Voban Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Sans l'Euro, la France aurait coulé. On peut dire merci à l'Euro d'avoir comprimé la hausse, que dis-je la flambée, de la facture énergétique. On peut dire également merci à l'Euro pour avoir évité à la France d'être complètement décrédibilisée en raison de ses déficits abyssaux. L'Euro peut être critiqué, il n'a pas tenu toutes ses promesses certes (n'oublions pas que la BCE est encore une banque jeune, on pourra faire un bilan plus global des apports et des limites sur le long terme) mais lui regretter notre pauvre franc ridicule qui était en dévaluation quasi-constante, c'est une ineptie. Pas si l'on considère notre balance commerciale qui en France penche nettement à l'export. Nombre d'entreprise souffre de l'Euro et l'on en vient à faire comme les grandes entreprises industrielles allemandes qui fabriquent leur pièces à l'est avant de les importer chez eux pour profiter de la monnaie. Il en avait déjà pris l'habitude avec leur ancienne monnaie plus forte que le franc. Bon je schématise vulgairement. Je ne critique pas cette méthode, mais il ne faut pas nier qu'elle n'est pas sans conséquence et idéaliser l'Euro quand on voit la politique des taux appliqué par la BCE en ce moment.... j'ai un peu de mal à le faire avec autant de certitude que toi. Citer
Voban Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 On a créé l'europe pour résister économiquement face aux USA. ah bon?! :huh: Mais t'entend quoi par resister? Les usa sont notre premier partenaire commercial.... Dans une économie mondialisée, le poids de l'économie dite "transatlantique" est dominant : les pays membres de l'Union européenne et les Etats-Unis produisent ensemble 60% du PIB (produit intérieur brut) mondial, assurent 40% du commerce mondial et 62% du stock des investissements directs.Malgré les tensions périodiques, la relation transatlantique reste l'un des principaux axes des relations extérieures de l'Union. Les flux commerciaux entre l'Union et les Etats-Unis s'élèvent à environ 1,7 milliard d'euros par jour, chacun étant le premier partenaire commercial de l'autre. L'Union européenne est la cible privilégiée des investissements directs américains, mais également le premier investisseur aux Etats Unis. Selon la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, dans le rapport d'Axel Poniatowski publié en 2005, l'Europe et les Etats-Unis, bien que concurrents sont des partenaires essentiels. puls de détails si tu as le courage : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dos...rtenariat.shtml Citer
Voban Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 * 29,1 % de la population a moins de 20 ans*.* Proportion plus forte dans le nord du département où fréquemment le taux avoisine 30 à 35 % de la population totale, et à Clichy-sous-Bois où il atteint 38,6 %. * INSEE, estimations localisées de population au 01.01.2003. Données provisoires Source : Chiffres-clés de la région Île-de-France, Insee, 2005 / INSEE recensement 1999 Je relève juste un truc rapidos : 30% de la population de moins de 20 ans dans un département qui est selon tes chiffres détient la moyenne des revenus les moins imposable (ce qui n'est pas une surprise). Je rejoins ce que je disais la dernière fois, moi si j'ai pas d'argent pour elever mon gosse ben j'en fait pas. Je préfère m'en passer que de le mettre en difficulté. A qui la faute? au parents ou à l'état? Citer
GoldDevil Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Pas si l'on considère notre balance commerciale qui en France penche nettement à l'export. Nombre d'entreprise souffre de l'Euro et l'on en vient à faire comme les grandes entreprises industrielles allemandes qui fabriquent leur pièces à l'est avant de les importer chez eux pour profiter de la monnaie. Il en avait déjà pris l'habitude avec leur ancienne monnaie plus forte que le franc. Bon je schématise vulgairement. Je ne critique pas cette méthode, mais il ne faut pas nier qu'elle n'est pas sans conséquence et idéaliser l'Euro quand on voit la politique des taux appliqué par la BCE en ce moment.... j'ai un peu de mal à le faire avec autant de certitude que toi. Mouais, notre balance commerciale a souffert de l'Euro, c'est vite dit : * Certes, ça a pénalisé la compétitivité-coût de nos entreprises et in fine nos exportations, mais n'oublions pas non plus que ce que l'euro nous a fait perdre d'un côté, on l'a récupéré en partie de l'autre puisque l'euro fort a limité la hausse des côuts de l'énergie et donc des importations (avec notre franc on était dans la merde de ce côté-là) * Nos principaux partenaires commerciaux sont des pays de la zone euro, donc là l'euro n'a aucune incidence dans ses échanges-là. * Si l'Allemagne a une meilleure balance commerciale que nous, c'est surtout grâce à 1) leur spécialisation géographique (ils sont plus orientés vers les marchés émergents, grâce à leurs machines-outils), 2) leur spécialisation sectorielle (les machines-outils là encore, marché super dynamique) et 3) leur politique salariale de ces dernières années (depuis Schröder) qui fait qu'un salarié allemand coûte bien moins qu'un salarié français à une entreprise aujourd'hui, ce qui favorise les exportations allemands mais a rendu leur marché et leur consommation intérieurs complètement atones... Or, une consommation allemande en panne, ça limite leurs importations (bon pour la balance commerciale) et ça pénalise les exportations et la balance commerciale de qui ? Du premier fournisseur de l'Allemagne, ah bah merde c'est la France ! L'Espagne, le RU, les Etats-Unis ont été considérés comme des modèles au niveau de leur croissance ces dernières années, et pourtant, leur balance est encore plus déficitaire que la nôtre ! Citer
lolorcl Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Tu veux remettre dix balles dans le jukebox tizotte :D Seb au moins tu reconnais ton erreur, donc les gens peuvent omprendre que tu te sois emballé, t'inquietes pas ils te catalogueront pas...enfin j'espere ;) Pas comme moi qui est catalogué en tant qu'arbitre pourri et corrompu :D Citer
GoldDevil Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 C'est bon pas la peine de prendre la mouche. :lol: Citer
Scouser Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Pas comme moi qui est catalogué en tant qu'arbitre pourri et corrompu :D En même temps c'est justifié :P Citer
Invité Tagota Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Ils vivent bcp moins "comme au bled" que les asiats ne vivent comme en Asie, alors là aucune comparaison possible niveau non-intégration absolue. Comme quoi on peut donner aussi l'illusion de s'intégrer et fouler aux pieds toutes les valeurs et la culture de la France... Remarque tout a fait pertinente. On entend souvent dire les asiatiques sont discrets, ils n'en sont pas pour autant totalement intégré. Personne ne comprend le restaurateur chinois quand il récapitule sa commande. :lol: Et n'oublions pas que s'intégrer signifie abandonner sa culture. Cela sera complètement ridicule. Citer
Invité Tagota Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 (modifié) moi j'ai plus le courage de lire je rend les armes vous avez gagné!!!les siffleurs sont des pauvres malheureux, la france devrait avoir honte de donner des aides insuffisantes à leur bonheur... Je declare forfait c'est trop chiant vos posts me gavent c'est trop long!!! Voila pourquoi tu comprennais pas nos posts, tu les as jamais lu en fait :lol2: Modifié le 18 octobre 2008 par Tagota Citer
Invité Denis974 Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 (modifié) Le point de vue de Platini, assez étonnant. L'affaire de la Marseillaise sifflée au Stade de France lors du match France-Tunisie n'en finit pas d'alimenter les débats. Ce matin, dans les colonnes du Parisien, le président de la fédération française de football Jean-Pierre Escalettes indiquait "Je ne me sens pas capable d'évacuer un stade" . Michel Platini, président de l'union européenne de football (UEFA) estime lui dans un entretien au journal Le Monde, que ces sifflets ne sont pas une insulte. «Une fois encore, le football est pris en otage par le monde politique car cette histoire de sifflets est devenue une affaire politique qui n'a rien à voir avec le sport», réagit Michel Platini. «Il y a trente ans, quand je jouais avec l'équipe de France, La Marseillaise était sifflée sur tous les terrains, a-t-il ajouté. Mais à l'époque, les politiques ne s'intéressaient pas au football et ça ne choquait personne (...). Ces sifflets ne constituaient pas «une insulte à la France mais simplement des manifestations contre un adversaire d'un soir». A la question : "Quand vous êtiez joueur, la chantiez-vous avant les rencontres ?", Platini répond par la négative. "Je n'ai jamais chanté la Marseillaise. Même si je trouvais que c'était le plus bel hymne du monde, et que je le fredonnais de temps en temps, je n'ai jamais pu me résoudre à le chanter avant un match car c'est un chant guerrier. et que, pour moi, un match de foot c'est un jeu et pas la guerre." Remarquez la dernière citation en gras, c'est exactement ce que j'ai dit plus haut... Chant guerrier, et le foot c'est pas la guerre. Modifié le 18 octobre 2008 par Denis974 Citer
Jack Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 çà ne m'étonne pas de Platini. A son époque on sifflait la Marseillaise sur tous les terrains, même en France ? A vérifier......Je me demande quand même quelle aurait été sa réaction s'il avait assisté au match au SDF. De toute façon je n'aime pas le personnage donc ce qu'il dit je m'en balance un peu... :63: Citer
Joker Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 çà ne m'étonne pas de Platini. A son époque on sifflait la Marseillaise sur tous les terrains, même en France ? A vérifier......Je me demande quand même quelle aurait été sa réaction s'il avait assisté au match au SDF. De toute façon je n'aime pas le personnage donc ce qu'il dit je m'en balance un peu... :63: Idem , je le trouve grotesque et à la rue surtout sur son idée d'arbitre à 5 .. :rolleyes: Citer
Voban Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Remarquez la dernière citation en gras, c'est exactement ce que j'ai dit plus haut... Chant guerrier, et le foot c'est pas la guerre. un match de foot c'est la guerre en temps de paix. Citer
Invité Denis974 Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Un excellent article-reportage du Monde (merci Lmarco pour le lien). C'est un reportage sur une classe où il y a un débat sur les sifflets de mardi soir. Je cite ce passage révélateur : "C'est comme (Hatem) Ben Arfa, poursuit Maher, c'est un traître, il aurait dû jouer avec son pays." "Je l'ai eu comme élève dans une autre école, lui répond M. Tchicaya, il est comme toi, il est né ici." Un autre garçon, Ismaël, s'adresse à son camarade : "Et si toi tu étais footballeur et que la France te sélectionnait, t'irais ?" Maher : "Oui ! Mais je ne jouerais pas contre mon pays !" Pourtant, quand Thierry Henry a marqué, Maher s'est levé, a applaudi, sauté, crié de joie : "Ouais, mais ça ne veut pas dire que je suis français." Iptissem enchaîne : "C'est débile ! C'est un peu de toi que tu as sifflé." Anissa, aussi, a hué. Elle ne regrette rien. "Mais ça ne veut pas dire que je suis raciste des Français", clame-t-elle. "Je ne suis pas française, souffle Anissa. Si, de nationalité." Elle hésite, silence dans la classe. "J'en sais rien. Je ne sais pas ce que je suis. Je veux me considérer comme une Française, mais dès qu'on me traite de sale Arabe, ça me perturbe, ça me travaille." Sahra lui vient en aide. "On se sent plus français quand on est au bled, argue la jeune fille, parce que, là-bas, on nous prend pour des immigrés. Mais, ici, on est des Arabes." Anissa : "C'est vrai, on ne sait pas d'où on vient : t'es d'ici, de là-bas, nous sommes un peu de nulle part." Citer
Invité Denis974 Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 un match de foot c'est la guerre en temps de paix. Le jeu, le sport sont symboliquement des combats, et donc la guerre, on est d'accord. Pas la peine d'en rajouter avec le sang impur, à mon humble avis. Et la différence avec la guerre, c'est que l'arbitre est censé empêcher que tu casses la jambe de ton adversaire... Citer
Invité Denis974 Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Idem , je le trouve grotesque et à la rue surtout sur son idée d'arbitre à 5 .. :rolleyes: Autant sur l'arbitrage, je le trouve chiant à refuser la vidéo par préjugé, autant dans cette affaire, je trouve qu'il a raison sur deux points : le monde politique a récupéré l'affaire à un point inimaginable - mercredi, on ne parlait que de ça dans tous les médias, et tout le monde y est allé de son commentaire - et La Marseillaise est un chant sanguinaire un peu fort pour cette guerre symbolique qu'est un match de foot... Citer
Invité Denis974 Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 çà ne m'étonne pas de Platini. A son époque on sifflait la Marseillaise sur tous les terrains, même en France ? A vérifier......Je me demande quand même quelle aurait été sa réaction s'il avait assisté au match au SDF. De toute façon je n'aime pas le personnage donc ce qu'il dit je m'en balance un peu... :63: Au fait, je crois bien qu'il était là mardi soir au SDF, j'ai vu une photo dans Le Monde où il est à côté de Laporte et Bachelot... à vérifier. Citer
Lmarco Posté(e) le 18 octobre 2008 Auteur Posté(e) le 18 octobre 2008 Tiens, je suis retombé sur le discours de Philadelphie d'Obama. Toutes proportions gardées (surtt sur l'esclavage, forcément) et sans relancer des débats de 40 pages, qq passages qui parleront p-e à certains... Ca colle un peu à notre débat en tout cas. Mon but n'est pas ici de débattre du bien fondé de ce discours au regard de la situation US ou du duel McCain/Obama... Je laisse juste l'attaque pour resituer, après extraits : Le texte commence par une citation de la Constitution adoptée en 1787 : « Nous le peuple, en vue de former une union plus parfaite ». Il y a deux cent vingt et un ans dans une salle qui se trouve toujours de l’autre côté de la rue, un groupe d’homme s’est réuni et avec ces mots simples, a inauguré l’improbable expérience de la démocratie en Amérique. [...] Bien sûr la réponse à la question de l’esclavage était déjà inscrite dans la Constitution, une Constitution qui avait en son cœur l’idéal de l’égalité des citoyens devant la loi., une Constitution qui promettait au peuple liberté et justice et une union qui pourrait être et devrait être perfectionnée sans cesse. Et cependant les mots sur le parchemin ne seront pas suffisants pour délivrer les esclaves de leurs chaînes, ni assurer aux hommes et aux femmes de toute couleur et de toute confession tous leurs droits et leurs devoirs de citoyen des Etats-Unis. Il faudra un long temps de générations successives d’Américains qui désiraient jouer leur rôle – par les protestions et les luttes, dans les rues et devant les tribunaux, au travers d’une guerre civile et par la désobéissance civile, et toujours au prix de grands risques, comblent le fossé entre les promesses de nos idéaux et la réalité de leurs temps. Ceci est une des tâches que nous avons mis en avant au début de cette campagne : poursuivre la longue marche de ceux qui nous ont précédés, une marche pour une Amérique plus juste, plus libre, plus solidaire, et plus prospère. J’ai choisi de me présenter à la présidence à ce moment de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons faire face aux défis de notre temps sans que nous ne les résolvions tous ensemble – sans que nous ne perfectionnions notre union en comprenant que nous pouvons avoir des histoires différentes mais que nous avons des espoirs communs ; que nous pouvons ne pas nous ressembler et que nous pouvons ne pas venir du même endroit, mais que nous voulons tous aller dans la même direction- vers un avenir meilleur pour nos enfants et nos petits enfants. [...]Mais je crois que la race est une question que notre pays ne peut se permettre d’ignorer en ce moment. Nous ferions la même faute que le Révérend Wright a commise avec ces sermons offensants pour l’Amérique, faits de simplismes et de stéréotypes amplifiant l’aspect négatif au point de déformer la réalité. Le fait est que les commentaires qui ont été faits et les questions venues à la surfaces ces dernières semaines reflètent les complexités raciales dans ce pays sur lesquelles nous n’avons jamais travaillé- une part de notre union, que nous devons perfectionner maintenant. Et si nous fuyons maintenant, si nous restons simplement sur nos positions , nous ne serons jamais capables de nous unir et de résoudre les défis comme le système de santé, ou d’éducation, ou la nécessité de trouver de bons emplois pour chaque Américain. Comprendre la réalité exige de se rappeler comment nous en sommes arrivé là. Comme William Faulkner l’a écrit une fois : « Le passé n’est pas mort et enterré. En fait, il n’est même pas passé ». Nous n’avons pas besoin de raconter ici l’histoire de l’injustice raciale dans ce pays. Mais nous avons réellement besoin de nous rappeler que beaucoup de disparités qui existent aujourd’hui dans la communauté africaine Américaine proviennent directement des inégalités passées depuis les premières générations qui ont souffert du brutal héritage de l’esclavage et de Jim Crow. [...] Ce qui est remarquable, ce n’est pas combien ont échoué devant la discrimination, mais plutôt combien d’hommes et de femmes ont surmonté les obstacles ; combien ont été capables d’ouvrir un chemin à travers ces obstacles pour ceux qui comme moi sont venus après eux. Mais pour tous ceux qui creusé leur chemin bec et ongles pour obtenir une part du rêve américain, il y en a beaucoup qui n’y sont pas arrivé - ceux qui ont été vaincus d’une manière ou d’une autre par la discrimination. Cet héritage de la défaite a été transmis aux nouvelles générations, ces hommes et ces femmes de plus en plus jeunes que nous voyons debout au coin des rues ou s’étiolant dans nos prisons, sans espoir, sans projets pour l’avenir. Même pour les noirs qui ont réussi, la question de la race et le racisme continuent de définir leur vision du monde. Pour les hommes et les femmes de la génération du Révérend Wright, les souvenirs de l’humiliation, les doutes et la peur n’ont pas disparu, ni la colère et l’amertume de ces années-là. Cette colère ne s’exprime peut être pas en public, devant les travailleurs ou les amis blancs. Mais elle s’entend chez le coiffeur ou autour de la table. Parfois, cette colère est exploitée par des politiciens qui cherchent à capter des voix par les divisions raciales ou pour faire oublier leurs propres échecs. [...] Cette colère n’est pas toujours productive ; en vérité, elle détourne trop souvent l’attention de la solution des vrais problèmes ; elle nous empêche de faire face à notre propre complicité avec notre condition et écarte la communauté Africaine Américaine des alliances nécessaires à un changement réel. Mais la colère est réelle ; elle est puissante et la repousser, la condamner sans en comprendre les racines, sert seulement à creuser le fossé d’incompréhension qui existe entre les races. [...] Les politiciens exploitent constamment la peur de la criminalité à leurs propres fins électorales. Les hôtes des débats télévisés et les commentateurs conservateurs ont construit leur carrière entière en mettant en avant des faits de racisme tandis qu’ils récusaient les discussions légitimes sur l’injustice raciale et l’inégalité, comme du simple politiquement correct ou du racisme inversé. De la même façon que la colère noire souvent s’est montrée contreproductive, ces ressentiments des blancs ont détourné l’attention des réels coupables de la pression sur les classes moyennes.- une culture d’entreprise sévit avec ses pratiques comptables douteuses , et son avidité à courte vue ; et Washington dominé par les lobbyistes et les intérêts particuliers. Et pourtant, repousser les ressentiments des Américains blancs,les stigmatiser comme mal orienté et même racistes,sans reconnaître qu’ils sont enracinés dans des soucis légitimes - cela aussi approfondit la division raciale et bloque le chemin de la compréhension. [...] Pour la communauté africaine américaine, cette voie signifie assumer le fardeau de notre passé sans devenir les victimes de notre passé. Cela signifie continuer à insister pour une justice totale dans chaque aspect de la vie américaine. Mais cela signifie aussi lier nos revendications particulières – pour une meilleur assistance médicale et de meilleures écoles et de meilleurs emplois - aux plus larges aspirations de tous les Américains- la femme blanche qui lutte pour briser le plafond de verre , l’homme blanc qui a été licencié ;l’immigrant qui essaie de nourrir sa famille .Ce qui signifie prendre la pleine responsabilité de nos propres vies –en demandant plus à nos pères, en passant plus de temps avec nos enfants , en leur lisant , en leur enseignant que quels que soient les défis et les discriminations qu’ils rencontreront dans leur vie , ils ne doivent jamais succomber au désespoir ou au cynisme .Ils doivent toujours croire qu’ils peuvent écrire leur propre destin. [...]Dans la communauté blanche, la voie vers une plus parfaite union signifie reconnaître que ce qui fait souffrir la communauté noire américaine n’existe pas seulement dans l’imagination du peuple noir, mais que l’héritage de la discrimination - et les habituels incidents de la discrimination quoique moins flagrants que dans le passé - sont réels et doivent être pris en compte. Non juste par des mots, mais par des actes - en investissant dans nos écoles et dans nos communautés ; en renforçant nos lois sur les droits civils et en assurant l’équité dans notre système de justice criminelle ; en donnant à cette génération les moyens de s’élever qui furent refusés aux précédentes générations. Cela exige de chaque Américain de se rendre compte que vos rêves ne se font pas aux dépens mes rêves ; qu’investir dans la santé, la sécurité sociale, et l’éducation des enfants noirs, bruns et blancs aidera à la prospérité de l’Amérique. [...] Trouvons le lien commun que nous avons tous et que nos politiques reflètent également cet esprit. Car nous avons le choix dans ce pays. Nous pouvons accepter une politique qui nourrit la division, et le conflit, et le cynisme. Nous pouvons concevoir la race comme un spectacle- comme lors du procès de O.J.Simpson - ou un naufrage tragique comme pour les suites de Katrina, ou comme un faits divers pour les journaux télévisés de la nuit. Nous pouvons passer les sermons du Révérend Wright sur toutes les télévisions et en parler jusqu’à l’élection, et faire que la seule question de cette campagne soit de savoir si le peuple américain pense ou non que j’ai pu avoir de la sympathie pour ses discours les plus offensants. [...] Nous pouvons faire cela. Mais si nous le faisons, je peux vous dire que lors des prochaines élections, nous parleront d’autres sujets de diversion. Et puis encore d’un autre. Et encore d’un autre. Et rien ne changera. C’est un choix. Ou bien, maintenant, dans cette élection, nous pouvons nous rassembler et dire : « pas cette fois-ci ». Cette fois-ci nous voulons parler des écoles qui s’effondrent, qui volent l’avenir des enfants noirs, blancs, asiatiques, hispaniques et indigènes. Cette fois-ci nous voulons rejeter le cynisme qui prétend que ces enfants ne peuvent pas apprendre ; que ces enfants qui ne sont pas comme nous, sont le problème de quelqu’un d’autre. Les enfants de l’Amérique ne sont pas ces enfants, ce sont nos enfants, et nous ne voulons pas les laisser en arrière dans l’économie du 21ème siècle. Pas cette fois-ci. [...] Et là tout à coup je pense à Laporte quand il parle, choc des extrêmes :lol: Citer
GoldDevil Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Ah ça y est, Lmarco a mis une bannière pro-Obama en signature. Avant c'était la bannière RSF pour le boycott des jeux. Quel conformisme :P Citer
Jack Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 J-17 et on saura. Obama est largement en tête dans les sondages je crois... J'espère qu'il passera, l'Amerique a plus a gagner avec lui qu'avec McCain. Au passage, le clip de Madonna "Get Stupid", qui classe McCain parmi des dictateurs tels Hitler. ici Madonna a entre autres pour ami Michael Moore, auteur de Fahrenheit 9/11. Citer
Invité Denis974 Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 J-17 et on saura. Obama est largement en tête dans les sondages je crois...J'espère qu'il passera, l'Amerique a plus a gagner avec lui qu'avec McCain. Au passage, le clip de Madonna "Get Stupid", qui classe McCain parmi des dictateurs tels Hitler. ici Madonna a entre autres pour ami Michael Moore, auteur de Fahrenheit 9/11. Elle compare vraiment McCain à Hitler ? J'ai beau être plutôt pour Obama, je trouve qu'elle déconne grave... Citer
Lmarco Posté(e) le 18 octobre 2008 Auteur Posté(e) le 18 octobre 2008 Ah ça y est, Lmarco a mis une bannière pro-Obama en signature. Avant c'était la bannière RSF pour le boycott des jeux. Quel conformisme :P Infanticide de la Fofana connexion, vu que le Highlander a survécu aux autres et qu'il n'en reste plus qu'un :( Je voulais une sign' NBA mais rien qui me plaisait totalement, celle sur Obama je la trouvais sympa, ça me permet de changer et réduire un peu la hauteur :thumbsup: Citer
Jack Posté(e) le 18 octobre 2008 Posté(e) le 18 octobre 2008 Disons qu'elle a l'habitude dans ses clips de montrer un groupe de "méchants" en opposition avec un groupe de "gentils" (voir le clip d'American Life version non censurée) Elle déconne grave ? Je sais pas mais elle n'a en tout cas pas peur de prendre position. Elle a dailleurs sorti un "suck George Bush's dick" dans la version live de "I love New York". Madonna on l'aime ou on l'aime pas ! Je crois dailleurs que çà a fait (et çà fait toujours) polémique le fait qu'elle ait mis McCain avec Hitler dans les "bad guys"... Ah et puis lors d'un récent concert aux USA elle a aussi traité Sarah Palin de pu*e., sur ce coup là elle n'a pas tort. Citer
arno74 Posté(e) le 19 octobre 2008 Posté(e) le 19 octobre 2008 Le point de vue de Platini, assez étonnant. Remarquez la dernière citation en gras, c'est exactement ce que j'ai dit plus haut... Chant guerrier, et le foot c'est pas la guerre. Ah ben si le grand maitre a parlé je m'applatis face contre Terre... C'est sur que si le roi des footballeurs parlent il a forcemment raison!!! Mais bizarre que Fernandez et Di Meco disent sur Rmc car leur epoque on ne sifflait jamais les hymnes... Pourtant je suis pas sur j'ai un gros doute mais on parlé pas du carré magique PLATINI-Giresse-Tigana-FERNANDEZ Ca devait etre Patrick Hernandez, j'ai confondu, il devait jouer avec sa canne en chantant born to be alive... De plus, un mec aussi retrograde que Platini (que j'ai eu fut un temps apprecié) ce qu'il peut dire je m'en tamponne le coquillard, un mec qui voulait prendre la releve de Johansson car celui ci etait trop vieu et ne voulait pas faire aller l'UEFA de l'avant...alors que lui fait pire!!! De plus je suis sur qu'en cherchant des les archives on risque de le voir chanter la Marseillaise...ou alors c'etait l'air de la pub Fruité... Citer
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