West'ier

Très belle passe de Merlen

Il y a un lien pour suivre le match ?

https://www.ouest-france.fr/sport/football/angers-sco/angers-sco-absence-longue-duree-pour-jimmy-cabot-opere-de-la-cheville-d8b204e4-9a44-11ec-9acb-1f509311c936 Pour info.

Cheick Doucouré, le fils de la maison Racing Arrivé de l’académie Jean-Marc Guillou en janvier 2018, le jeune milieu international malien s’est imposé comme garant de l’équilibre du jeu lensois. Un chemin tout en humilité, travail et détermination, d’un joueur de l’ombre devenu cadre du club où il a grandi. « C’est comme si j’étais en mission. L’entrée à l’académie m’a fait prendre conscience que je voulais devenir professionnel, qu’il fallait que j’aille jusqu’au bout. Je voulais rendre mes parents fiers. Aujourd’hui, ils le sont. » Cheick Doucouré était un môme de onze ans quand il a quitté sa famille, installée en Côte d’Ivoire, pour revenir au Mali, à l’académie Jean-Marc Guillou, fameuse pour sa formation. « Ça a été ma chance. Sur 500 ou 1 000 gamins, seuls six ou sept sont retenus. » Encore fallait-il y tenir, bosser « plus que les autres », deux entraînements par jour. « Onze ans, c’est petit… J’ai connu des hauts et des bas, je me blessais beaucoup. Le week-end, on restait à l’internat, on avait un peu d’argent pour appeler les parents. Je ne les voyais qu’une fois par an, aux vacances de décembre. Forcément, ça rend fort. J’ai fait un bon bout de chemin. » Le « petit Cheick » parle comme un vieux sage En quatre ans et demi au RC Lens, où il a désormais un chant à sa gloire, il a franchi toutes les étapes sans se retourner. Après six mois d’acclimatation avec la réserve, alors dirigée par Franck Haise, il s’impose en Ligue 2, est sélectionné chez les Aigles du Mali dès novembre 2018. À l’été 2019, Lens recrute Yannick Cahuzac et Manuel Perez en plus de Guillaume Gillet au milieu ? Doucouré fait son trou en défense centrale, avant qu’Haise ne le rapatrie au milieu à sa prise de fonction, en février 2020. « Au départ, j’étais le petit Cheick, raconte-t-il. Maintenant, je prends un peu plus de place dans le vestiaire, c’est à moi d’intégrer les plus jeunes. C’est bien pour ma progression aussi. » Il faut lui laisser le temps de poser les mots, de les peser, mais à 22 ans, Cheick Doucouré parle comme un vieux sage. Avide d’apprendre Éric Roy, qui l’avait repéré à la Coupe d’Afrique U17, n’est pas surpris de son évolution. « On l’a fait signer en prêt avec une option d’achat. Au bout de deux, trois mois, on était convaincus, décrit l’ancien recruteur du Racing, désormais consultant RMC, resté très proche du joueur. Il a débarqué en janvier, la pire période pour un joueur africain. Mais en deux ou trois mois, il était déjà opérationnel. Il était bon footballeur et, dans la tête, il était prêt. Ces jeunes ont besoin de réussir pour leur famille. Il est très important d’avoir des garanties sportives et psychologiques. » Et des soutiens dans leur vie européenne. Aruna Dindane est ce « grand frère ». Produit lui aussi de l’académie Guillou, l’ancien attaquant du Racing partage sa vie entre Artois et Côte d’Ivoire. Le jour où Doucouré est arrivé à La Gaillette, il était là. Il décrit « un garçon charmant, bienveillant, plein d’humilité et la tête sur les épaules ». Éric Roy : « Il sait se mettre au niveau » « Je réfléchis beaucoup et je cherche à apprendre pour continuer à progresser », confirme l’international malien. Cela va du jeu, le débriefing de ses matchs, avec l’analyste vidéo Alexandre Pasquini, à tout ce qui touche au métier, la gestion de son corps. « À mon arrivée, je me suis blessé deux fois au quadriceps et j’ai appris beaucoup de choses : ce qu’il ne faut pas manger, comment cuisiner, ce qui n’est pas bon pour les muscles, l’échauffement parce qu’ici, il fait froid, le repos… » Il n’a pas manqué un match sur blessure cette saison, complément idéal de Seko Fofana, davantage porté vers l’avant. « Cheick sait se rendre indispensable, assure Éric Roy. Il est intelligent sur le terrain. Il pourrait faire du dépassement de fonction. Quand il joue avec Fofana, qui est très vertical, ce n’est pas la peine d’être très offensif, mais il pourrait l’être. Il permet de garder l’équilibre. Franck Haise cible ce genre de joueurs avec une réflexion sur le jeu. Cheick se met au niveau de ce qu’on lui impose. Il est le premier relanceur, casse les lignes. Il peut jouer court, long… S’il doit partir dans un grand club européen avec obligation de résultat, il se mettra encore au niveau, il a toutes les qualités pour. » Yaya Touré, le « modèle » C’est le sens de son histoire, du chemin tracé par Yaya Touré, son « modèle », star issue de l’académie. « J’aimerais faire sa carrière, jouer la Ligue des champions, une Coupe du monde avec mon pays, être au moins une fois Ballon d’or africain. Ce sont de grands objectifs, mais il ne faut pas se donner de limites. » Sous contrat jusqu’en 2024, dans le viseur de nombreux clubs européens, Doucouré vaudrait 10 millions d’euros. Mais quand il partira, ce sera avec Lens au cœur. « Le RC Lens m’a vu grandir, je suis comme un fils du club. Je garderai ses valeurs. Je reviendrai toujours et ce sera comme si je venais à la maison. » Comme ses parents, qui n’ont pas encore pu venir le voir jouer en France, le Racing peut être fier. https://www.lavoixdunord.fr/1170093/article/2022-04-23/psg-lens-cheick-doucoure-le-fils-de-la-maison-racing

Ca chouine fort chez les bichons ! 🐕‍🦺

Son équipe mène contre Lyon, il a de quoi être satisfait au contraire 😅

Je bois le seum des lillois. La roue tourne 😉

Quel kiff, pour l'instant.

A demain !