à gauche ou à droite. Quand ça régule en anticipation sur le terrain, on a moins de choses à régler ensuite. »
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