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Le directeur général du RC Lens, mandataire jusqu’en 2024, s’est exprimé longuement sur la situation du club, de sa situation financière à sa situation sportive en passant par le mercato, le projet, les ambitions… LES OBJECTIFS Comment jugez-vous la situation sportive de l’équipe et l’objectif reste-t-il le maintien ? « On a eu une période un peu compliquée avant Noël, on a bien redémarré en termes de résultats en tout cas sur janvier. Contre Marseille, on est vraiment tombé sur très costaud. Je ne me rappelle pas qu’on se soit fait retourner comme ça. On verra la suite mais il y a eu de bons résultats, de belles performances. À Brest, on n’imaginait pas en prendre quatre, donc il faut être vigilant. L’objectif premier, c’est toujours de se maintenir et, une fois le maintien acquis, regarder ce qu’il reste à jouer en championnat, en Coupe éventuellement et de toute façon d’y aller à fond partout. Ça ne fait pas toujours plaisir à entendre mais on sait qu’il y six-sept clubs en Ligue 1 quasi intouchables du fait de leurs moyens. Il y a un deuxième tiers d’outsiders qui essaient de se glisser quand ils peuvent dans la lutte. L’an dernier, on a réussi à se mêler jusqu’à la dernière minute, y arrivera-t-on cette année pour avoir un objectif, championnat ou coupe, on ne sait pas. Un dirigeant peut dire ce qu’il veut sur les objectifs, ça ne se passe pas dans son bureau mais dans le vestiaire. Que décideront de faire les joueurs et comment ? Ils vont se fixer des objectifs, ils savent que le premier, c’est de se maintenir. Ils sont également ambitieux, le club l’est. On voit bien que le championnat est assez ramassé, même si une tête s’écarte. Allons-y par étapes, je sais que ça ne fait pas plaisir à tous ceux qui veulent entendre autre chose, mais c’est la réalité. » Pensez-vous qu’il y a eu de l’emballement, lorsque le club était deuxième, que tout le monde s’est vu un peu trop beau ? « Oui, c’est certain. On a eu pas mal de discussions sur le sujet parce que tous, écosystème compris, on a peut-être cru qu’on avait passé certaines étapes, alors que structurer des fondations, ça prend beaucoup de temps. Et on a été rappelés à la dure réalité du sport. Mais je crois qu’on a su en tirer les leçons parce qu’on est revenu en janvier en faisant basculer des matchs du bon côté alors qu’ils avaient tendance à nous échapper avant Noël. Ça reste à confirmer. Je pense parmi tous être celui qui est le plus « fermier », qui a le plus les pieds au sol dans ces cas-là mais parfois, c’est comme quand tu vas quelque part où il y a de la joie partout, être le rabat-joie systématique… un moment, tu lâches aussi. On a appris que ça pouvait tourner vite fait de l’autre côté. On ne va pas le nier, parce que de toute façon, sinon ça voudrait dire qu’on a eu que de la chance en début de saison et de la malchance ensuite. Et le hasard, ça n’existe pas trop, on a le même groupe, le même staff, des contenus quasi similaires. » LE PROJET DU CLUB Jouer l’Europe peut-il être un objectif régulier à terme ? « Un club réussira peut-être à casser les codes de temps en temps dans le championnat mais depuis dix ans, on est sur la loi des grands nombres : il y a cinq ou six places en Europe, six ou sept mastodontes budgétaires. De temps en temps, un club qui peut s’apparenter à nous a réussi à s’y glisser mais ça reste extrêmement rare. L’espérance de se qualifier est quand même relativement faible. Si un jour ça arrive, tant mieux mais surtout pas comme objectif. Comme toute personne qui fait de la compétition dans n’importe quel sport, vous rêvez de jouer les meilleures compétitions. Mais c’est comme si vous demandiez à quelqu’un qui a une voiture sous-motorisée de gagner un Grand Prix de Formule 1. Vous pouvez vous rattraper sur certaines chicanes, vous glisser dans la course, si à un moment, d’autres vont moins bien, ça pas de souci. Peut-être qu’un jour on y arrivera, et l’an dernier, on n’était pas loin. Mais se fixer ça comme objectif institutionnel quand on est 15e budget de Ligue 1, dans une courbe de structuration comme on a connu quand on sort de la décennie qu’on vient de passer, non. Pour atteindre un objectif, il faut qu’il vous paraisse atteignable. Si on a la chance à un moment d’être à portée de tir à X journée de la fin, vous n’avez même pas besoin de le dire, les joueurs se le diront eux-mêmes. » Avec quels axes, quelles échéances le projet se construit-il ? « La première phase suite à la reprise du club par Joseph Oughourlian était de remettre de l’ordre financièrement et administrativement, de redonner du crédit à l’institution. Normalement, dans ces cas-là, on commence par le sportif mais le club avait été tellement ballotté que c’était la première partie. Une fois ça fait, et malheureusement parfois avec pertes et fracas car on a dû faire partir pas mal de monde, on a tout refocalisé sur le sportif pour se donner les moyens de réaccéder à la Ligue 1 et essayer de s’y pérenniser. Après suit une troisième phase, qui est l’optimisation de nos ressources, retravailler sur le sponsoring, la billetterie, et essayer d’aller le plus loin possible avec Joseph Oughourlian qui lui, il l’a dit, va chercher certainement d’autres partenaires à ses côtés pour continuer l’investissement peut-être nécessaire à franchir d’autres étapes. C’est une question d’actionnaire. Mais avec notre modèle économique, notre capacité à investir actuellement, notre objectif c’est bien de nous maintenir et nous pérenniser en Ligue 1. » Comment augmenter le budget, à quel niveau projetez-vous de le porter ? « Déjà, quand vous avez 35 000 spectateurs de moyenne, c’est arrêter de faire des matchs à huis clos ! On est quand même sur un bassin où vous n’avez pas les facilités qui peuvent exister ailleurs en termes d’aides et d’accompagnement. À partir de là, il faut développer ses propres ressources. Il y a les ressources sportives, et non sportives. Les sportives viennent de deux choses, vos ressources de transferts, vos plus-values nettes etc, mais nous ici notre ADN, ce n’est pas de faire du trading, mais d’essayer de bien acheter, bien valoriser, bien revendre le cas échéant. C’est aussi tout ce qui est lié à la méritocratie sportive, donc il faut toujours garder les pieds sur terre et se positionner assez bas budgétairement et essayer d’aller gratter le surplus. Sur la partie commerciale, on sait très bien que notre capacité à aller plus loin tient à tout ce qui est sponsoring et monétisation de l’engagement des supporters. Sur la partie billetterie, on ne peut pas aller beaucoup plus haut, ça fait aussi partie de notre ADN de toujours permettre au plus grand nombre de venir au stade. C’est pour ça qu’on est une des meilleures affluences et qu’on espère le rester le plus longtemps. Donc valoriser toutes ces actions, à la fois l’engagement des sympathisants, qui peut se matérialiser par autre chose que d’aller au stade et mieux valoriser notre marque. Ça fait quatre ans que je suis là, je n’ai pas connu une année avec autant de partenaires qui veulent venir chez nous et s’inscrire dans la durée. Il faut passer cette période Mediapro et Covid mais si on reste dans un environnement normatif et classique, il y aura déjà des effets la saison prochaine. Les gens n’en ont pas conscience, mais quand vous revenez en Ligue 1 et que n’y avez pas été depuis quelques années, vous recommencez au bas de l’échelle : la notoriété, vous êtes derniers… » Quel est le coût des jauges et des huis clos ? « Un match, c’est un million d’euros de chiffre d’affaires et la marge nette c’est entre 500 et 650 000 euros par match. Quand on peut avoir 5 000 spectateurs, ça coûte 500 000 euros nets par match, quand on ne peut avoir personne, c’est un peu plus de 600 000 euros net par match. Budgétairement, on avait prévu 6 matchs en jauge restreinte en début de saison. Même si on aurait aimé éviter Strasbourg et Reims, qui n’étaient pas liés à la situation sanitaire, c’était prévu budgétairement. Maintenant, si ça allait plus loin que le 31 janvier, on retomberait dans une situation où soit il faut faire appel à l’actionnaire, soit refaire des efforts. Si on peut l’éviter, tant mieux. » Il n’y a pas d’inquiétude ? « Non. D’abord parce que la DNCG a pressurisé les clubs de façon très forte l’an dernier car elle craignait une hécatombe parmi les clubs. C’est pour ça aussi que nous, on a emprunté, pour sécuriser la trésorerie. De ce côté-là, on a de la visibilité sur un an et demi. Il faut rester avec un objectif de gestion forte. Si on termine à une meilleure position que prévu, ce sont des bonnes nouvelles qui permettent de passer des étapes. » Quel va être l’apport de Nathalie Boy de la Tour, qui a intégré le conseil d’administration du club début décembre ? « On essaye d’être lucide par rapport à ce qu’on est et ce que Nathalie, que je connais depuis qu’elle avait créé le salon du foot, peut apporter et qu’on n’a pas sur deux sujets notamment. La première des choses, c’est la connaissance des institutions. Elle y est depuis longtemps. Elle apporte aussi sa sensibilité, ses compétences au niveau de la fondation. Si elle peut nous faire grandir sur ces deux sujets, c’est déjà une vraie plus-value. C’est quelqu’un qui a vu de la Ligue, la structuration post rachat de Joseph. C’est un projet auquel elle croit, sinon, elle ne viendrait pas chez nous. Et il y a un côté auquel on tient beaucoup, avec Joseph, c’est ce côté féminin dans nos instances. On est très contents d’avoir intégré la section féminine, il y a deux femmes au board (avec Andreea Koenig). Ça permet de faire penser à des choses qu’entre gars vous n’avez pas pensé. Progressivement, on tendra vers une sorte de « paritarisme ». FLORENT GHISOLFI ET LE RECRUTEMENT Le bon choix des joueurs tient une bonne part dans la réussite de l’équipe, y a-t-il une crainte de voir le responsable du recrutement, Florent Ghisolfi, mis en lumière, d’être sollicité ailleurs ? « Florent est en CDI. Quand vous avez un CDI, oui vous pouvez partir, sauf si vous mettez une clause de non-concurrence dans le contrat. Je ne me considère pas et je ne considérerai personne comme indispensable. Si, il y en a un, c’est Joseph (Oughourlian). De toute façon, quand vous commencez à regarder ailleurs, il est déjà trop tard, c’est que vous n’êtes pas heureux là où vous êtes. Nous, notre projet pour essayer d’aller le plus loin possible est énormément basé sur les relations humaines. Si qui que ce soit vient me voir en me disant je veux partir. Très bien pas de problème, mais il faut que le club se respecte. Si la question est de savoir si on n’est pas trop dépendants à certains postes, il ne faut pas considérer que ces trucs-là se font tout seuls. Il y a une cellule. C’est comme si vous me disiez "n’êtes-vous pas trop dépendant de Seko Fofana ?" Je vous dirai non, mais il est très important. S’il part avec la moitié de l’équipe, là oui, on est super dans la m… Parfois, on a l’impression que les gens sont tout seuls. Franck (Haise), il n’est pas tout seul, ils sont dix. C’est pour ça que tout doit rester dans un objectif collectif. Si demain Flo vient me voir pour me dire qu’il s’en va, ça m’emmerdera, je l’apprécie et je considère qu’il fait de l’excellent boulot. Le club était là avant nous, il sera là après nous et le tout, c’est de faire en sorte que quand vous êtes ici, vous donnez le maximum pour sa réussite. Les gens qui s’enflamment et qui croient qu’ils sont clés – et j’ai entendu x fois quand je suis arrivé "Si je pars le club va s’effondrer" – que ce soit à Lens ou ailleurs, les gens se trompent complètement. Oui il y a des résultats à un moment donné, mais c’est toujours un travail collectif. Ceux qui sont trop starisés, ils s’écartent naturellement, surtout à Lens. C’est pour ça que j’apprécie qu’ici, Flo et Franck et qui que ce soit ici, rappellent toujours que c’est un travail collectif. N’importe quelle personne du projet que vous avez construit, que vous avez fait venir et sur lesquelles vous bâtissez, quand elle s’en va, oui c’est dur, c’est chiant. Mais si elle s’en va, ce n’est pas non plus la fin du monde. Demain, le Racing jouera toujours à Bollaert, il y aura toujours la Gaillette et il y aura tous les collaborateurs. Et quand je dis tout ça, ce n’est pas du tout relativiser la performance opérationnelle des gens, c’est juste minimiser la personnalisation de la performance. Franck, Flo, Joseph et moi, on le sait pertinemment. » Peut-on s’attendre à des prolongations de contrats ? « Oui. On laisse finir le mercato avant. On a enclenché les prolongations, les discussions de ceux dont le contrat se termine en 2023 (fins de contrat en 2023 : Leca, Boura, Clauss, Haïdara, Sène, Kakuta, Jean, Haise). Là on est pris par le mercato et à partir de février, on va se poser avec ceux qui sont concernés, veulent s’inscrire dans la durée. » LE TRAVAIL AVEC LES SUPPORTERS Les relations avec les supporters sont-elles normalisées ou en voie de normalisation ? « Il a fallu taper du poing sur la table et aussi faire une analyse, parce qu’il y avait des torts de part et d’autre, dans toutes les composantes qui étaient là lors du derby. Quand on rentre dans ce système très dur, toute une série d’événements vient remettre de l’huile sur le feu. On a fait à notre niveau ce qu’il nous est permis de faire : on a mis des interdictions (commerciales de stade), on a reçu les gars. Il y a des sanctions qu’on a aggravées, d’autres réduites. Pas mal de supporters rentrent dans la machine administrativo-judiciaire, c’est compliqué pour eux. » Vous avez été surpris ? « Ça a été un vrai électrochoc. On était pourtant le seul club à avoir un pôle d’activité dédié aux supporters, un fonctionnement SLO avec cinq commandants de supporters, on reçoit les présidents de sections régulièrement, on a un fonctionnement qui était plutôt constructif, une sorte de dialogue social très fort et il y a cet événement qu’on n’a pas vu arriver. On s’est rendu compte qu’on discutait avec des associations qui n’étaient même pas enregistrées à la préfecture, certaines dont on ne comprenait pas le modèle économique, leur système de représentation. Un moment donné, il faut remettre de l’ordre. On est rentré dans ce schéma de normalisation, attendu mine de rien par beaucoup de sections. Alors normalisé oui, mais quand vous avez dû sanctionner assez fort, il y a du ressenti. Et les mecs ne connaissent pas toujours les conséquences, quand ils doivent aller pointer au commissariat pendant les week-ends et tout, c’est l’horreur. C’est dommage. Mais on espère que l’immense majorité aura retenu la leçon. Nous aussi, club, on est en train de tirer les leçons, de mieux travailler. » C’est un travail de patience… « Quand j’ai vu les banderoles sur le IIIe Reich, je me suis dit mais où est-ce qu’on est ? C’est humiliant, dégueulasse. Il faut réagir mais surtout pas faire d’amalgame. L’idée, c’est de travailler avec des gens constructifs. On sait très bien que le club a à progresser mais aussi beaucoup de sections ; essayons de bosser l’avenir ensemble. Sinon on se retrouvera de façon régulière tous les deux-trois ans avec des crises de croissance non contrôlées. Ce qu’il s’est passé au derby, on voit bien que c’est un schéma de confiance qui a explosé. » Cet entretien a été réalisé avant la rencontre de Coupe de France perdue contre Monaco, dimanche.
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Ce mec ne représente rien ni personne, c'est si simple de faire des généralités quand ça arrange ?