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  1. daykatana

    [Retraite] Yannick Cahuzac

    RC Lens : Yannick Cahuzac raconte sa nouvelle vie d’adjoint, « Franck Haise, j’ai eu du mal à le tutoyer » La saison dernière, il était encore joueur. L’ancien milieu de terrain et capitaine du RC Lens (38 ans) nous raconte comment il a basculé sur sa nouvelle carrière d’entraîneur et comment il la vit au sein du staff de Franck Haise, dont il est un des adjoints. L’ancien capitaine du RCL, Ynanick Cahuzac, est toujours aussi influent dans le groupe... mais cette fois de l’autre côté de la barrière. PHOTO LUDOVIC MAILLARD /sites/all/themes/enacarbon_vdn/images/logo-gris.png Par Sandrine Arrestier et Philippe Guilbaud - Photos Ludovic Maillard Publié:2 Mai 2023 à 14h00Temps de lecture:8 minPartage : Yannick, vivez-vous vraiment une nouvelle vie ? Est-elle conforme à ce que vous attendiez ? « Au niveau du quotidien, ça ne change pas, je suis encore avec le groupe. Mais on a beaucoup plus de travail dans le staff – je ne m’attendais pas à ce qu’il y en ait autant – que quand on est joueur. Ça change pas mal au niveau des horaires, mais c’est quelque chose qui me plaît. Rien que sur la mise en place des entraînements, quand on est joueur, on ne pense pas au temps que ça prend de tout mettre en place, de tout enlever. C’est tout nouveau pour moi mais je prends beaucoup de plaisir à apprendre au quotidien avec Lilian (Nalis, adjoint) et Franck (Haise). » Vous épanouissez-vous dans ce nouveau rôle ? « Oui, complètement, je suis à très bonne école, c’est hyper enrichissant de travailler avec de tels professionnels avec un tel vécu. Pour une première expérience, c’est vraiment génial. Franck nous délègue pas mal de choses, c’est super, on se sent concernés, on fait entièrement partie du staff. Après, je suis tout nouveau dans le métier, ma philosophie va s’affiner, se construire au fil des années, mais ce qu’on fait à Lens, c’est pertinent. Je vais beaucoup m’en inspirer, je pense. Après, chacun sa sensibilité footballistique, son vécu, son expérience, mais le projet de jeu dans le process d’entraînement est assez exceptionnel, ça me parle beaucoup. J’ai encore le ressenti de joueur sur ce que demandait Franck et passer de l’autre côté, c'est super intéressant. » « Ça me plaît d’être au quotidien avec le vestiaire, les joueurs, sur le terrain, de parler tactique » Comment cette idée de devenir entraîneur a-t-elle mûri ? « Ça faisait un moment déjà. Quand je suis parti de Bastia (été 2017), j'avais signé à Toulouse pour deux ans, je commençais déjà à me poser des questions. À 32 ans, je me demandais ce qui me plairait par la suite. J’ai fait du foot toute ma vie, j’ai réfléchi à ce qui me plaisait dans le foot, et très vite, je me suis rendu compte que c’était le terrain, le vestiaire, la tactique. Il n’y avait pas 36 chemins à prendre pour moi. » Quelles sont vos missions ? « Je suis en charge avec Hervé Sekli (entraîneur des gardiens) de tous les coups de pied arrêtés défensifs. Pierre Capitaine qui nous a rejoints en cours de saison nous aide aussi beaucoup sur l’analyse (vidéo), on étudie ce qu’on fait de bien et de mal pour le proposer aux joueurs. Lilian monte les séances, il m’apprend. Sur les séances, on anime tous les deux, avec Franck qui est plus en observateur mais qui intervient quand il en a envie. On est assez complémentaires. » Joueur, vous étiez déjà dans un rôle de leader, ça a facilité votre passage de l’autre côté ? « Ce n’est pas la même chose. C’est plus mon caractère qui a fait que j’avais ce rôle-là. J’aimais bien prendre mes responsabilités sur le terrain donc j’avais ce rôle. En tout cas, ça me plaît d’être au quotidien avec le vestiaire, les joueurs, sur le terrain, de parler tactique. Ça s’est passé avec beaucoup de sérénité aussi. Quand tu sais que tu as un projet derrière qui arrive, même s’il est nouveau, tu te sens plus serein. Ça permet d’éviter cette sensation de "petite mort". Je savais que j’avais cette possibilité, une superbe opportunité. Tu ne gamberges pas. Il y avait beaucoup d’excitation aussi. J’ai passé mon été, j’avais hâte de reprendre. J’ai vraiment coupé, la saison avait été longue et éprouvante et je suis revenu bien mentalement. » « On sait qu’on passera par des moments difficiles, il faut s’y préparer » Et avec Franck Haise, comment s’est passée cette bascule ? « Au début, j’ai eu beaucoup de mal à le tutoyer, ça restait mon coach sur les deux saisons et demie précédentes. Mais c’est quelqu'un de très humain, qui m’a vite mis à l’aise. On avait déjà une très bonne relation. Il m’a dit : " Maintenant, c'est Franck, ce n’est plus le coach. " Mais même l’appeler Franck, ce n’était pas facile au début. J’avais une relation capitaine - entraîneur où on pouvait échanger sur tout, mais ça restait quand même football. Un entraîneur ne peut pas ouvrir autant de portes à un joueur qu’à son staff. Là, entre staff, on échange sur pas mal de choses. Je n’avais pas besoin de rentrer là-dedans pour savoir qui il était en tant qu’homme et en tant qu’entraîneur, mais ça confirme tout le bien que je pensais de lui. » À lire aussi DÉCRYPTAGE. RC Lens : les dessous de la méthode Franck Haise Vous êtes encore en formation, à Liévin. Vous y apprenez aussi beaucoup de choses ? « Je passe le BEF, on a fait la dernière semaine, ensuite il y aura la certification le 25 mai. Cette formation me structure un peu plus. Après, ce diplôme me permet d’entraîner jusqu’au plus haut niveau régional, quand j’assiste à ces semaines, il y a des problématiques, de clubs amateurs, que moi je ne rencontre pas par rapport aux collègues. C’est très intéressant. » C’est plus facile de travailler avec une équipe qui tourne ? « Il y a toujours des problématiques, mais en termes de cohésion et de management, c’est peut-être plus facile, oui, parce qu’on travaille constamment dans la bonne humeur, on n’a pas forcément la pression du résultat. Mais on sait qu’on passera par des moments plus difficiles, il faut s’y préparer. » Y a-t-il des séances que, joueur, vous ne compreniez pas forcément, et que vous prenez en compte désormais ? « Joueur, j’essayais déjà de comprendre le pourquoi du comment mais sur certaines séances, je n’avais pas forcément les réponses à mes questions, alors que, là, tout est carré, on sait qu’on fait telle séance parce qu’on recherche ça et ça. Quand on bascule de l’autre côté, on trouve tout de suite les réponses. » Comment se passe votre relation avec les joueurs, qui sont pour la plupart des anciens partenaires ? « Quand j’étais joueur, le fait d’avoir cet écart d’âge, on avait déjà cette forme de respect. La relation avec ceux avec qui j’ai eu la chance de jouer n’a pas trop changé. Je suis moins présent, car on était constamment ensemble dans les vestiaires. Maintenant, je suis plutôt dans mon bureau avec Lilian, à travailler. Mais quand on se voit, on se chambre, on rigole. J’ai vécu pas mal de choses fantastiques avec beaucoup. Même les nouveaux, les trois quarts, j’ai joué contre. Mais sur le terrain, ce sont des professionnels, ils arrivent à faire la bascule et la part des choses. Je n’ai pas eu de problème. Ça a même été une chance de travailler avec des joueurs qui m’ont côtoyé et que j'ai côtoyés. L’échange est beaucoup plus simple que d’attaquer dans une équipe avec des gens qui ne me connaissent pas en tant qu’homme, et vice-versa. » Un joueur a du mal à s’endormir après un match car il y a l’adrénaline. Maintenant, votre cerveau tourne-t-il tout le temps ? « Au début, c’était nouveau, j’avais beaucoup d’appréhension sur pas mal de choses, sur tout, sur la mise en place. Je voulais être utile, aider mon staff. Maintenant, j’ai pris le rythme, ça va mieux, je suis assez serein. Mais je n’ai pas la casquette de Franck, qui a énormément de responsabilités et de travail. C’est un travailleur acharné. Avec Lilian, on est là pour essayer de le soulager au maximum mais on n’a pas toutes ses problématiques. » Vous avez complètement basculé ? Vous n’êtes plus du tout joueur ? « Non non. Parfois il manque un joueur, je rentre sur le terrain, je comprends très vite que je ne le suis plus. On perd vite ! » À LIRE AUSSI – « C’est un crève-cœur d’arrêter mais c’est le bon moment » pour Yannick Cahuzac Continuez-vous à faire du sport ? « J’en ai besoin, j’ai envie de faire du sport... On a quand même des journées chargées, mais on essaye d’aller courir, de faire un peu de cardio en fin de journée avec nos structures à la Gaillette. J’essaye de m’entretenir. Il y a un peu de manque, mais il est surtout le samedi, la compét’, l'adrénaline de la compétition, quand on voit l’ambiance, le public, le terrain, ça, ça me manque énormément. Même si tu es acteur, tu l’es beaucoup moins que quand tu es joueur. C’est une autre sensation, sympa aussi, un autre stress, on a envie de bien faire, mais c’est moins prenant. Après, au quotidien, ça ne me manque pas tant que ça car je me rappelle avoir pas mal souffert sur les dernières années. J’ai beaucoup moins de douleurs que quand j’ai arrêté. » Vous ne vous dites pas qu’il vous aura manqué une saison ou deux pour découvrir la coupe d’Europe ? « Honnêtement non, j'étais au bout du bout. Je suis content d’avoir fait cette bascule. » Arrivez-vous à plus vous contrôler sur le banc que sur le terrain ? « Il faut le demander à Lilian et Franck (rires). J’essaye, parfois c’est difficile, mais oui. » Dans quel type de carrière vous projetez-vous ? « En fait, je profite du moment présent pour emmagasiner. Je suis hyper chanceux d’avoir pu intégrer un staff aussi compétent et performant. Je suis là comme une éponge pour absorber un maximum d’infos. Après, je ne me projette pas. C’est sûr qu’un jour, j’aimerais me lancer en numéro un mais chaque chose en son temps. J’ai beaucoup à apprendre. On prend l’expérience auprès des gens qu’on côtoie, on se forme et peut-être qu’un jour... Mais c’est bien sûr le plus haut niveau qui m’attire. Aujourd’hui, je ne suis pas trop axé sur la formation, plus sur la compét’, la pression du résultat. » Jean-Louis Leca, le «fraté» Des frères d’âme. Jean-Louis Leca (37 ans) et Yannick Cahuzac (38 ans) se connaissent depuis plus de vingt ans, du temps où le milieu de terrain a débarqué au centre de formation de Bastia. Les deux joueurs corses, qui avaient dû quitter le Sporting, liquidé en 2017, se sont retrouvés à Lens. Le passage de « Cahu » dans le staff n’a rien changé à leur relation, ou presque. « C’est mon patron maintenant, se marre le troisième gardien lensois. C’est difficile pour nous de faire semblant quand il y a un tel amour, parce que c’est de l’amour, je l’aime comme mon frère. C’est la personne qui sait tout de ma vie et je sais tout de la sienne. Je n’embrasse aucun membre du staff, mais "Cahu" c’est difficile d’arriver et lui tendre la main après tout ce qu’on a vécu. Je suis son témoin de mariage, c’est le mien ; nos enfants c’est tonton. J’ai dormi deux millions de fois avec, on a fait des bordées ensemble. On ne va pas mentir. » À LIRE AUSSI – Leca - Cahuzac, frères d’âmes Pas question pour autant de faire fi de la nouvelle fonction de son ami « Quand l’année dernière il me disait "Jean, joue à droite !", je lui répondais "tu dis n’importe quoi". Maintenant quand il me dit : "Jean, joue à droite", Jean joue à droite (rires). Il y a cette forme de respect aussi. » Moins expansif, l’entraîneur adjoint approuve : « Les goals, c’est particulier, ils sont avec Hervé (Sekli) pour commencer leur entraînement et ils nous rejoignent ensuite. Mais ça ne change pas, on fait la part des choses. Eux, ce sont des compétiteurs, nous, on est là pour les mettre dans les dispositions, on est vraiment concentrés sur le travail. Il n’y a pas de problèmes. Ce sont des super pros, pas besoin de les gronder. » Prochaine étape de leur relation, peut-être, la reconversion du gardien au Racing lui aussi.
  2. Faut passer le premier quart d heure pour que la furia toulousaine passe.
  3. Je veux bien voir le screen de la VAR (s ils le mettent ...)
  4. Il a l air de l être pour moi .
  5. Je crois que les notes des nantais sont les pires que j ai vues pour une équipe au global ...
  6. Pour moi, on a une chance sur deux, soit ils sont toujours sur leur nuage et ont une réussite maximale, soit ils ont toujours la tête ailleurs et on leur met une pilée. J espère la 2eme ...
  7. C est quoi un corner ?
  8. Si je me souviens bien, ils ont pas le stade gratuitement, Lens leur faisait payer la location. Edit : trouvé sur le site de l'UEFA : https://fr.uefa.com/uefachampionsleague/news/01b8-0e6d957c177f-e3b9a2c032a9-1000--lille-pourra-jouer-a-lens/ Le LOSC Lille Métropole et le RC Lens on trouvé un accord pour la location du stade Bollaert aux Lillois s'ils accèdent à la phase de groupes de l'UEFA Champions League.
  9. pour @Amaury, d'après le Dauphiné Libéré Le FC Annecy pourrait prochainement enregistrer le retour d’Alexandre Phliponeau pour disputer le sprint final. Le milieu récupérateur, victime d’une rupture du ligament croisé du genou début septembre lors du match aller contre Quevilly/Rouen (1-0, 8e journée), a rejoué avec la réserve ce dimanche en Régional 1 lors de la défaite face à Grenoble (2-3 alors que le FCA menait 2-0) où il a passé une heure sur la pelouse. Une rencontre où Ibrahima Baldé, buteur avec Madyen El Jahouari, a reçu un carton rouge à la 85e quand le défenseur Nathan Falconnier est sorti sur blessure. L’attaquant prêté par Lens, non retenu par Laurent Guyot contre Rodez (0-3), sera donc suspendu ce samedi (19h) contre QRM.
  10. Lille aussi a été sanctionné, pas de parcage pour 3,5 mois. Nous, 2 matchs à huis clos. Les deux équipes : 1 point de pénalité avec sursis. Du coup, ce sursis, il dure combien de temps ? Jusqu'à la fin de la saison pendant laquelle il est donné ?
  11. Je ne dis pas qu'on se serait maintenu à 100% en jouant à Bollaert, mais la saison disputée à Amiens n'a définitivement pas aidé l'équipe. Kombouaré le dit lui-même il me semble. Et effectivement, je ne sais pas qui on aurait eu à la place quand le Crédit Agricole a mis ses parts en vente. Maintenant, si le CA avait autant la mise sur le club, c'est dû aux erreurs de l'équipe dirigeante. Hors celle ci est dirigée par Gervais, donc si c'est pas sa faute, c'est celle de qui ? Collado ? En 2007, choisir de sortir Guy Roux de sa retraite alors qu'il n'a entrainé que Auxerre et qu'il nous plante une fois le mercato (et quel mercato pourri !!!) terminé ou presque. Adjoindre Leclercq à Papin pour le chaperonner et au final faire moins bien à 2 qu'en solo. Attention , je ne sais pas si on se serait maintenu avec Papin tout seul ou si on avait gagné la coupe de la ligue, je pense que oui, particulièrement si on avait gagné ce foutu match (et surtout, on aurait moins entendu parler de la banderole, tout aussi infamante qu'elle soit, et qui a pollué le club jusqu'à la fin de la saison). Ce sont bien les décisions de Martel, non ? Lorsque Gervais est débarqué en 2011, c'est parce qu'il n'a pas pu réunir les fonds pour rembourser le CA. Et après un an, il débarque avec Mammadov pour les péripéties que l'on connaît un peu plus tard (le fameux IBAN, la disgrâce, l'intervention présidentielle ...). Et je maintiens qu'il a failli couler le club en se faisant abuser par Mammadov. Sans la bienveillance de la DNCG et les soutiens politiques envers le club, jamais on doit monter en Ligue 1 quand dans le même temps Luzenac est recalé car "trop petit". Comme le dit @RCL14920, il a été un grand dirigeant des années 90, il sauve le club à la fin des années 80, mais n'a pas su (pu ?) s'adapter au virage business capitalistique du milieu des années 2000. Son côté "viens copain, on se boit une bière et on se tape dans la main" lui a joué, malheureusement pour lui, de bien villains tours. Donc oui, je maintiens qu'il s'est accroché à son poste le plus longtemps possible, mais à son crédit, quand il a compris qu'il devait laisser la main, il s'est exécuté de bonne grâce (du coup pas comme Aulas actuellement avec Textor). De mon côté, c'est vrai, je ne suis pas dans les sphères pensantes du club, et même j'en suis très loin, je vois ça de mon oeil de supporter. On a eu de la chance que le club ne soit pas rétrogradé par la DNCG à un moment, cela a permis d'arriver à notre situation actuelle. Je ne vais absoudre pas Martel sous prétexte qu'il nous a amené nos 2 titres ni oublier son travail remarquable effectué au sein du club. Mais pour moi, il a fait comme Icare, il s'est brûlé les ailes en voulant aller beaucoup trop haut trop vite et ca a failli coûter beaucoup plus au club que ce qui s'est passé. Je comprends que certains ne soient pas d'accord, mais c'est le principe d'un forum, non ?
  12. Pas tout a fait d'accord avec ça, il a surtout failli couler le club par son entêtement a vouloir revenir et rester à sa tête. Il a été un grand président jusqu'au début des années 2000, ensuite il a eu la folie des grandeurs (le fameux plan quinquennal) qui a fait descendre le club. Son acharnement a vouloir l Euro a Bollaert nous coûte un maintien et engendre 5 ans de Ligue 2. Il n'a pas eu trop le choix que de laisser la main. Alors, oui, le repreneur a été bien choisi et l'equipe dirigeante est très compétente, les résultats le prouvent. Heureusement que Gervais ne soit resté que dans un poste fictif dans l'organigramme.
  13. Ca sent pas bon pour la Marek ...
  14. Sur le coup, je me suis demandé ce qu'il devenait Abdoul Ba. D'après Transfermarkt, il est sans club depuis l'été dernier après un passage dans un club kosovar.
  15. Je pensais exactement la même chose avant d ouvrir ce topic 😂
  16. ah ah ha ha hah h ah h ahah ah ... si ca reste aux fumigènes, ca va ... mais je suis pas convaincu du tout. De plus, vu comment ils pensent qu'ils sont les rois de la Marek, je sens que celle-ci va être suspendue ...
  17. Les 32 clubs qui participent à la Voie de l'UEFA Champions League sont ceux qui participent à la phase de groupes de la compétition sénior.
  18. Pénalty - Wattellier - Fin de match ==> treès bel oxymore
  19. daykatana

    [Coach] Franck Haise

    DÉCRYPTAGE. RC Lens : les dessous de la méthode Franck Haise Le technicien lensois, arrivé dans l’Artois en 2017, avant de prendre les commandes des pros en février 2020, puis de devenir manager général en octobre 2022, a petit à petit « imposé » son style, sa personnalité et une méthode douce mais très efficace. Au-delà du technicien, du technico-tactique, il y a un caractère et un management qui expliquent une partie de la réussite du RC Lens. Décryptage. Franck Haise et les Sang et Or occupent la 3e place du championnat après 32 journées. /sites/all/themes/enacarbon_vdn/images/logo-gris.png Par Sandrine Arrestier et Philippe Guilbaud - Photos Matthieu Botte, Séverine Courbe et Ludovic Maillard Publié:24 Avril 2023 à 08h00Temps de lecture:13 minPartage : « J’ai rarement entendu Franck monter dans les tours depuis que je suis ici. » Les grosses engueulades, les chaussures qui traversent le vestiaire et le démontage en règle de ses joueurs, très peu pour lui. Ami depuis 1995 et leur passage commun au Stade Lavallois, au contact au quotidien, Lilian Nalis connaît son Franck Haise sur le bout des doigts. Ça ne veut pas dire que le manager général du Racing n’a pas tapé du poing sur la table à un moment ou à un autre. Parfois, cette méthode a du bon. Mais elle est d’autant plus frappante qu’elle se fait rare. Il y a bien eu quelques coups de gueule, à la mi-temps à Montpellier (1-0) l’an passé par exemple, des recadrages un peu plus musclés, qui ont permis de remobiliser les troupes. Mais bien souvent, il ne va pas dans l’affrontement parce qu’il n’a pas besoin d’y aller. « Une chose qu’il fait très bien et c’est ce qui permet de ne pas arriver à des clashs ou quoi que ce soit, c’est le sens de l’anticipation, détaille Lilian Nalis. Il imagine ce qui peut arriver, donc à partir du moment où il sent des points d’alerte ou des signaux à droite ou à gauche, de suite, il y a une reprise en main et avant que ça n’explose, c’est déjà réglé. Il a cette force de l’anticipation qui est très très importante. » « Il n’a pas changé malgré les saisons » Il privilégie le dialogue et la relation proche avec les joueurs. « Humainement, il est très proche. Il accorde beaucoup d’importance à la confiance », assure Quentin Lecoeuche. Le latéral valenciennois avait côtoyé Haise à Lorient, il l’a retrouvé tel quel en début de saison, à l’occasion d’un match amical entre le Racing et le VAFC. « On a parlé assez longtemps, il n’a pas changé malgré les saisons. Je suis content de ce qui lui arrive et ses qualités humaines n’ont pas changé. » Éric Roy, qui l’a fait venir à Lens, tombe juste avec sa petite phrase : « Dans ce milieu-là, la normalité, c’est presque une denrée rare. » Walid Mesloub, qui l’a lui aussi connu à Lorient, avant de le retrouver au Racing, abonde : « Ce qui le caractérise, c’est que c’est quelqu’un de vrai. Dans le milieu du foot et même dans n’importe quel milieu, c’est une qualité incroyable. Quand tu ressens en face quelqu’un de vrai, tu veux tout lui donner. Dans tout effectif, ceux qui ont un temps de jeu occasionnel, et peu importe les états d’âme, tout le monde veut donner. Ce n’est pas un fourbe, il ne change pas d’avis. Il est beaucoup dans l’échange, ouvert à la discussion. Je l’ai connu coach de la réserve à Lorient, il avait fait un intérim chez les pros. Il était monté avec nous pour apporter quelque chose de nouveau. Dans les séances d’entraînement, on a senti la différence, on prenait beaucoup de plaisir. Humainement, rien à dire, c’était magnifique. Quand tu as un coach qui est bien avec son groupe, il se saigne pour toi, il te suit par terre. » À LIRE AUSSI – RC Lens : au cœur de La Gaillette, les secrets d’une méthode Être coach, c’est gérer tout un groupe de joueurs, un staff technique, médical… Autant de personnalités différentes à prendre en compte au quotidien et à faire tirer dans le même sens. « Ça oblige à des adaptations, un peu plus, un peu moins, mais c’est pareil pour tout le monde. Et chez lui, c’est une force d’arriver à tirer le meilleur de tout le monde à travers l’exigence, la communication, à travers un peu de laisser-aller aussi pour que ça s’exprime, que ça se développe. Il a été éducateur chez les jeunes, formateur. Aujourd’hui, il arrive en tant que manager. Il est passé par toutes les étapes. À mon avis, il en a retenu énormément de leçons parce que c’est quelqu’un qui apprend au fil de la vie et qui est très sensible à ça », analyse Lilian Nalis, approuvé par Denis Troch qui l’a eu sous son aile en tant que formateur et l’a coaché à Laval, de 1994 à 1997. « Franck est un grand fédérateur, il aime les personnes un peu à l’ancienne. Il a cette capacité de prendre tout ce qu’on faisait de bien à mon époque dans le management, les relations, l’échange. Il a un coaching qui fédère et à côté de ça, une formation et une intelligence actuelles avec les datas, une ouverture d’esprit aux apports extérieurs comme le yoga, car lui, il connaît ça. » FOOT L1 RACING CLUB DE LENS STADE D'ETE ENTRAINEMENT FRANCK HAISE. STADE PAUL LIGNON RODEZ LE 15 JUILLET 2022. PHOTO SEVERINE COURBE LA VOIX DU NORD - VDNPQR « Il observe beaucoup » Tout récent adjoint depuis le début de saison, après avoir connu Haise comme joueur, Yannick Cahuzac a connu le manager général sous deux casquettes différentes. Lui met l’accent sur cette faculté à prendre de la hauteur. « Il observe beaucoup. Le fait que Lilian (Nalis) et moi on anime les séances lui permet de prendre pas mal de recul et d’observer plein de choses, les attitudes, les comportements. Et après, il va prendre la température, échanger. Il observe beaucoup, prend du recul pour un maximum de choses, que ce soit tactiquement, individuellement, collectivement. Il a la tête dans le guidon car il travaille énormément, mais quand il arrive sur le terrain, il arrive à prendre cette hauteur pour voir un maximum d’infos, pour analyser chaque joueur, chaque entraîneur. Indirectement, on se sent important. S’il prenait tout sous sa responsabilité, on aurait l’impression de ne servir à rien. Au contraire, il délègue, et ça nous permet de nous sentir utiles, et ça, c’est important. » À LIRE AUSSI – Franck Haise, face aux lecteurs : « L’idée, c’est de ne pas se fixer de limites » Franck Haise est un coach « nouvelle génération », comme le définit Jonathan Gradit. Une façon de faire, des méthodes qui combinent recherche du détail pour aller au bout de la performance et écoute des joueurs. Sa grande force, c’est d’avoir instauré un cadre que tout le monde doit respecter, mais dans lequel les personnalités propres à chacun, joueurs comme membres du staff, peuvent s’exprimer. La richesse d’un effectif prend tout son sens quand il a la capacité à pouvoir exprimer sa diversité. « Le coach a une proximité importante avec ses cadres mais aussi avec tous les autres, assure le défenseur central. Il n’y a qu’à voir ceux qui jouent moins régulièrement : ils sont toujours déterminés pour tirer le groupe vers le haut. C’est ce qu’il a aussi réussi à créer au sein du groupe : mettre en confiance les joueurs, les sentir épanouis et tirer le meilleur de leurs qualités. Le plus important pour un coach, c’est de savoir s’adapter. Il arrive à le faire en ayant des idées très prononcées sur le jeu, mais aussi en en tirant le meilleur. Pour mon cas, il me donne beaucoup de responsabilités sur la relance, comme à Fac’ (Medina), parce qu’il sait que j’en suis capable. Il ne m’a jamais remis en question sur la façon dont je devais jouer. Repartir de derrière, c’est un régal pour moi, je n’ai pas toujours eu des coachs qui me l’ont demandé. Ça vaut à chaque poste. On est assez libres, mais dans un cadre important, aussi. » Ce fameux cadre, c’est l’une des clés. Un projet de jeu et de vie de groupe. Un cadre, et à l’intérieur, une multitude de qualités individuelles qui peuvent se libérer et participer à la performance collective. « C’est une volonté de laisser une grande liberté à ses collaborateurs, une liberté d’expression, tout en gardant le contrôle. C’est justement ce bon équilibre qui fait son bon management, ajoute Lilian Nalis. J’ai connu différents managements, différentes relations. J’ai connu la personne qui laissait énormément d’espace et qui, à un moment donné, ne gérait pas trop et n’était pas superviseur, j’ai connu celui qui en laissait beaucoup moins. Ça reste des hommes. Moi, dans les trois-quatre que j’ai connus, j’ai toujours navigué avec un petit peu tout. Aujourd’hui, quand tu as Franck, c’est le bon équilibre. Il y a la liberté d’expression et en même temps, au-dessus, le cadre qui ne bouge pas et qui fait que ça reste sain. Il va chercher la performance avec l’exigence au quotidien, la volonté de toujours faire le mieux possible. Quand on est arrivé à un point, c’est la volonté d’aller au suivant et ainsi de suite. C’est ce qu’il était en tant que joueur, c’est ce qu’il est en tant qu’homme. À partir du moment où c’est lui le patron, il inculque les choses dans cette direction-là. » football ligue 1 reprise entrainement rclens - VDNPQR En échange permanent avec son staff Franck Haise est le décideur en chef, l’ultime décideur. Mais avant, il y a un travail mené à partir de ses convictions, des axes de travail qu’il a engagés, confrontés aux retours de son staff et de ses cadres. « Il est dans le partage, dans l’échange. Quand il a des idées, si l’idée n’est pas arrêtée et s’il a un doute, il va aller prendre l’avis de ses cadres pour savoir comment eux voient la chose. Et après, en fonction de la réponse, du ressenti, il va prendre la décision. Très souvent, il a suivi la direction que ses cadres lui avaient donnée, sans que ça fasse une affaire de dire "Ah, ce sont les joueurs qui prennent le pouvoir, ou c’est l’entraîneur qui dirige". Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne et aujourd’hui, tout le monde au sein du club le sait bien », poursuit Nalis. Arrivé en début de saison dans le staff technique, Hervé Sekli, l’entraîneur des gardiens, s’est tout de suite trouvé à l’aise dans ce fonctionnement. « Il partage beaucoup avec nous. Je vois qu’il me fait totalement confiance par rapport à mon poste. Il fonctionne à peu près de la même façon avec tout le monde, même si la confiance n’exclut pas le contrôle. Ça se passe bien, il est assez ouvert. On a un référent, le coach, on bosse mais on doit lui rendre des comptes et il doit être au courant de ce que l’on fait et ce qu’on pense aussi. À nous d’être intelligents pour lui faire passer des messages, ce qu’on pense ou lui faire des retours sur ce qu’on a entendu. » Du côté des joueurs, les réunions de cadres ont plusieurs objectifs. Dans son bureau, sur le vieux canapé, il recueille les retours de la vie du groupe, fait passer des messages, sonde des options tactiques. Jonathan Gradit est un habitué de ces petits rendez-vous qui se tiennent régulièrement. « Ce sont des réunions surtout quand il a besoin de faire passer un message au groupe, il nous appelle dans son bureau pour diverses raisons. Ça peut être sportif aussi, par exemple sur certains adversaires. Quand il pense que c’est mieux de repartir à gauche ou à droite, il nous demande notre avis. C’est flatteur qu’il nous fasse confiance comme ça, on voit qu’il est à l’écoute. Il nous fait énormément confiance, c’est aussi ce qui crée la proximité. » Une proximité qui n’empêche pas de dire les choses. David Pereira da Costa, qui a perdu sa place de titulaire, a eu une explication basée sur les faits, des données, des images. Un déclassement est une forme de sanction, avec un objectif : faire prendre conscience au joueur de ce qu’il doit travailler, pour sa progression et pour le bénéfice collectif. Ce n’est pas le monde des Bisounours. Les joueurs peuvent en témoigner, à l’image de Jean-Louis Leca. « Quand je suis arrivé, j’ai connu un management totalement différent, lance le deuxième gardien lensois. Tu n’avais pas le droit au téléphone, si ça sonnait dans le vestiaire, c’était amende. Ce n’est pas quelqu’un qui flique les joueurs. C’est quelqu’un qui se fait respecter, qui est dur. Quand il a quelque chose à dire, il le dit. Il a une hiérarchie, il faut tenir cette hiérarchie. Pour un joueur, le management d’un entraîneur, c’est soit c’est quelqu’un de très dur, soit… Après, la vision d’un manager est différente quand tu as 37 ans ou 20. On ne parle pas de la même façon à quelqu’un de 37 ans qu’à un autre de 20 ans qui sort du centre de formation, et différemment encore à quelqu’un qui est père de famille ou qui ne l’est pas. » Jonathan Gradit en sourit presque : « Il ne faut pas dépasser le cadre car il sait aussi sévir, être autoritaire quand il le faut. Peut-être plus dur, ce qui est normal, avec un jeune qui vient de monter. Mais s’il a quelque chose à me dire, il n’hésitera pas à me dire : "Tu as raté ton match, tu as été nul". Mais il va s’adapter aux gens qu’il a en face, la façon de s’adresser aux joueurs est une de ses grosses forces. » Aujourd’hui, c’est tout son parcours qui trouve une résonance dans ce fonctionnement. « Il arrive avec énormément d’expérience. Il a un bon bagage bien rempli et aujourd’hui, il s’éclate à travers ça », analyse Lilian Nalis. Il n’a pas été un grand joueur, jamais passé par la Ligue 1, mais il s’est appuyé sur deux qualités pour dérouler belle carrière, longue de près de 15 saisons professionnelles, entre Ligue 2 et National : l’endurance et l’intelligence. Son épouse, Nathalie, résume ainsi son homme dans Ouest France : « Franck a toujours souhaité devenir entraîneur. Je dirais même, de mon point de vue, que c’était écrit. Joueur, il passait déjà ses diplômes, entraînait des jeunes, partageait, allait voir. Il avait ça en lui. Il sait manager, partager les émotions, il sait passer les messages. » Elle connaît le parcours, le travail, les sacrifices et glisse au passage : « J’ai un peu tiqué quand il est devenu numéro un à Lens et que certains journalistes se posaient la question de ce que "valait" cet entraîneur, comme s’il n’avait pas la légitimité, comme si rien n’avait compté avant, ou en tout cas n’avait jamais existé. C’est sans doute ça l’arrivée au plus haut niveau, avoir un nom, une image, mais c’était méconnaître son parcours, sa construction, son cheminement. » Son « procès » en inexpérience, elle n’est pas la seule à le dénoncer. Il vaut parfois mieux faire confiance à des parcours, des philosophies de jeu, quel que soit l’âge, qu’à des noms qui sonnent bien. « En France, on sous-estime la capacité des jeunes éducateurs, comme celle des jeunes joueurs, rappelle Patrick Rampillon, qui fut son formateur et celui qui l’a fait venir au centre de formation du Stade Rennais (2006). Franck donne une bonne réponse sur le terrain à ceux qui doutaient de lui. Il avait un contact avec les gens qui faisait qu’il ne pouvait faire que l’unanimité. Et dans son rôle d’éducateur-formateur, avec sa connaissance du foot aussi, il bonifiait l’individu pour le faire arriver à 100-120%, comme il arrivait à bonifier l’équipe. Il essaie de les faire grandir dans un cadre. Ce management-là, ça fait grandir le club, l’équipe, les joueurs. Quand il y a un climat de confiance autour de ça, tu fais monter les résultats, ça bonifie pas mal de choses. » 12/11/2022. Lens. Match de championnat de football Ligue 1 RC Lens - Clermont FC. Franck Haise. PHOTO MATTHIEU BOTTE LA VOIX DU NORD - VDNPQR Joueurs, dirigeants, entraîneurs, ils sont nombreux à regarder ce parcours qu’il réussit à faire durer depuis près de trois ans, en se réinventant, en évoluant et jamais tout seul. Pour son ex-collègue Julien Stéphan, au micro de Prime Video, « il a une trajectoire exceptionnelle avec une évolution magnifique et tout ce qui lui arrive est largement mérité au regard de ses compétences, de son intelligence et de ce qu’il est capable de mener. » Devenu manager général, une fonction qui lui colle donc parfaitement à la peau, en octobre 2022, Franck Haise n’a pas encore montré l’étendue de son potentiel, comme on pourrait le dire d’un joueur. Lilian Nalis en est persuadé : « Je lui vois un bel avenir, un très grand avenir. » source : la Voix du Nord
  20. Gastier ? Le fils caché de Gastien et Galtier ? 😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱
  21. daykatana

    Lens - Monaco / J32 / 22-04-23

    Il a pris un magnifique 3 Clément
  22. daykatana

    [8] Seko Fofana

    Il a quand même pas de réussite cette saison. La saison dernière, je suis sûr qu'il y a au moins 3 au fond des filets
  23. daykatana

    Lens - Monaco / J32 / 22-04-23

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