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Lmarco

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Tout ce qui a été posté par Lmarco

  1. L'UEFA réagit à la situation en Belgique : L’UEFA menace d’exclure les clubs belges de la Coupe d‘Europe L’UEFA ne badine pas avec la recommandation de notre Pro League de mettre directement un terme au championnat belge. Dans un document qui a été envoyé à toutes les fédérations, le président Ceferin menace même de ne pas autoriser "les clubs de pays qui arrêtent de façon prématurée et non justifiée leur championnat" d’accès aux Coupes d‘Europe. Son raisonnement : "Vu que la participation aux Coupes d’Europe est déterminée par les résultats sportifs obtenus au terme d’une saison complète, une fin de championnat prématurée laisserait planer un doute sur la réalisation de cette condition. L’UEFA se réserve le droit d’autoriser des clubs aux compétitions européennes de la saison 2020-2021, en se basant sur les règlements en vigueur."
  2. Il faut rappeler le contexte au passage, 29 journées sur 30 de la phase classique ont été jouées en Pro League et le Club Bruges avait 15 points d'avance. Ils renoncent donc surtout aux playoffs et aux descentes, en acceptant l'hypothèse d'une Pro League à 18 au lieu de 16. C'est une recommandation du Conseil d'Administration mais il reste à le faire entériner en assemblée générale avec 24 clubs disposant d'une voix.
  3. Info de Pierre Ferracci à France TV :
  4. Le débat portait sur le fait que Canal menace en cas de reprise, pas en cas de suspension. A ce jour, Canal n'a jamais évoqué publiquement d'éventuelles sanctions financières en cas de reprise du championnat. D'ailleurs selon Le Parisien en ce début de semaine, Canal va devoir céder face aux pressions médiatiques sur les matchs déjà diffusés et encore non payés : "Devant le front uni qu'il a réussi à soulever face à lui, Canal pourrait dans les prochains jours céder et finalement régler la note de 42 millions d'euros qu'elle doit à la LFP." Ces 42 millions correspondant aux journées déjà livrées que Canal n'a pas encore payé (6,5% du montant global). Vu la faible létalité statistique en Allemagne en raison des dépistages massifs les mesures extrêmement volontaristes, il y a effectivement de fortes chances que ça finisse pas reprendre. Même chose au Portugal qui a réagi très tôt et ne compte que très peu de cas (13 fois moins que le voisin espagnol, rapporté à la population) avec un pays verrouillé et repassé pour la première fois en état d'urgence depuis la fin de la dictature dans les années 70. La situation en Italie et en Espagne reste inédite (3/4 des décès européens) mais commence à ralentir, ce qui pousse leurs fédérations respectives à croire plus que jamais à la reprise des matchs : Idem en Angleterre, réunion vendredi pour évoquer une reprise à huis clos en mai afin de boucler le championnat d'ici le 12 juillet (date limite autorisée par le contrat actuel sur les droits TV). 762M£ en jeu et s'il faudra l'accord du gouvernement, il se dit en coulisses que celui-ci serait favorable à une reprise tant qu'elle s'effectue sans risques d'exposition sanitaire (médias interdits, sécurité minimale, présence médiale et équipes TV réduites). La Bundesliga et la PL vont tout faire pour reprendre ça mettra la pression sur les autres championnats parce que financièrement ils se sauveront et boufferont le marché.
  5. Canal ne menace aucunement, c'est une hypothèse non sourcée de L'Équipe
  6. Absolument pas pour l'Italie et l'Espagne mais tu retiens ce qui t'arranges. Idem en Angleterre où les enjeux économiques sont pharaoniques. Et en France Canal menace déjà de ne pas verser le solde des droits TV en cas d'arrêt (110M), avec BeIn ca représente 280M en jeu pour la L1 et la L2.
  7. L'Équipe : C'est pourquoi la Fédération internationale pourrait, selon nos informations, décider que le mercato démarrera, dans chaque pays, le jour de la fin de son Championnat et s'achèvera, dans tous les cas, le 31 décembre 2020. Cela donnerait de la souplesse à chacun pour organiser la suite de sa saison sans être tenu par un timing trop serré. Car de nombreux clubs, un peu partout dans le monde, vont avoir besoin de cette manne financière pour ne pas exploser financièrement. Du côté de la FIFA, on s'en tient pour le moment à une communication minimaliste, en insistant sur des discussions en cours, pas encore abouties. « Le 18 mars, le bureau du conseil de la FIFA a décidé de créer un groupe de travail avec les Confédérations en réponse au Covid-19, explique-t-on. Ce groupe de travail évaluera la nécessité d'apporter des modifications ou des dispenses temporaires au règlement de la FIFA sur le statut et le transfert des joueurs afin de protéger les contrats pour les joueurs et les clubs et d'ajuster les périodes d'inscription des joueurs. Ce travail a déjà commencé et sera mené en consultation avec toutes les parties prenantes clés, y compris les confédérations, les associations membres (fédérations), les clubs, les ligues et les joueurs. » Mais d'après les premiers échanges, on sait que la FIFA va recommander de prolonger les contrats des joueurs et entraîneurs arrivant à échéance au 30 juin jusqu'à la fin des saisons domestiques. Tout le monde est d'accord avec cette idée de bon sens. À commencer par Philippe Piat, le président de la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs.
  8. Ni la Bundesliga ni la Premier League n'envisagent d'arrêter pour le moment. Comme la LFP, le comité directeur de la DFL souhaite que la saison aille à son terme en Allemagne et idéalement avant le 30 juin. Sachant qu'il ne reste que 9 journées à positionner pour ces deux championnats. La situation sanitaire en Espagne et en Italie est bien plus critique, ce qui explique les hypothèses d'un arrêt complet (plus de 3000 décès en Espagne et plus de 7500 en Italie, les deux pays tournant autour de 700 morts par jour même si l'italie commence enfin à infléchir la croissance quotidienne ; à titre de comparaison l'Allemagne va franchir aujourd'hui la barre des 200 morts et le Royaume-Uni les 500). Cependant, le président de la fédération italienne annonce quand même ce matin vouloir absolument finir la saison : Au sujet d'un éventuel arrêt de la Série A :
  9. Nouvelle réunion du bureau de la LFP à venir ce vendredi. Pour le moment les hypothèses sont :
  10. Le bureau de la LFP s'est donc réuni en urgence hier et souhaite toujours terminer le 30 juin, au plus tard le 15 juillet. Il y a également un gros point d'inquiétude et de travail sur la gestion de la trésorerie des clubs à court terme.
  11. Pour toi. Pas pour la très grande majorité des présidents de clubs ou des dirigeants des instances du football français. Bien sûr que l'aspect sanitaire est primordial et doit le rester mais si l'on place cette discussion dans un cadre purement footballistique, il y a des clubs qui sont menacés de dépôt de bilan en fin de saison si la saison s'arrête et qu'aucune mesure d'accompagnement n'est prise. Dans leur logique financière, ils flippent et veulent aller au bout. Surtout que malgré le pic en cours, pour eux on reste loin des 2000 morts de l'Espagne ou des 650 décès par 24h de l'Italie. Certains arrivent à relativiser ce qui reste une pandémie et c'est un autre débat sur l'irresponsabilité... Mais l'enjeu financier est énorme pour eux et ils sont prêts à attendre des semaines ou mois pour terminer cette saison et sauver des clubs. Là-dessus difficile de ne pas concevoir qu'ils préparent divers scénarios de reprise lorsque la situation sera maîtrisée un jour. Le football français commence déjà à se déchirer sur ce sujet financier mais tous sont prêts à jouer tout l'été et aménager le calendrier de la future saison. L'UEFA a d'ailleurs travaillé sur trois scénarios distincts grâce au report de l'Euro :
  12. Caïazzo : Même la possibilité d'une reprise aussi tardive ne doit pas empêcher cette saison de s'achever, selon le dirigeant stéphanois, « très très inquiet » des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé financière des clubs. « Il faut à tout prix finir le Championnat. Quitte à terminer l'exercice en juillet-août, et reprendre dans la foulée », insiste Caïazzo malgré le décrochage de son club, 17e de Ligue 1 et premier non relégable. « Entre 500 et 600 millions d'euros » déjà perdus en L1 « Sans aides de l'État, d'ici six mois, c'est la moitié des clubs pro qui dépose le bilan, affirme-t-il. Les cinq grands Championnats européens ont déjà perdu quatre milliards d'euros, le Championnat français entre 500 à 600 millions. » Le chômage partiel, décidé par une majorité de clubs de L1, est plafonné à 4,5 Smic (environ 5 500 euros net) et l'écrasante partie du salaire des joueurs reste à la charge des clubs. « Il n'y a pas beaucoup de footballeurs qui gagnent 6 000 euros, souligne Caïazzo. Derrière, ce sont les clubs qui vont devoir payer. Et actuellement, ils n'ont plus de recettes. [...] Après, il y aura l'absence de mercato. Nos voisins n'auront pas les ressources pour acheter des joueurs cet été. Or, les clubs de Ligue 1 comptent sur des ventes d'ici la fin juin. Sans parler des 170 millions d'euros en moins de droits télé, et du manque à gagner en billetterie pour les clubs. »
  13. La plupart des clubs de L1/L2 passent en chômage partiel mais contrairement aux entreprises plus classiques, vu les échelles de rémunération ce sera une goutte d'eau : C'est tout à fait secondaire par rapport à la situation sanitaire mais si l'on reste sur l'angle du foot, ça risque de faire de sacrés dégâts financiers chez les clubs qui n'étaient pas sains.
  14. Le Covid-19 sera-t-il au XXIe siècle ce que la grippe espagnole a été au XXe siècle ? C’est en tout cas le scénario le plus alarmiste sur lequel a travaillé le conseil scientifique, ce groupe de dix experts mis en place mercredi 11 mars à la demande du président de la République « pour éclairer la décision publique ». Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, jusqu’à 300 000 à 500 000 morts. Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises. Dans ce cas de figure, entre 30 000 et 100 000 lits de soins intensifs seraient nécessaires pour accueillir les patients au pic de l’épidémie. Cette modélisation a été réalisée par l’épidémiologiste Neil Ferguson, de l’Imperial College à Londres. Son équipe a été sollicitée par plusieurs gouvernements européens pour établir différents scénarios de progression de l’épidémie. Elle s’appuie sur l’analyse de différentes pandémies grippales, et l’évaluation de différentes interventions possibles pour endiguer la propagation d’un virus, comme la fermeture des écoles, la mise en quarantaine des personnes infectées, ou encore la fermeture des frontières. Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine – mais « même en divisant par 2, 3 ou 4, c’est une situation très sérieuse », insiste Simon Cauchemez, l’épidémiologiste de l’Institut Pasteur qui a présenté ces modélisations. « S’il y a une situation où je serais heureux que les modèles se trompent c’est celle-là », ajoute le scientifique en insistant sur le fait que les observations de terrain coïncident avec les prédictions du modèle, et ont tout autant concouru au processus de décision
  15. Gérard Lopez président du LOSC : On a un problème de date butoir qui est le 30 juin à cause des fins de contrat et des assurances. Rien qu'en France, ça doit dépasser les 120-130 joueurs. Cette date butoir, c'est la seule réalité qu'on a aujourd'hui.
  16. Didier Quillot évoque le 30 juin aussi : « La première responsabilité de la Ligue est la défense de l'intérêt général et l'intérêt général ce sont 40 clubs, 20 en Ligue 1 et 20 en Ligue 2. La deuxième responsabilité de la Ligue est d'organiser les compétitions de L1 et de L2 et de les conduire à leur terme. C'est aussi l'engagement que nous avons vis à vis des diffuseurs. Et la seule façon d'éviter les recours c'est que les compétitions aillent à leur terme. » « Il y a une réunion de l'UEFA mardi à laquelle j'assisterai en tant que représentant du board des Ligues européennes, rappelle Quillot. Des décisions y seront prises. À partir de là et dans le respect de l'évolution sanitaire de cette pandémie, il y aura une plus grande visibilité pour les championnats nationaux. Par ailleurs, nous pouvons jouer tous les jouer si nécessaire jusqu'au 30 juin. Et comme l'a dit Noël Le Graët, le président de la Fédération, la priorité est de finir la saison.
  17. Le CA de la Ligue n'acceptera jamais de réduire la part des droits TV qui vont exploser en augmentant le nombre de clubs en L1.
  18. La LFP attend la confirmation du report de l'Euro pour avoir de la visibilité sur le possible calendrier en cas de reprise des championnats. Il faudra également voir ce que préconise l'UEFA qui va tout faire pour décaler l'Euro d'un an afin de préserver les coupes d'Europe, quitte à déprioriser les compétitions nationales. Il y aura aussi de possibles recommandations de leur part sur l'organisation des compétitions nationales et les qualifications européennes. Ca donne quelques jours au CA de la Ligue pour commencer à penser aux différents scénarios mais un classement figé du championnat en l'état semble inenvisagé pour le moment.
  19. Je vois pas ce qui permettrait de contourner la règle en terme de droit du travail, ce sont des clauses contractuelles individuelles auxquelles viennent s'ajouter, notamment, des problèmes d'assurance. Il y a aussi la question des budgets , si des clubs prolongent finalement des joueurs ou n'en vendent pas certains aux périodes prévues, il y aura un impact financier. Est-ce que tu gardes un joueur pour un voire deux mois de plus pour le sportif avec ses incertitudes ou tu le vends avant le 30 juin pour équilibrer tes comptes et sauver ton bilan financier ? Le problème n'est pas tant de savoir si la Ligue ou les clubs accepteraient que des joueurs restent homologués mais que les joueurs soient encore contractuellement liés ainsi que couverts par les assurances. Si le joueur n'est plus sous contrat au 30 juin et qu'il s'agit uniquement du club qui ne veut pas le prolonger, ça promet un bel imbroglio car il faudra prendre le risque de prolonger quelqu'un pour terminer la saison mais avec qui on ne se projette pas. Et si le joueur et son agent savait que le club ne voulait pas prolonger, ça ne sera pas la meilleure des sources de motivation... A l'inverse, un joueur qui n'a pas voulu prolonger souhaitera-t-il poursuivre la saison en prolongeant quitte à ne plus pouvoir partir ? Tout dépendrait de l'enjeu sportif et financier. On peut même imaginer le cas d'un joueur libre au 30 juin qui rejoint un autre club dans la même compétition (exemple : Madri). Il faut l'homologuer ou le bloquer ? L'UNFP dira qu'il faut défendre l'intérêt du joueur, certains clubs diront que ça fausse la compétition, bonne chance au CA qui a intérêt à éviter d'avoir des compétitions au-delà du 30 juin.
  20. Il n'y a pas de cas justement, c'est le CA de la LFP qui va devoir créer un précédent. Il serait très étonnant qu'ils décident purement et simplement d'entériner les saisons de L1 et L2 en l'état, de nombreux membres du CA risquent d'être en désaccord vu les enjeux sportifs et financiers encore en jeu pour leurs clubs. On se dirige sans doute comme ailleurs en Europe vers une suspension provisoire et ensuite tout dépendra de l'évolution sanitaire. Ce serait radical d'en rester là mais le CA risque de prévoir d'ores et déjà toutes les dispositions réglementaires dès demain.
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