West'ier Posté(e) le 9 novembre Share Posté(e) le 9 novembre « On a un nouveau Rémy, beaucoup plus complet » : Labeau-Lascary, la jeunesse à la pointe de l’attaque lensoise Seul attaquant de métier totalement opérationnel contre Nantes (ce samedi, 19 h), le jeune Guadeloupéen a bagarré, après un prêt réussi en Ligue 2 à Laval, pour convaincre son club formateur de le garder. Déjà deux fois titulaire, il a ouvert son compteur à Saint-Etienne. Décryptage de sa progression. Un profil « hyper complet » Olivier Frapolli voulait Rémy Labeau-Lascary, dont l’entourage avait été sondé, dès le mercato d’hiver 2022-23, mais Franck Haise ne souhaitait alors pas le prêter. L’entraîneur de Laval est revenu à la charge l’été suivant. Et il aurait bien prolongé son bail par un second prêt. D’autres clubs (Lorient notamment) suivaient aussi son dossier. « Sa plus grosse qualité, détaille le technicien, c’est sa capacité à attaquer la profondeur, c’est un joueur d’espaces qui va très vite. Des joueurs qui font beaucoup de courses sans ballon, ce sont des profils de plus en plus rares, aujourd’hui, tout le monde doit avoir le ballon dans les pieds… Son deuxième point, c’est son volume de jeu, il sait répéter les courses à très haute intensité. Ça tranche un peu avec son comportement quotidien, un peu nonchalant, mais dès qu’il est sur le terrain, il a un autre visage. Enfin, il est à l’aise dans le dribble et peut faire des différences individuelles. » Capable de jouer en pointe comme sur les côtés, il ne rechigne pas non plus aux tâches défensives, ajoute l’ancien coach de Boulogne (2017 à 2019). « On avait juste un point d’interrogation sur ses qualités de finisseur. » « C’est un attaquant hyper complet, confirme Will Still. Il est assez grand (1,88 m), plutôt puissant et rapide. Et sa prise de profondeur est hyper intéressante à l’image du but qu’il marque à Saint-Etienne où il est à l’affût. Il a aussi un calme assez étonnant devant le but. » L’entraîneur lensois l’avait d’abord fait revenir pour la préparation ; il l’a gardé pour la saison. En août, le Guadeloupéen a même été prolongé de deux ans, jusqu’en 2028. Un prêt bénéfique : « Il est respecté » Horizon bouché à Lens, où il a signé son premier contrat pro en janvier 2023, Rémy Labeau-Lascary s’est aguerri pendant un an en Ligue 2, enchaînant les matchs (35 dont 26 titulaire). « On a un nouveau Rémy depuis le début de saison, souligne Adrien Thomasson qui a suivi sa période mayennaise avec attention. Je l’avais senti très investi, avec beaucoup de détermination dès le début de la prépa. Son prêt lui a fait du bien. La Ligue 2 est vraiment un bon championnat pour le développement. On n’a pas tous la chance de commencer en Ligue 1, c’est la preuve, et je suis passé par là, que se faire prêter à un niveau compétitif est important. Sa personnalité n’a pas changé, il est plutôt réservé dans un vestiaire. En revanche, je l’ai connu sur les six derniers mois de la saison où on termine deuxièmes (2022-23) et, il est devenu un joueur beaucoup plus complet, intéressant dans son jeu sans ballon, le pressing et ses appels. Il est beaucoup plus épanoui, en confiance. » « Il est respecté pour la personne et surtout le joueur qu’il est », insiste Will Still. Après une préparation séduisante à Laval, celui qui est arrivé à la Gaillette à 15 ans, en 2018, s’était d’abord cherché. « Il a longtemps couru après son premier but, raconte Olivier Frapolli. Ça a occasionné un peu de frustration, parfois des mauvais choix, il surjouait. Il créait mais finissait peu. Les premiers mois, on se disait toujours il y a un potentiel mais concrètement pas grand-chose. Mais il est toujours resté dans le projet. Sur la deuxième partie de saison, il a commencé à être plus impactant. Il a été décisif, a mis des buts, provoqué des penaltys. Il a passé un palier et gagné en consistance. » Une première passe décisive le 23 janvier face au PFC et c’était parti, stats plus en raccord avec les espoirs (4 buts, 4 passes). Le staff lavallois a parfois dû lutter malgré tout contre une forme de relâchement, un tempérament qui réaffleurait : « On a beaucoup travaillé sur le langage corporel et sur être toujours très dur dans les duels offensifs. Mais Rémy a un bel avenir devant lui, il a en tout cas les qualités pour. » Une palette à étoffer : « Ne ferme pas les yeux quand tu fais une tête ! » À 21 ans, Labeau-Lascary est encore un jeune joueur, avec une marge de progression. « Il doit élargir sa palette de finisseur pour être vraiment un attaquant de très haut niveau, pointe Olivier Frapolli, resté en contact avec lui. Il n’a pas de jeu de tête et doit travailler son mauvais pied. » Will Still abonde avec humour : « On lui a dit à maintes reprises de ne pas fermer les yeux quand il fait une tête ! C’est un travail quotidien. Encore ce matin, il avait dix ballons à enchaîner pied gauche, ce n’est pas le pied gauche de Messi, mais ça avance. On le constate chaque jour à l’entraînement quand on travaille la finition, maintenant, il met 65-70 % des occasions. En début de prépa, c’était 35-40 %. On voit une nette évolution. C’est un super garçon, avec un vrai potentiel, qui a envie de travailler et d’aller loin. Et il a une famille qui l’aide. » Et avec un soupçon de malice, ou de métier, en plus, il n’aurait peut-être pas vu ses buts refusés à Monaco et Rennes et aurait sans doute marqué plus tôt son tout premier but en pro avec Lens. CoeurO a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dede62137 Posté(e) le 9 novembre Share Posté(e) le 9 novembre Mouais.... J'ai rien vu de positif de sa part personnellement. On en fait énormément avec lui mArT et jojo62 ont réagi à ceci 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
madjeje Posté(e) le 9 novembre Share Posté(e) le 9 novembre Rien de positif ?? Les mots sont durs tout de même, en tout cas il n’est pas moins bon que les autres (même si le niveau n’est pas terrible) sauf que lui a une grosse marge de progression. Clorith et West'ier ont réagi à ceci 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CoeurO Posté(e) le 9 novembre Share Posté(e) le 9 novembre Il y a 1 heure, West'ier a dit : « On a un nouveau Rémy, beaucoup plus complet » : Labeau-Lascary, la jeunesse à la pointe de l’attaque lensoise Seul attaquant de métier totalement opérationnel contre Nantes (ce samedi, 19 h), le jeune Guadeloupéen a bagarré, après un prêt réussi en Ligue 2 à Laval, pour convaincre son club formateur de le garder. Déjà deux fois titulaire, il a ouvert son compteur à Saint-Etienne. Décryptage de sa progression. Un profil « hyper complet » Olivier Frapolli voulait Rémy Labeau-Lascary, dont l’entourage avait été sondé, dès le mercato d’hiver 2022-23, mais Franck Haise ne souhaitait alors pas le prêter. L’entraîneur de Laval est revenu à la charge l’été suivant. Et il aurait bien prolongé son bail par un second prêt. D’autres clubs (Lorient notamment) suivaient aussi son dossier. « Sa plus grosse qualité, détaille le technicien, c’est sa capacité à attaquer la profondeur, c’est un joueur d’espaces qui va très vite. Des joueurs qui font beaucoup de courses sans ballon, ce sont des profils de plus en plus rares, aujourd’hui, tout le monde doit avoir le ballon dans les pieds… Son deuxième point, c’est son volume de jeu, il sait répéter les courses à très haute intensité. Ça tranche un peu avec son comportement quotidien, un peu nonchalant, mais dès qu’il est sur le terrain, il a un autre visage. Enfin, il est à l’aise dans le dribble et peut faire des différences individuelles. » Capable de jouer en pointe comme sur les côtés, il ne rechigne pas non plus aux tâches défensives, ajoute l’ancien coach de Boulogne (2017 à 2019). « On avait juste un point d’interrogation sur ses qualités de finisseur. » « C’est un attaquant hyper complet, confirme Will Still. Il est assez grand (1,88 m), plutôt puissant et rapide. Et sa prise de profondeur est hyper intéressante à l’image du but qu’il marque à Saint-Etienne où il est à l’affût. Il a aussi un calme assez étonnant devant le but. » L’entraîneur lensois l’avait d’abord fait revenir pour la préparation ; il l’a gardé pour la saison. En août, le Guadeloupéen a même été prolongé de deux ans, jusqu’en 2028. Un prêt bénéfique : « Il est respecté » Horizon bouché à Lens, où il a signé son premier contrat pro en janvier 2023, Rémy Labeau-Lascary s’est aguerri pendant un an en Ligue 2, enchaînant les matchs (35 dont 26 titulaire). « On a un nouveau Rémy depuis le début de saison, souligne Adrien Thomasson qui a suivi sa période mayennaise avec attention. Je l’avais senti très investi, avec beaucoup de détermination dès le début de la prépa. Son prêt lui a fait du bien. La Ligue 2 est vraiment un bon championnat pour le développement. On n’a pas tous la chance de commencer en Ligue 1, c’est la preuve, et je suis passé par là, que se faire prêter à un niveau compétitif est important. Sa personnalité n’a pas changé, il est plutôt réservé dans un vestiaire. En revanche, je l’ai connu sur les six derniers mois de la saison où on termine deuxièmes (2022-23) et, il est devenu un joueur beaucoup plus complet, intéressant dans son jeu sans ballon, le pressing et ses appels. Il est beaucoup plus épanoui, en confiance. » « Il est respecté pour la personne et surtout le joueur qu’il est », insiste Will Still. Après une préparation séduisante à Laval, celui qui est arrivé à la Gaillette à 15 ans, en 2018, s’était d’abord cherché. « Il a longtemps couru après son premier but, raconte Olivier Frapolli. Ça a occasionné un peu de frustration, parfois des mauvais choix, il surjouait. Il créait mais finissait peu. Les premiers mois, on se disait toujours il y a un potentiel mais concrètement pas grand-chose. Mais il est toujours resté dans le projet. Sur la deuxième partie de saison, il a commencé à être plus impactant. Il a été décisif, a mis des buts, provoqué des penaltys. Il a passé un palier et gagné en consistance. » Une première passe décisive le 23 janvier face au PFC et c’était parti, stats plus en raccord avec les espoirs (4 buts, 4 passes). Le staff lavallois a parfois dû lutter malgré tout contre une forme de relâchement, un tempérament qui réaffleurait : « On a beaucoup travaillé sur le langage corporel et sur être toujours très dur dans les duels offensifs. Mais Rémy a un bel avenir devant lui, il a en tout cas les qualités pour. » Une palette à étoffer : « Ne ferme pas les yeux quand tu fais une tête ! » À 21 ans, Labeau-Lascary est encore un jeune joueur, avec une marge de progression. « Il doit élargir sa palette de finisseur pour être vraiment un attaquant de très haut niveau, pointe Olivier Frapolli, resté en contact avec lui. Il n’a pas de jeu de tête et doit travailler son mauvais pied. » Will Still abonde avec humour : « On lui a dit à maintes reprises de ne pas fermer les yeux quand il fait une tête ! C’est un travail quotidien. Encore ce matin, il avait dix ballons à enchaîner pied gauche, ce n’est pas le pied gauche de Messi, mais ça avance. On le constate chaque jour à l’entraînement quand on travaille la finition, maintenant, il met 65-70 % des occasions. En début de prépa, c’était 35-40 %. On voit une nette évolution. C’est un super garçon, avec un vrai potentiel, qui a envie de travailler et d’aller loin. Et il a une famille qui l’aide. » Et avec un soupçon de malice, ou de métier, en plus, il n’aurait peut-être pas vu ses buts refusés à Monaco et Rennes et aurait sans doute marqué plus tôt son tout premier but en pro avec Lens. Intéressant, on sent un joueur travailleur et investi, qui progresse bien apparemment, ça devrait commencer à porter ces fruits, par contre j'ai des doutes sur cette phrase : Enfin, il est à l’aise dans le dribble et peut faire des différences individuelles Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dede62137 Posté(e) le 9 novembre Share Posté(e) le 9 novembre Il y a 2 heures, madjeje a dit : Rien de positif ?? Les mots sont durs tout de même, en tout cas il n’est pas moins bon que les autres (même si le niveau n’est pas terrible) sauf que lui a une grosse marge de progression. J'espère qu'il me donnera tort, quant à la grosse marge de progression je te trouve optimiste. J'ai pas vu grand chose indiquant ça. Ressortir du lot vu le néant en attaque chez nous c'est pas bien compliqué. Et son but à sainté franchement je le voyais le louper après son contrôle plutôt long Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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