Bon, je me décide à publier un petit résumé du déplacement même si je suis encore crevé.
Départ de chez moi 3 h du matin pour arriver à l'aéroport de Barcelone et à ma grande surprise: une vingtaine de Lensois (qui ne voyagent pas ensembles) attendent de monter dans l'avion.
Arrivée à Séville début d'après-midi, j'enfile mon écharpe autour du cou sous les 30 °C pour rejoindre les quelques supporters lensois déjà présents au point de départ du cortège. Je fais la connaissance de supporteurs lensois venus de Bordeaux et du Pays-Basque. Certains racontent qu'ils ont dû chercher la bonne combine pour trouver des vols par cher depuis la France. D'autres ont dépensé leur budget vacances.
Après une petite visite dans le centre de Séville rempli de Lensois, retour au point de rencontre où la température a augmenté avec l'arrivée de beaucoup de Lensois, certains déjà bien ronds (dédicace au type qui a décidé de déchirer sa place en mille morceaux avant le match).😁
Départ du cortège vers 18 h encadré par la police nationale espagnole dans une superbe ambiance. Pour l'anecdote, l'Équipe écrit : ''Il y a tellement de travaux en ce moment autour du stade Sanchez-Pizjuan qu'il était écrit qu'une bonne perceuse serait indispensable.'' En effet, tellement de travaux que la route du cortège était beaucoup plus longue que le chemin emprunté habituellement.
Je ressens un certain émerveillement autour de moi, comme des gosses qui n'avaient plus reçu de jouets à Noël depuis des années. Tellement peut-être que certains ont découvert que la police espagnole ne rigole pas (coup de matraque, poussettes, ...). Beaucoup d'extase chez moi aussi puisque j'ai commencé le cortège tout devant et j'étais parmi les derniers à arriver au stade, sans m'en rendre compte 😁
Une fois arrivé au stade, une longue attente dans la chaleur avant de pouvoir rentrer dans le parcage parmi les derniers. Assez déçu de l'ambiance (Aucun drapeau autorisé, pas de mégaphone pour les Tigers, du coup très compliqué de coordonner les chants sous le bruit des Sévillans.
Dès l'ouverture du score de Séville aussi tôt dans la partie, j'ai cru qu'on allait s'effondrer comme contre Monaco. Très content de la perf de l'équipe et mention spéciale à Kévin Danso qui est resté plus longtemps devant le parcage à la fin du match. Si Wahi pouvait débloquer son compteur, certain que ça lancera sa saison !