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Tibbs

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Tout ce qui a été posté par Tibbs

  1. Pas moi 😹😹 Lorient, c’est plus joueur que Strasbourg de 2021-2022. Strasbourg, c’était plus solide. Lorient est sur un petit nuage où tout leur réussit. Et des joueurs comme Moffi en pleine confiance. J’ai énormément de respect pour ces 2 clubs, mais je préfère voir le Lorient de cette saison que le Strasbourg de la saison dernière, sportivement parlant.
  2. Il y a quand de sacrés groupe. Et d’autres moins excitant. Groupe A : l’Espagne part favori mais ça va être chaud entre l’Ecosse et la Norvège de Haaland pour les outsiders Groupe B : Pas si évident que ça pour nous. On est favori avec les Pays-Bas, mais les matchs en Irlande et en Grèce ne seront pas si évident. Groupe C : peut-être le plus intéressant, l’Angleterre éternel favori décevant, l’Italie champion en titre et non qualifié en CDM, et le contexte géopolitique avec l’Ukraine. Groupe F : Belgique favori avec 2 jolis outsiders Autriche et Suède Les autres groupes, je le ne trouve pas super excitant.
  3. Tibbs

    [7] Florian Sotoca

    Desolé j’ai voulu mettre des captures d’écran des images décryptées mais ça prend trop de place…
  4. Tibbs

    [7] Florian Sotoca

    Décryptage : Florian Sotoca, l'homme à tout faire de Lens Troisième meilleur buteur de Ligue 1 et fer de lance de l'attaque des Sang et Or, Florian Sotoca s'est mué ces derniers mois en un joueur complet et essentiel dans tous les compartiments du jeu lensois. Avec ou sans ballon, au coeur du jeu comme à la finition, le trentenaire s'épanouit comme jamais. ——- « Chaque saison, on fait une nouvelle recrue, c'est Sotoca, parce que chaque saison, il progresse. » Mi-septembre, au moment de dresser le bilan de son (dernier) mercato à la direction sportive du RC Lens, Florent Ghisolfi faisait part à La Voix du Nord de son admiration pour Florian Sotoca, symbole de la réussite des Sang et Or depuis son arrivée en 2019. Novice en Ligue 1 au moment de l'accession du club artésien il y a deux saisons, le polyvalent attaquant (bientôt 32 ans) a bel et bien évolué au fil des mois pour incarner aujourd'hui un parfait symbole du projet de jeu de Franck Haise, assurant discipline et agressivité en phase défensive et exploitant une grande liberté créatrice en phase offensive. Pour ne rien gâcher, le voilà qui parade sur le podium du classement des buteurs (6 réalisations, soit déjà autant que la saison dernière). Un investissement constant sans ballon Si son rôle au sein du trident offensif lensois et son efficacité ont pu varier au fil des mois - on y reviendra - Florian Sotoca assure à ses coéquipiers et à son entraîneur une base non négociable et fortement appréciable : une implication totale lorsque son équipe n'a pas le ballon. En premier rideau devant, plus bas afin de prêter main-forte à ses milieux ou sur le côté pour protéger son latéral, Sotoca ne rechigne jamais, en témoignent ses 11,3 kilomètres avalés en moyenne. Et le Narbonnais de naissance ne se contente pas de courir. Il sait se déplacer dans les zones idoines et dans le bon timing pour perturber les offensives adverses. « Flo fait partie de ces joueurs offensifs qui ont cette capacité à être au service de l'équipe et, en même temps, d'être très intelligents pour faire les compensations, les équilibres, soulignait Haise l'an dernier. Pour ça aussi, c'est un joueur rare. » À tel point que le coach nordiste n'hésite pas, ponctuellement et selon l'organisation adverse, à utiliser son couteau suisse au milieu d'un 5-3-2 en phase défensive. Une importance croissante à la création L'utilisation de Sotoca dans l'entrejeu n'est d'ailleurs pas simplement une stratégie occasionnelle et défensive de la part de Franck Haise. Si l'ex-Grenoblois s'est d'abord imposé dans un rôle de second attaquant au RCL, il est peu à peu devenu un relais essentiel dans la construction du jeu lensois, disposant d'une grande liberté dans ses déplacements et ses choix. Au-delà de son intelligence de jeu et de sa progression personnelle, cette évolution s'est accélérée la saison dernière, à mesure que David Pereira da Costa poussait Gaël Kakuta vers le banc des remplaçants. Sans leur organisateur « traditionnel », les Sang et Or ont dû adapter leur schéma, développer d'autres habitudes de jeu, et ont trouvé en Sotoca leur nouveau point de référence pour sublimer leurs sorties de balle. Aujourd'hui, en plus d'incarner une menace entre les lignes plus haut sur le terrain, il n'est pas rare de le voir décrocher pour jouer quasiment le rôle de deuxième n°8 (compensant idéalement la propension de Seko Fofana à se rapprocher du couloir gauche). Ses qualités dos au but, en appui, et sa vision du jeu pour exploiter les projections de ses latéraux ou de ses compères offensifs y font souvent merveille. Son implication plus étoffée à la construction se retranscrit d'ailleurs assez nettement dans les chiffres : de 26,5 passes par match en 2020-2021, il est passé à 32,5 la saison dernière, puis 43 cette saison. Avec une précision, elle aussi, en progression constante (73,6 %, 78,2 % puis 82,4 %). Attaquant atypique, hybride et altruiste par nature, celui qui n'a découvert le monde professionnel qu'à 24 ans a dû patienter jusqu'à la trentaine pour trouver le contexte tactique idéal pour s'épanouir. Mais alors comment définir le poste occupé par Florian Sotoca au sein de ce RC Lens ? Toutes proportions gardées et dans un style forcément différent, il ne paraît pas tout à fait incongru d'emprunter l'autodéfinition d'un certain Thomas Müller, formulée ainsi en 2011 : « Je n'aime pas trop être présenté comme un avant-centre. J'aime être actif dans les espaces dans le dos des milieux adverses. C'est dans ces zones que je peux faire le plus de mal à l'adversaire. Je suis un mélange entre un avant-centre et un milieu de terrain. Je suis un interprète de l'espace (« Raumdeuter » en VO). C'est une question d'instinct. » De nets progrès à la finition Et s'il est question d'instinct, le vice-capitaine lensois n'en manque pas ces derniers temps. Alors qu'il n'a jamais marqué plus de 11 buts sur une saison (avec Grenoble en L2 en 2018-2019) et en avait totalisé 14 sur ses deux premiers exercices en L1, le voilà déjà à 6 unités après 9 journées (plus 2 passes décisives). « C'est devenu un joueur encore plus complet, appréciait Franck Haise mi-septembre. Je suis très satisfait de son évolution cette saison car au-delà de son travail sur toutes les zones du terrain, il est aussi le troisième joueur qui tente le plus de tirs (voir graphique plus haut). Malgré le fait qu'il dézone - ce qui fait partie de notre plan de jeu - et tout son travail défensif, sa démarche collective, il est aussi capable d'attaquer le but, de marquer, de faire des passes décisives. » Sa complémentarité avec Loïs Openda et David Pereira da Costa semble naturelle. Le départ de Jonathan Clauss lui a donné (encore) plus de responsabilités offensives, et Florian Sotoca a surtout réglé la mire : alors qu'il avait besoin de 18 tirs en moyenne pour marquer l'an dernier, 6 suffisent depuis l'entame de cette saison ! Son volume de dernières passes a également grossi, portant son implication directe dans 5,6 tirs dans le jeu en moyenne (3,5 tirs et 2,1 dernières passes), contre 3,5 en 2021-2022 (2,5 tirs et 1 dernière passe). « Cette année j'ai plus de réussite, ça me met plus en valeur », s'excusait presque l'intéressé après le succès face à l'OL (1-0) au micro de Prime Video, avant de louer « le travail du coach, de la vidéo, des coéquipiers... J'arrive à me créer plus d'occasions et je me rends plus utile à l'équipe. » Sa façon à lui d'admettre qu'il est incontournable.
  5. Tibbs

    Lille - Lens / J10 / 09-10-22

    Mwé, je ne pense pas pour autant. Ça n’a été beaucoup souligné, mais malgré qu’on soit invaincu, on n’a gagné qu’une fois à l’extérieur (certes à Monaco) en 4 matchs, et 3 nuls contre des équipes étant mal classées aujourd’hui (Ajaccio, Reims, Nantes). On est 8ème à l’extérieur, si on gagne on ne dépassera pas la 5e place. C’est à domicile qu’on est intraitable. Lille, en 4 matchs à Mauroy, est sur 2v et 2d, les revers étant Paris et Nice. Pour moi, il n’y a pas de favori. On surfe sur notre vague d’invincibilité, et d’autres facteurs sportifs positifs (seulement 11 minutes jouées en étant menés, aucun but encaissé durant la première demi-heure, etc…), mais ça ne doit pas cacher les quelques difficultés que l’on a eues hors de Bollaert. Et on aura à faire à des lillois revanchards. Un nul semble le plus logique, même si l’une ou l’autre équipe peut gagner sur un détail. Sur une grille lotofoot, c’est le genre de match que tu mets en 1N2 si tu veux assurer.
  6. Tout dépends de combien de Mc Do il a fait cette semaine… 🤪😂
  7. Je propose comme noble successeur : Denis Cheure De Talent oups… 😹
  8. Tibbs

    Lens - Lyon / J09 / 02-10-22

    Article de l’Equipe : https://www.lequipe.fr/Football/Article/Tactique-l-animation-inoffensive-de-l-ol-a-lens/1357302 (avec des schémas de jeu et commentaires, pour les abonnés) Tactique : L'animation inoffensive de l'OL à Lens Battu sur le plus petit des scores (0-1) mais surclassé dans le jeu par le RC Lens, l'OL a livré une performance insipide à Bollaert dimanche soir, en particulier avec le ballon. ——- Perdre contre Lens n'a rien d'infamant cette saison. Rennes (1-2) et Monaco (1-4), candidats au podium, ont tous deux été battus. Lorient, auteur d'un début d'exercice canon, a explosé à Bollaert (2-5) il y a un peu plus d'un mois. Que Lyon, dans une mauvaise dynamique, reparte du Nord battu n'a donc rien d'étonnant. 0,08 Expected Goals pour l'OL Le manque absolu d'idées dans le jeu rhodanien est plus perturbant. Souffrir sans le ballon face aux Sang et Or est devenu une habitude en Ligue 1, d'autant plus que la formation de Franck Haise a progressé, récupère le ballon plus vite, plus haut et le tient mieux que par le passé (58,4 % de possession cette saison contre 50,9 la saison dernière). Mais aucune autre équipe n'avait aussi peu menacé les Lensois. Avec un total rachitique de 0,08 Expected Goals, l'OL a signé la pire performance de la saison sur le plan offensif en France. Dans les cinq grands Championnats, seul Elche a fait pire avec un chiffre insensé de 0,01 xG au Camp Nou le 17 septembre dernier, selon Understat.com. Les hommes de Francisco Rodriguez ont marqué deux buts en six matches de Liga. Que ce soit en contre-attaque ou sur attaque placée (les Gones ont terminé avec 47,6 % de possession, Lens ne leur a pas confisqué le cuir), Lyon n'a jamais rien créé, la faute à des choix de passes trop neutres, une absence de profondeur ou une occupation du terrain anarchique. Des attaques rapides inexistantes L'OL a subi plusieurs temps forts lensois au cours de la rencontre, des moments au cours desquels les locaux ont étouffé leurs adversaires, enchaîné les occasions et les récupérations hautes. Dans un tel contexte, quand voyager ensemble avec le ballon, préparer et s'installer dans la moitié adverse devient impossible, répliquer par des contre-attaques devient essentiel. Malgré le contre-pressing nordiste, Lyon a eu plusieurs ballons exploitables, notamment au cours de la première période, grâce à l'abattage du duo Caqueret-Lepenant, précieux sur le plan défensif même dans les mauvais soirs. Leurs limites apparaissent une fois qu'ils ont le ballon dans les pieds : une vraie difficulté à voir loin, qui les empêche de trouver la profondeur, et des premières passes timides à la récupération, qui ont donné du temps à Lens pour réagir ou se replier. Même s'ils avaient su regarder loin (Johan Cruyff conseillait toujours à Pep Guardiola de regarder directement vers l'avant-centre), les deux jeunes milieux français n'auraient pas vu grand-chose. Alexandre Lacazette n'est pas un joueur de profondeur. Quant à Tetê et Karl Toko Ekambi, ils ont rarement proposé des courses dans le bon timing dans les secondes suivant une récupération. Une belle possibilité est néanmoins survenue à la 52e minute. Après avoir gratté un ballon autour de la médiane, les Gones ont mal démarré : Toko Ekambi n'a pas déclenché franchement sa course, Rayan Cherki et Tetê - très intérieur, on va y revenir - sont venus demander le ballon dans les pieds... mais cette fois, Lacazette est parti dans le dos de la défense. La réaction de Lacazette résume les incompréhensions lyonnaises. Alors que Lens engage énormément de joueurs offensivement, au risque de se déséquilibrer (et l'a parfois payé la saison dernière), la formation de Peter Bosz n'est quasiment pas parvenue une seule fois à devancer le contre-pressing ou le repli des Sang et Or. Une occupation du terrain curieuse Facette du jeu bien plus problématique chez les visiteurs dimanche soir : les attaques placées. Quand les Lensois étaient organisés en bloc médian ou un peu plus bas, les Lyonnais n'ont pas semblé avoir la moindre piste pour les déstabiliser. Ils ont même peiné à faire circuler le ballon d'un côté à l'autre, la faute à une occupation du terrain extrêmement étroite. S'il s'agissait d'un parti pris, il a éteint les offensives rhodaniennes. Lyon a balbutié dès la phase de relance, pas aidé, il est vrai, par l'absence de Malo Gusto. Remplacé par Henrique, gaucher, dans le couloir droit, l'international Espoirs français aurait résolu quelques problèmes pour son équipe. Avec son volume de courses et sa vitesse, il se serait plus engagé sur son flanc que Nicolas Tagliafico et Henrique, positionnés très bas et loin de la ligne de touche. Là aussi, ce recentrage des deux latéraux découle peut-être d'un choix du staff technique. Mais il n'a pas été compensé par les déplacements des deux ailiers, Toko Ekambi et Tetê. Au contraire, le Camerounais et le Brésilien se sont souvent rapprochés de Lacazette et Cherki à l'intérieur. En empilant les joueurs dans l'axe, l'OL n'a pu s'exprimer ni sur les ailes ni au coeur du jeu. Le bloc lensois, menacé ni dans la profondeur, ni sur les côtés, a pu garder toute sa densité à l'intérieur. Le positionnement de Tetê, habituellement doué dans le un contre un en repiquant sur son pied gauche, a compliqué la tâche de son compatriote latéral droit de fortune, forcément limité offensivement en étant sur son mauvais pied. Plutôt que d'étirer le bloc adverse, pour forcer Deiver Machado à choisir entre le suivre (donc ouvrir l'espace pour Cherki ou Lacazette) et rester proche de Facundo Medina (donc lui donner du temps pour recevoir le ballon), l'ancien du Championnat ukrainien a passé son temps collé à son marquage, en restant dos au jeu. Mal positionné et mal orienté, il n'a pas pu prendre de vitesse et a raté les trois dribbles qu'il a tentés. En plaçant autant de joueurs à l'intérieur du terrain, Lyon a naturellement attiré son adversaire dans l'axe et forcé son bloc à se resserrer. Avec des combinaisons en une ou deux touches entre les lignes, l'espace pour arriver lancé sur les ailes pouvait s'ouvrir. Sur les rares séquences où l'OL a réussi à enchaîner quelques passes dans l'axe, la logique aurait voulu qu'un latéral en profite en partant de loin. Et pourtant, jusqu'au bout, rien n'a remis l'OL à l'endroit, ni le but sur penalty de Florian Sotoca, ni l'entrée de Saël Kumbedi sur le flanc droit. Avec ce quatrième revers consécutif, la Ligue des champions s'éloigne sérieusement pour les protégés de Jean-Michel Aulas. Plus inquiétant, à chaque mois qui passe, on sait un peu moins où l'OL veut aller dans le jeu. Un flou général qui interroge sans doute les décideurs du club.
  9. Tibbs

    Lens - Lyon / J09 / 02-10-22

    https://www.lequipe.fr/Football/Article/L-ol-doit-se-relancer-a-lens-malgre-les-absences/1357101 L'OL doit se relancer à Lens malgré les absences L'équipe doit chasser ses doutes à Lens pour ne pas plonger. Ce ne sera pas simple sans Gusto, Dembélé, Tolisso, Lukeba et Faivre... ——- Les trois défaites d'affilée de l'OL (Lorient, 1-3 ; Monaco, 1-2 ; PSG, 0-1) en L1, plus longue série du club en L1 depuis février-mars 1991, fragilisent Peter Bosz. Chaque match devient un test de résistance pour l'entraîneur. Un peu plus à Lens, où son équipe sera très amoindrie avec les absences de Dembélé, Lukeba, Faivre, Tolisso et de Gusto, blessés. En galère à l'extérieur... Les 3 rencontres loin du Groupama Stadium ont donné lieu à 2 revers à Lorient puis à Monaco, après un nul heureux à Reims (1-1). Cela souligne la difficulté lyonnaise à exister loin de ses bases et pas seulement cette saison. Depuis la prise de pouvoir de Bosz, son OL a perdu 9 fois en 22 déplacements. Lyon est même la seule équipe avec Strasbourg à ne pas avoir mené à l'extérieur depuis début août. Comme si sa méthode ne s'exportait pas. « Ça peut être un problème mental, avoue l'entraîneur. On approche pourtant les matches de la même manière, pour les gagner. Et on rentrera sans peur à Lens. » Ses joueurs devront enfin réussir à adapter ses principes ailleurs qu'à la maison. ... Lens, l'adversaire idéal Puisqu'il faut bien se raccrocher à des signes positifs, il est des adversaires qui ouvrent des perspectives de bonheur. Lens affiche statistiquement le profil de l'équipe préférée des Lyonnais : il n'a gagné qu'une fois, le 20 janvier 2008 (3-0), lors de ses 11 derniers affrontements à domicile face à l'OL (5 défaites et 5 nuls) et seulement 3 de ses 26 rencontres de L1 au XXIe siècle. Mais Bosz préfère l'analyse technique au poids des chiffres : « J'ai beaucoup de respect pour Lens. Ils ont un style très clair, ils jouent plus ou moins avec le même système que Paris, même si le PSG est plus fort avec le ballon individuellement. Mais en équipe, Lens, c'est très, très fort. Ils mettent beaucoup d'intensité, de courses. On ne doit pas oublier notre manière de jouer car physiquement, on ne fera pas la différence. » Surtout que son coaching sera très limité en raison des absences. La chance de Cherki Rayan Cherki devrait être enfin titulaire, ce soir, et cela ravira toute la communauté lyonnaise. Ses 2 passes décisives contre la Belgique (2-2) avec les Bleuets, lors de la trêve, attestent de sa montée en puissance. À 19 ans, il n'a ensuite pas hésité à mettre la pression sur Bosz, glissant que « l'impatience commence à se faire sentir ». L'entraîneur a répondu en conférence de presse, et ce n'était pas anodin, qu'il était remplaçant avec les Espoirs. Comme pour souligner que Sylvain Ripoll, le sélectionneur, possédait une analyse identique à la sienne. « Je sais qu'il est très populaire. Moi, je regarde avec qui on peut gagner des matches, note Bosz. Et si c'est avec lui, il jouera mais si c'est avec un autre, ce sera l'autre. Il est bien entré avec nous. Il a des qualités spécifiques et l'une d'elles, ce sont les passes décisives des deux pieds. Il l'a montré avec nous, avec ses 3 passes décisives (en 97 minutes). Jusque-là, il était remplaçant, à partir d'aujourd'hui, on verra... » Cherki se sait aujourd'hui attendu. Et quel plus bel écrin que Bollaert pour éblouir ?
  10. Article dans l’Equipe : https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Une-tragedie-lors-d-un-match-du-championnat-indonesien-fait-127-morts/1357125
  11. Tibbs

    [8] Seko Fofana

    https://www.lequipe.fr/Football/Article/Depuis-sa-prolongation-avec-lens-seko-fofana-a-pris-une-nouvelle-dimension/1357026 Depuis sa prolongation avec Lens, Seko Fofana a pris une nouvelle dimension Seko Fofana suscite beaucoup d'enthousiasme à Lens, où il vient de prolonger jusqu'en 2025, et en sélection ivoirienne, où il est revenu après un an de recul. ——- C'était une nuit dont les supporters se souviendront. La prolongation jusqu'en 2025 du contrat de Seko Fofana, scénarisée dans le rond central de Bollaert-Delelis au soir du succès de Lens face à Lorient (5-2), le 31 août, a battu tous les records d'audience numérique du club artésien (Plus de 2 millions de vues sur Twitter) et suscité de nombreuses demandes d'images de chaînes télé et l'intérêt de médias internationaux. « Une annonce de recrutement est plus valorisée qu'une prolongation, explique Benjamin Parrot, le directeur de la communication. Il y a aussi profusion de communications autour des signatures. L'idée était de revenir aux fondamentaux, de la partager dans un stade plein, avec ses coéquipiers, son staff, tout un club. La viralité provient du fait que ce moment met en perspective l'ADN du club. Ce qui a été touchant, c'est qu'il a craqué sous la pression émotionnelle. » L'image de Seko Fofana en larmes est devenue tendance en fin de mercato estival. « C'était merveilleux, se souvient le défenseur Kevin Danso. Quand tu ressens ça, tu ne peux que donner le maximum. Je ne connais pas le RC Lens sans Seko. Voir ce qui s'est passé mesure sa dimension. Il peut décider du sort d'un match à lui tout seul. Ce sont ces joueurs qui font le foot. » Pour apprécier la décision de l'international ivoirien, il faut revenir à la genèse de son arrivée en provenance de l'Udinese, quand Lens, de retour en L1 (2020), claquait 8 M€ hors bonus. Se souvenir de la pression positive et constante de ses partenaires, entraîneurs, dirigeants, tout cet été. « C'est bien une histoire de fou, confirme Florent Ghisolfi, le directeur sportif. À l'époque, on n'avait pas le même statut. C'était le joueur qui allait nous faire passer un cap, valider notre projet du maintien. Notre Ibrahimovic à nous. Chaque été, les gens attendaient son départ. Là, il va faire une saison de plus. C'est un signal fort. Cela veut dire que le club est capable de garder un des meilleurs milieux de la L1 (Wolverhampton, le PSG sont venus aux renseignements). De faire cet effort humain et financier (augmentation de salaire, prime à la signature). Il nous a dit, "Vous êtes ambitieux dans le recrutement". On a senti de la fierté chez les autres joueurs. Ils mesuraient qu'on était armés. » À Lens, il n'est pas envisageable qu'un joueur soit plus grand que le club. Mais « Captain Seko », malgré lui, a frôlé l'exception l'espace d'une soirée. « Son départ aurait été une grosse perte, admet Franck Haise, son entraîneur. C'est un joueur qui, à travers quelques actions, montre jusqu'à la dernière seconde qu'il a envie d'aller chercher quelque chose. Beaucoup ont l'envie. Lui est capable de le faire. Et il est impliqué au quotidien. Récemment, il a validé une modification de nos tenues de match. Il aurait pu partir. Mais il est toujours resté investi. Car il se sent bien ici, où il a des responsabilités. Je savais qu'en lui en donnant des responsabilités (brassard), il les prendrait et deviendrait meilleur. » L'argent n'est donc pas la seule arme. D'autres notions font pencher la balance, à l'image de son retour en sélection ivoirienne, un an après. « Il m'avait séduit la saison passée, confie Jean-Louis Gasset, sélectionneur des Éléphants. Ghislain (Printant, son adjoint), qui l'avait croisé à Bastia (2015-2016), m'avait prévenu que je ne serais pas déçu. Sa force, c'est qu'il raisonne collectif. Il bonifie un groupe, le tire vers le haut grâce à sa générosité sur le terrain. C'est un exemple et un leader. »
  12. Tout dépends des marabouts, maintenant 😹
  13. Tibbs

    Nantes - Lens / J08 / 18-09-22

    K, ça veut dire Kinder Bueno ?
  14. Bientôt on aura Mbappé forfait, blessé à l’orgueil 😹😹
  15. Il est comorien aussi. Mais il n’a pas choisi sa nationalité sportive. Il pourrait jouer avec Pandor et Saïd aussi dans le même cas que Boura.
  16. Tibbs

    Nantes - Lens / J08 / 18-09-22

    Un truc qui n’a pas été signalé pour les 20-30 dernières minutes : On avait Boura, Kakuta, ACM, Buksa qui n’avaient jamais joué ensemble. On l’a vu à certaines reprises qu’ils manquaient d’automatisme. Cela n’enlève en rien la première heure de jeu, où on avait aussi l’association Cabot/Haïdara pour la première fois, qui s’en sont bien sortis défensivement, mais à qui ils manquaient de complicité offensivement comme on l’avait avec Gradit, et d’où un jeu qui penchait plus à gauche.
  17. Tibbs

    Nantes - Lens / J08 / 18-09-22

  18. Tibbs

    Nantes - Lens / J08 / 18-09-22

    Que de pessimisme ici… Certes on n’a pas fait un grand match, mais si ça peut remettre la tête à l’endroit de certains qui nous voient trop beaux. Faut pas oublier que Nantes a joué aussi la sécurité défensive après 2 matchs où ils ont encaissé pas mal de buts. On fait un nul là, où on perds quasiment tout le temps depuis 20 ans. On ne fera pas des masterclass tous les WE. Sur la pelouse, Cabot, c’est Troyes, Lorient et Angers ; Haïdara en L2 chez nous puis remplaçant ; Samed de Clermont et enchaine les matchs ; Fofana revient de blessure ; Sotoca a quasi tout joué ; etc… Lens, c’est un groupe, un collectif, une équipe, à défaut d’avoir des individualités fortes. S’il y a un petit grain de sable, on ne pourra pas toujours avoir un Fofana à la 91e minute.
  19. Les notes de Reims-Monaco. Surtout pour voir la note de l’arbitre… je ne crois pas avoir vu si bas…
  20. Tibbs

    Nantes - Lens / J08 / 18-09-22

    Je suis pas forcément d’accord. Il faut à la fois ne pas se voir trop beau, ni à l’inverse ne pas croire en ses chances. Ne pas être en surconfiance. Ça serait un manque de respect et d’humilité envers Nantes qui joue l’Europe cette saison et pas nous. Je ne pense pas qu’on appartienne spécialement à une catégorie, sauf peut-être, celle d’être ambitieux mais sans se mettre la pression. Les résultats viennent ou pas. Pour l’instant c’est le cas, et on est très légèrement favori aujourd’hui, voire des chances identiques entre Nantes et Lens. Ne pas oublier que Nantes reste souvent solide à domicile, et que La Beaujoire nous réussit peu. Ne pas oublier les aléas du football. On peut être acteur de 80% du match, mais il reste 20% d’improbabilité, comme un tir contré foireux (cf Brest) ou un carton rouge douteux. Et comme dit Haise, on va jouer pour gagner le match, et si les conditions ne le permettent pas, de refuser la défaite.
  21. J’imagine bien les arbitres en costume de flic faire des contrôles radar dans des zones 30 en ligne droite dégagée…
  22. Après, on se demande ce que fait la VAR. Elle doit intervenir aussi pour supprimer les rouges, et non pas que pour en ajouter… Jolie parodie d’arbitrage cet après-midi
  23. C’est ça ;) En aucun cas les 2 valaient un rouge.
  24. Pour moi non, comme sur le rouge de Locko. Mais effectivement, si on suit sa logique de la 1ere mi-temps, c’est rouge aussi. Et pour le coup, ça aurait fait 2 erreurs au lieu d’une. La compensation ne pouvant exister.
  25. Tibbs

    Nantes - Lens / J08 / 18-09-22

    Privé de Jonathan Gradit, Lens doit réorganiser sa défense Lens doit puiser dans son effectif pour pallier la blessure de son défenseur axial droit Jonathan Gradit, qui s'ajoute au départ de Christopher Wooh, transféré à Rennes le 1er septembre. ——— Depuis le 9 septembre et le match face à Troyes (1-0), la défense du RC Lens est un peu dépeuplée. Après le départ de Christopher Wooh, défenseur numéro 4 dans la hiérarchie, pour Rennes le dernier jour du mercato estival (10 M€), l'équipe artésienne a perdu, au moins jusqu'en novembre, Jonathan Gradit, pilier droit de son arrière-garde, victime d'une fracture de la clavicule (16e). « Ce n'est pas facile de s'adapter à son absence, reconnaît Kevin Danso. On jouait ensemble toute la saison dernière. On a une confiance aveugle dans nos déplacements du fait de la répétition des matches. Mais je crois en mes coéquipiers. Massadio (Haïdara) a assez d'expérience pour gérer ça. Il n'y a pas beaucoup de différence. Je ne dois juste pas oublier qu'il est gaucher. » Plutôt que replacer Facundo Medina de la gauche vers l'axe, de décaler Danso à sa droite, comme il évolue en sélection autrichienne et, enfin, de remettre Haïdara axe gauche, Franck Haise opte pour la stabilité. Il ne procédera qu'à une seule modification : le remplacement poste pour poste de Gradit, droitier, par Haïdara, comme face à l'Estac. L'évidence Haïdara « Cela peut éventuellement poser des problèmes en termes de relance, analyse l'entraîneur des Sang et Or. Il doit faire attention aux distances, jusqu'où doit-il fixer pour ne pas se fermer des passes à destination du piston droit. En même temps, avec son pied gauche, il peut s'ouvrir des angles que ne peuvent pas s'offrir les droitiers, sauf à utiliser leur extérieur du pied droit, ce que ne faisait pas Jonathan (Gradit). » Franck Haise le juge « très bon dans une défense à trois ». « Il est très dynamique, détaille-t-il. Il peut franchir des lignes, amener le premier décalage. Un joueur qui possède sa polyvalence est précieux. Parfois, il n'est pas content (de ne pas débuter). Mais il sait que l'équipe marche bien et que la concurrence existe. C'est pour lui une opportunité de devenir un titulaire pur et dur. Son attitude est irréprochable. Il donne le maximum à l'entraînement. Et quand il entre, il évolue toujours à un bon niveau. » À très court terme, le club artésien n'entend pas se presser pour recruter un joker défensif. « Cela dépend du profil et de l'aspect financier, poursuit Haise. On travaille sur le sujet depuis le départ de Christopher (Wooh). On verra si on peut. Mais, comme on a des options en interne, on ne va pas faire n'importe quoi. » Les options Fortes, Louveau ou Jean Onana Kevin Danso et Facundo Medina sous la menace d'une suspension en cas de nouvel avertissement, Lens aura peut-être à trouver d'autres solutions à moyen terme. L'une d'entre elles consiste à changer de défenseur axial. « Steven Fortes (30 ans, sous contrat jusqu'en juin 2023) et Adrien Louveau (22 ans) sont des recours possibles, explique le coach. Ils sont plus à l'aise tous les deux en position axiale. Steven (qui était sur le départ cet été, de retour de prêt d'Ostende en Belgique) s'est entraîné une partie de la préparation et a joué avec l'équipe réserve (son dernier match en Belgique remonte à mi-mars). Il est avec nous (le groupe pro) depuis trois semaines. Sur ce que je vois à l'entraînement - évidemment il y a une différence avec la compétition -, je le trouve bien. S'il doit commencer une rencontre, il y a toujours un risque. Mais j'ai confiance car il est très intégré et apprécié. Adrien (Louveau) a fait un très bon début de préparation. Apres notre stage à Rodez (mi-juillet), il a subi le contrecoup avec une petite douleur à un genou. Après, il a dû enchaîner les matches. Cela fait un mois qu'il n'a pas joué (en réserve du fait des coupures et d'une blessure à un mollet). Pour lancer un jeune joueur dans le grand bain, il faut avoir des certitudes. Je souhaite plutôt qu'il continue d'enchaîner avec la réserve. Et si on fait appel à lui, qu'il soit très bien. Comme c'est le cas à l'entraînement. » Reste, enfin, l'opportunité plus claire de faire appel à Jean Onana (22 ans), ancien joueur du LOSC recruté cet été à Bordeaux. Et qui a occupé, ponctuellement, le poste de défenseur axial ou axial droit à Mouscron (Belgique) du temps où il était prêté par les Dogues. « C'est clairement un milieu et on l'a pris comme tel, il n'y a pas d'ambiguïté, précise l'entraîneur. Mais si en cours de match ou au démarrage, il doit dépanner en défense, on le fera. Parfois, des joueurs se dévoilent dans ces circonstances. »
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