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West'ier

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Tout ce qui a été posté par West'ier

  1. Encore une bonne nouvelle pour Joseph > https://www.lepoint.fr/societe/arnaud-lagardere-va-perdre-le-controle-absolu-du-groupe-herite-de-son-pere-28-04-2021-2424072_23.php
  2. Magnifique !
  3. Joseph Oughourlian, le discret patron d'Amber Capital Impassible créateur du fonds Amber Capital, Joseph Oughourlian a bousculé Lagardère et Vivendi, et le paysage médiatique français. Depuis Londres, ce discret financier fan de foot prône un capitalisme transparent. Frais et dispo. Aux premiè­res heures de la matinée de ce mardi 30 mars, Joseph Oughourlian sirote son jus de fruit bio et savoure l’instant. Assis à son bureau, dans sa maison de South Kensington, le quartier huppé de Londres, le patron du fonds Amber Capital observe à distance la transformation de l’industrie française des médias. "Une recomposition logique, selon lui, car les vieux médias fonctionnent sur des modèles qui ne sont plus soutenables." La veille, Arnaud Lagardère, patron du groupe éponyme, a remercié le PDG de sa filiale Hachette, numéro 3 mondial de l’édition… après dix-huit ans de collaboration. Ce départ marque le début d’un grand chambardement, de Lagardère à Vivendi, de TF1 à Canal+, de RTL à Europe 1… Et Joseph Oughourlian, 49 ans, est celui par qui tout a commencé. Contrôle total Bien sûr, l’homme d’affaires est moins présent sur la scène médiatique qu’au printemps 2020, quand il menait la mère de toutes les batailles pour prendre le contrôle de Lagardère. Aujourd’hui, c’est à l’Espagne qu’il consacre l’essentiel de son énergie. Depuis le 1er janvier et son arrivée à la présidence du groupe Prisa, propriétaire du quo­tidien espagnol El Pais et actionnaire du Monde, il partage son temps entre Madrid et sa maison londonienne. Les restrictions de déplacements limitent pour l’heure ses voyages en France, où il a fait trembler quelques conseils d’administration et poussé plusieurs patrons vers la sortie. Les dirigeants de Lactalis, Nexans, Solocal ou Suez en gardent un souvenir doux-amer. Regard sombre, lunettes sévères aux grosses montures noires, mâchoire carrée… Que ce soit en français, en anglais, en italien ou en espagnol, langues qu’il parle parfaitement, l’homme d’affaires est économe de mots. Il semble maîtriser son expression externe autant que ses sentiments intérieurs. "Il donne l’impression d’un contrôle très fort, dit un proche. Il n’a pas la parole gratuite. Ce qui l’intéresse, c’est l’action efficace, donc discrète." Deux affaires d’importance le lient encore à l’Hexagone : il y a d’abord l’avenir du groupe Lagardère, dont il possède près de 20 % et où il a conclu un pacte avec Vivendi, principal actionnaire avec 26,6 % des parts. C’est de loin "le combat le plus violent" qu’il ait eu à mener. Une bataille de quatre ans au cours de laquelle Lagardère a multiplié les procédures au pénal et devant l’Autorité des marchés financiers (AMF) contre Amber Capital, tour à tour qualifié de fonds vautour, d’actionnaire activiste, de capitaliste sauvage… "Nous nous revendiquons comme des actionnaires actifs, attachés aux bonnes normes de gouvernance, et nous fonctionnons ainsi depuis quinze ans, bien avant la mise en place des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance." A plusieurs reprises, il a craint de mener la bataille de trop, celle qui risquerait d’entraîner la chute de sa société et de l’équipe qui l’accompagne depuis quinze ans, avec des hauts et des bas. Ancien patron de la société d’investissement Eurazeo, Patrick Sayer a connu l’homme dans les deux situations, à quelques années d’intervalle. Il a fait sa connaissance à New York, peu après la création d’Amber capital, en 2005, spin-off de la Société générale, où Joseph Oughourlian, diplômé de Sciences-Po et d’HEC, avait fait sa première partie de carrière. A 33 ans, il se retrouvait à la tête d’un fonds gérant plus de 6 milliards d’actifs, depuis ses bureaux somptueux sur Park Avenue. Et parmi ses participations : Eurazeo. "A la différence des investisseurs obsédés par les résultats, il ouvrait le dialogue sur les perspectives de long terme, raconte Patrick Sayer. Il nous amenait à nous interroger sur le sens de notre action, j’étais demandeur de nos rencontres." La crise financière de 2008 a bien failli avoir raison des ambitions du jeune prodige de la finance. Beaucoup de clients sont partis. "Quand je l’ai revu, se souvient l’ex-patron d’Eurazeo, il occupait un petit bureau sinistre depuis lequel il gérait moins d’1 milliard d’actifs, et l’homme était le même, modeste." Combats de valeurs Joseph Oughourlian et son équipe ont ensuite connu une décennie terrible. Il a déménagé le siège d’Amber en Europe en 2012, réparti entre Londres et Milan. C’est là que se trouvait l’essentiel de ses investissements. "Et nous avons beaucoup souffert de l’euroscepticisme des Américains, reconnaît-il. Avec le recul, ce n’était pas le meilleur des choix, mais nous nous en sommes bien sortis." Amber Capital est alors devenu le spécialiste de la gouvernance, désormais au cœur de tous ses combats. Quand il a voulu, en mai 2020, prendre d’assaut Lagardère, lors de son assemblée générale, et proposer de nouveaux administrateurs, Joseph Oughourlian a mobilisé ses anciennes relations d’affaires, Patrick Sayer en tête. Nom de code du projet : Stronger Lagardère 2020. Il a aussi rallié Brigitte Taittinger, administratrice de Suez, dont il avait pourtant bousculé le conseil, deux ans plus tôt et convaincu son directeur général, Bertrand Camus, de céder des actifs. "Joseph m’a expliqué ses revendications, explique-t-elle, et je ne me serais pas engagée sans la pertinence de la cause : l’absence de transparence vis-à-vis des actionnaires." Le patron d’Amber Capital y a cru jusqu’au bout : "Vivendi a fait la décision lors du vote à l’assemblée générale, à la dernière minute. Ils avaient peut-être une vision chevaleresque du capitalisme familial, mais ils ont changé d’avis avec l’arrivée de Bernard Arnault." Peu de temps après l’échec du putsch, Joseph Oughourlian a invité toute l’équipe qui l’avait accompagné dans un restaurant parisien. A chacun, il a offert une bouteille de champagne Taittinger grand cru cuvée Stronger Lagardère 2020. Engagement footballistique L’autre grande affaire, de cœur celle-là, le lie au RC Lens, légendaire club de foot des houillères, dont il est propriétaire depuis 2017 et qui vient de faire son retour fracassant en Ligue 1. Grand mystère que cette incursion dans le football français, si l’on ignore l’histoire et la personnalité de Joseph Oughourlian. Il n’en est pas à son premier investissement dans le ballon rond. En 2015, il a racheté le Millonarios de Bogota, club le plus titré de Colombie. Le fondateur d’Amber capital a une histoire particulière avec ce pays, celui de sa grand-mère. Il a repris le club en pleine débâcle "pour lutter contre l’escroc" qui le possédait. Il occupe à présent les premières places du championnat. L’histoire ressemble à celle du RC Lens. "C’est une rencontre essentielle dans ma vie, confie Gervais Martel, ancien président du club, qui est allé à Londres convaincre l’homme d’affaires d’investir. J’ai été chef d’entreprise, je lui ai expliqué mon parcours, je l’ai aidé à comprendre le fonctionnement du foot français." Le passage de témoin a duré quelques mois : "Dans une équipe, il faut un avant-centre et un gardien de but", illustre Martel. Joseph Ourghoulian a comblé les pertes, qui approchaient les 12 millions d’euros et continue d’investir : 18 millions d’euros dans le dernier mercato de joueurs. "C’est un investissement financier comme j’en fais régulièrement", assure l’intéressé. Mais pour Daniel Percheron, ancien président PS de la région Nord-Pas-de-Calais et administrateur du club, l’investisseur londonien est "tombé amoureux" du RC Lens, de ses supporters et du stade Bollaert : "Nous avons beaucoup de chance de l’avoir. Il a accepté de se compliquer la vie et de mettre la main à la poche." Connexions politiques En temps normal, le patron d’Amber vient très régulièrement à Bollaert et assiste aux matches des Sang et Or dans la tribune présidentielle, en compagnie des personnalités locales. Il est arrivé à Edouard Philippe, ancien camarade à Science-Po, de faire le déplacement. Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France et candidat à l’élection présidentielle, est un visiteur fréquent. "Ils s’entendent très bien, nous dînons parfois tous les trois ensemble", témoigne Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur de France à Londres, où ils ont fait connaissance. L’ex-collaborateur de François Hollande à l’Elysée décèle chez Joseph Ourghoulian "un grand pouvoir de séduction, comparable à celui d’un Emmanuel Macron ou d’un Alexandre Bompard." Lui qui a été patron de l’Autorité des marchés financiers salue également l’intuition de l’investisseur qui a su "racheter le club de Lens à la baisse et le porter à la hausse". L’homme d’affaires n’aime pas trop cette "résonance médiatique". Il parle plutôt des 28 000 supporters fidèles, privés de stade à cause de la crise sanitaire. Il loue "les valeurs ch’tis" des gens qui bossent : "Il n’y a pas de culture de super-héros dans cette équipe, mais une culture des mines, un esprit collectif que nous devons préserver." L’homme d’affaires est très loin de ses bases dans cette région où 40 % des moins de 25 ans sont au chômage, où 36 % de la population déclare moins de 10 000 euros de revenus par an. Atavisme multiculturel Lui a grandi dans les beaux quartiers parisiens. Il porte le nom de son grand-père, rescapé du génocide arménien, réfugié à Beyrouth où il dirigea la Banque du Liban de 1962 à 1983. Sa mère britannique était infirmière, son père libanais est un neuropsychiatre de renommée internationale. "Je suis français, de culture française, et pourtant je n’ai pas une goutte de sang français, comme diraient Romain Gary ou Manuel Valls", proclame-t-il. Mais il ne renie pas une forme d’atavisme. Discrètement, il s’est engagé pour la cause arménienne. Pour le Liban aussi. "Dès que je peux, je m’engage, confie-t-il. C’est peut-être l’effet de mes dix-sept ans passés aux Etats-Unis : il faut rendre à la société ce qu’elle vous a donné." Quand il vient à Lens, il en profite pour passer un ou deux jours sur place, loge à l’hôtel du Louvre-Lens et enchaîne les réunions avec l’équipe qu’il a lui-même mise en place. "Il percute vite", observe Gervais Martel. L’homme d’affaires s’est logiquement rangé dans le camp des réformateurs du foot tricolore. "Nous devons améliorer notre produit et régler le problème de désamour avec notre principal distributeur, Canal+", juge-t-il. Ses relations apaisées avec les dirigeants de la maison mère Vivendi et le camp Bolloré pourraient être utiles. Il n’a pas toujours été "avec eux", notamment dans les dossiers Gameloft ou Telecom Italia. Mais ils se rejoignent sur différents sujets. "Joseph est très pragmatique, comme nous, estime un membre de l’état-major. C’est un développeur qui a une vision industrielle." Fin janvier, Vivendi a racheté 9,9 % du capital de Prisa, dont il est le principal actionnaire avec près de 30 % des parts. "Nous nous sommes retrouvés autour d’une idée", commente le fondateur d’Amber, vantant l’histoire et les marques de l’entreprise madrilène, surendettée, mal gérée depuis le décès du fondateur en 2007 : la radio Cadena SER, le groupe d’édition Santillana, le quotidien El Pais ou les 20 % du holding du Monde. En tant que président non-exécutif, Joseph Oughourlian a poussé à la recomposition du management, sous le regard intéressé des dirigeants de Vivendi, qui peuvent imaginer ce que serait devenu Lagardère si Amber avait réussi son coup l’an dernier. Ou ce qu’ils pourraient envisager ensemble ces prochains mois. https://www.challenges.fr/high-tech/tacleur_759402
  4. West'ier

    [16] Jean-Louis Leca

  5. Badé à la fin "Cette année c'est la Ligue Europa !" ?
  6. Navas VS Farinez, c'est toute l'Amérique Latine qui sera devant son téléviseur.
  7. West'ier

    [21] Massadio Haidara

    RC Lens: vous pouvez l’appeler «Sadio» Haidara Auteur d’un but magnifique face aux Nîmois d’une reprise acrobatique, le Franco-Malien a donné la victoire et le sourire à tout un groupe qui l’adore. Et aime bien le chambrer aussi. Dans le vestiaire lensois, il n’est pas « Massadio ». Il est « Sadio ». Non, ce sobriquet ne lui a pas été dévolu en raison d’une hypothétique ressemblance d’efficacité offensive avec Sadio Mané. Mais si l’attaquant sénégalais de Liverpool a planté 187 buts dans sa carrière, ils ne sont pas nombreux dans la liste à pouvoir rivaliser esthétiquement avec celui inscrit par Massadio Haidara hier. À la 76e minute de jeu, le défenseur sang et or, à la lutte avec un Gardois sur corner, a ciselé un ballon déposé au cœur de la surface par Tony Mauricio. Un geste acrobatique parfaitement exécuté qui a scotché l’ensemble de ses équipiers. Ces derniers sont en effet plutôt habitués à le chambrer sur le manque de fiabilité de ses pieds tremblants dès qu’il s’agit de pénétrer dans la zone de vérité. Le 3 avril, face à Lyon (1-1), il avait par exemple manqué le ballon sur une demi-volée au deuxième poteau qui ne demandait qu’à aller fracasser le fond de la cage d’Anthony Lopes. En 201 matchs en professionnels, Haidara n’a trouvé le chemin des filets qu’à trois reprises. Le gaucher avait même dû attendre son 166e match en carrière pour connaître cette joie. C’était face à Sochaux la saison dernière en L2 (4-0). Du pied droit. Ce qui lui avait déjà valu quelques vannes bien senties. Sa première réalisation en L1, c’était le 21 mars dernier à Strasbourg (1-2), du genou gauche. Presque sans le faire exprès. Alors, forcément, il avait gentiment repris une saillie taquine du côté de la Gaillette. « Maintenant, il ne va plus pouvoir se faire chambrer, s’est marré Franck Haise. Quand c’est la première fois, ça peut être un hasard. Mais quand cela se renouvelle, ce n’est plus le cas. C’est bien que des garçons comme lui soient récompensés et mis en lumière. C’est une personne humble, discrète, travailleuse. Il répond toujours présent. C’est chouette que ce soit Sadio qui nous donne cette victoire. » Sous contrat jusqu’en 2023 Dans la foulée, Yannick Cahuzac y alla lui aussi de son compliment : « Ce but est incroyable. Je suis très heureux pour lui. Sadio est un mec en or. » Car au-delà des rires, Massadio Haidara est un élément très respecté au sein du groupe artésien. Sa parole est rare mais très écoutée. Arrivé à l’été 2018, il a récemment étiré son contrat jusqu’en juin 2023. « Je suis content d’être ici, disait-il après sa prolongation en février. Je vois mon avenir dans le club. L’année se passe bien. Tous les facteurs sont réunis pour que je puisse m’épanouir. » Et si en plus « Sadio » parvient désormais à claquer des frappes en ciseaux…
  8. Par contre Benjamin André sera bien suspendu contre nous ?
  9. Le fils Haise est chaud comme la braise aussi ! (à noter aussi la présence de Charles Boli)
  10. Il l'a pas loupé.
  11. West'ier

    [16] Jean-Louis Leca

    https://www.rclens.fr/fr/news/interview-leca-100e-match-rclens-20210425
  12. Moyenne d'âge du banc lensois : 21 ans.
  13. Benrahou pas convoqué, remplacé par Duljevic. Briançon et Cubas forfaits comme annoncé. On va quand même pas prendre un but de Nolan Roux ?
  14. Déjà absent lors du match nul face à Strasbourg (1-1), Andrés Cubas est de nouveau forfait pour affronter le RC Lens, ce dimanche à 15h pour le compte de la 34e journée de Ligue 1. Touché à la cuisse, l'international paraguayen ne s'est pas entraîné de la semaine. C'est une séance légère à laquelle ont eu droit les Crocos ce vendredi matin à base de footing, quelques exercices comme le jeu du taureau et une séance spécifique pour les attaquants. Outre le milieu de terrain, Pablo Martinez, Anthony Briançon et Clément Depres se trouvaient également à l'infirmerie et sont indisponibles pour cette rencontre. https://www.objectifgard.com/2021/04/23/la-minute-sport-les-indiscretions-sportives-de-ce-vendredi-23-avril/
  15. Leur site ne fonctionne même plus, ils n'ont pas payé le prestataire ?
  16. West'ier

    Les jeunes

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