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Posté(e)

C'est tout à fait exact, mais ça fait effectivement un moment que ça dure et le système évolue pas particulièrement. Il faudrait remettre en cause toutes les places financières et leur mode de fonctionnement, les flux financiers, les systèmes et fonds d'investissements, les régles d'actionnariat, les banques et le fonctionnement des marchés interbancaires, les différentes formes de crédit... Ces différentes choses étant déjà totalement désharmonisées ^^

 

On se spécule sur de la spéculation de spéculation, les banques empruntent à des banques qui empruntent aux banques qui empruntent... Je fais de la finance de bas étage, mais si qq y comprend et en espére encore qqch Hein42.gif

Posté(e) (modifié)
Tiens, j'ai fait un ptit article sur ça hier et ce matin ^^

 

D'ailleurs apr?šs avoir frolé le krach les choses rentrent déjà dans l'ordre, notamment grâce au sauvetage d'AIG et les liquidités injectés par de nombreuses banques centrales.

C'est toujours bizzare le choix de ces sauvetages... A une echelle moindre Lehmans est tombé en début de semaine. Pourquoi injecter dans des sociétés comme AIG qui assurent les risques de diverses banques telque Lehmans plutot que la banque elle même et sauver les deux d'un coup? De la même mani?šre pourquoi lors des répercussions des sub-primes l'état américain choisi de financer les banques pour limiter leur pertes plutot que de se substituer aux emprunteurs et de cette facon sauver les banques, le syst?šme et les familles. Ca m'échappe complétement.

 

A en croire DSK et qq spécialistes, c'est un nettoyage contrait et brutal mais nécessaire qui s'effectue sur le marché bancaire US. Pour le reste, j'ai pas l'impression que qui que ce soit souhaite particuli?šrement révolutionner le syst?šme. Ca s'est surtt cassé la gueule par une conjonction de faits indépendants, crise du dollar, flambée puis chute du pétrole, crise des subprimes, effondrement de l'immobilier aux USA puis Espagne, flambée des taux de crédit... Tout le monde y trouve plus une analyse de mauvaise gestion et mauvaise conjoncture plut?Žt que des raisons idéologiques...

Tout a fait d'accord sur point. Les crises imposent chaque fois de nouvelles rêgles pour réguler les marchés. Mais ces rêgles sont le plus souvent la cause de la prochaine crise (sans rentrer dans les détails il y a eu un excellent théma sur arte il y a quelques semaines).

Par contre je ne vois pas trop comment tu fais le lien entre les crises immobili?šres, pétroli?šres et financi?šre. Quand au dollar, les seuls que ca emmerde c'est les européens.

 

Paradoxalement, c'est encore des USA que vient l'une des rares remises en cause du syst?šme puisqu'Obama et McCain ont tous deux annoncé vouloir réformer Wall Street et notamment les agences de régulation.

Ca n'a rien de paradoxal en ce qui concerne la crise financi?šre puisqu'elle trouve sa source aux usa et que comme tu le dis nous sommes en pleine campagne. Une tracabilité des produits d'investissement est réclamé par tous, banques, assureurs, investisseurs, emprunteurs, et etats !

Modifié par Voban
Posté(e)
RD. CONGO : Le fétichisme fait 13 morts à Butembo

Un match amical à Butembo (360 kms de Goma, capitale povinciale du Nord-Kivu) entre Nyuki et Sokozaki, s'est terminé par une tragédie. Treize spectateurs ont trouvé la mort et 54 autres ont été blessés au cours d'une bousculade provoquée par l'intervention des forces de l'ordre à coups de bombes lacrymogènes, dont l'usage est pourtant interdit par la FIFA et la CAF. A l'origine, le gardien de Nyuki qui s'est rendu dans la surface de réparation adverse pour conjurer le mauvais sort par des pratiques fétichistes. Cet acte a aussitôt provoqué une bagarre générale entre joueurs et un envahissement du terrain par les supporters des deux clubs. Un drame similaire s'était produit dans les années soixante-six lors de l'inauguration du stade Lumumba, à Bukavu, et avait fait des dizaines de morts.

Source l'équipe.

 

Euh franchement, ils sont pas un peu arrangés quand meme?

Posté(e)

C'est toujours pareil, à vouloir augmenter les rendements de leurs portefeuilles, les gestionnaires ont donc augmenté le risque (bah oui, on ne gagne pas plus sans prendre plus de risque ... -_-).

 

Maintenant, les échos que j'ai eus ... c'est que si on calibre à 100 la crise de 1929, les spécialistes ne savent pas encore placer précisément la crise actuelle, si ce n'est entre 80 et 130 ... bien que celle-ci soit de nature radicalement différente de celle de 1929 (on n'est pas à 40% de chômage aux USA quand même ...), car purement financière (bah oui, les entreprises se portent bien ...).

 

M'enfin, dans l'absolu, on est parti pour 6 mois pas très roses ... :mellow:

Posté(e)
C'est toujours pareil, à vouloir augmenter les rendements de leurs portefeuilles, les gestionnaires ont donc augmenté le risque (bah oui, on ne gagne pas plus sans prendre plus de risque ... -_-).

 

Maintenant, les échos que j'ai eus ... c'est que si on calibre à 100 la crise de 1929, les spécialistes ne savent pas encore placer précisément la crise actuelle, si ce n'est entre 80 et 130 ... bien que celle-ci soit de nature radicalement différente de celle de 1929 (on n'est pas à 40% de chômage aux USA quand même ...), car purement financière (bah oui, les entreprises se portent bien ...).

 

M'enfin, dans l'absolu, on est parti pour 6 mois pas très roses ... :mellow:

 

 

A ce point ???

En 1929 c'était une véritable catastrophe, tu crois que c'est le cas aujourd'hui ??

J'y connais absolument rien en finance. Si on doit en voir les effets çà se traduira comment ?

Posté(e)
A ce point ???

En 1929 c'était une véritable catastrophe, tu crois que c'est le cas aujourd'hui ??

J'y connais absolument rien en finance. Si on doit en voir les effets çà se traduira comment ?

 

grosso modo : banque endettés = plus de prudence = hausse des taux = difficultés pour emprunter = baisse de la consomation

 

Même si l'on en est pas au point de 1929, ni même de la crise asiatique, y a quand même des gens qui se prenne la crise en pleine geule.... (ex: mon frère qui bossait chez Lehmans à Londres). :mellow:

Posté(e)
A ce point ???

En 1929 c'était une véritable catastrophe, tu crois que c'est le cas aujourd'hui ??

J'y connais absolument rien en finance. Si on doit en voir les effets çà se traduira comment ?

en terme d'ampleur oui, mais comme je le disais (et Voban également), ce n'est pas le même type de crise (essentiellement financière) mais cela se propage (et il est déjà très difficile d'obtenir un crédit) ...

Posté(e)
en terme d'ampleur oui, mais comme je le disais (et Voban également), ce n'est pas le même type de crise (essentiellement financière) mais cela se propage (et il est déjà très difficile d'obtenir un crédit) ...

 

D'ailleurs la crise immobilière -même si d'autres facteurs auraient pu la déclencher- est fortement liée au manque de capacité d'investissement des particuliers.

Posté(e)
Ouais...bon a part çà tout va bien ! :D

A vrai dire même les plus grands spécialistes n'en savent rien.

On découvre petit à petit les conséquences des sub-primes (ex récent : Lehmans qui a investit dans des produits indirectement liées au sub-prime sans forcément le savoir, ou encore AIG qui assure ce type d'investissement).

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L'Elysée donne le coup d'envoi d'un remodelage de la presse

LE MONDE | 18.09.08 | 12h29 • Mis à jour le 18.09.08 | 19h01

 

L'Elysée souhaite organiser le remodelage du paysage médiatique. Les Etats généraux de la presse écrite, annoncés le 27 mai par Nicolas Sarkozy, seront lancés début octobre sous la direction d'Emmanuelle Mignon. La conseillère auprès du président de la République a proposé au chef de l'Etat de constituer 4 ou 5 groupes de travail chargés d'élaborer des propositions. Au programme : les métiers du journalisme, l'avenir de l'écrit et l'information ; les aspects industriels ; Internet ; le pluralisme et le développement des grands groupes ; les problèmes de lectorat ; les politiques publiques.

 

Alors que les états généraux de la presse souhaité par le président doivent se tenir cet automne, ce rapport dresse une liste de 34 recommandations.

Les faits L'UMP veut déréglementer le secteur des médias

Zoom Les 34 recommandations de l'UMP sur les médias

Compte rendu Une branche du Livre-CGT a empêché la sortie d'une majorité de quotidiens nationaux

Verbatim La protestation des éditeurs nationaux

Les faits Les quotidiens gagnent des lecteurs, mais perdent des ventes

Infographie Diffusion quotidienne des journaux : une chute continue dans les pays riches

Edition abonnés Archive : Les quotidiens espèrent augmenter leur diffusion grâce à la vente à la criée

 

Chaque pôle sera présidé par une personnalité du monde de la presse. Des journées publiques de débat seront organisées, une par pôle, et étalées sur deux mois. L'objectif est avant tout d'afficher une méthode, alors que les objectifs du président de la République sont connus.

 

Comme il l'avait indiqué sur RTL en mai, M. Sarkoz y estime que " la démocratie ne peut fonctionner avec une presse qui serait en permanence au bord du précipice économique ". Dans un entretien au Monde du 17 juillet, il affirmait sa volonté de favoriser " l'émergence de groupes de communications forts ", quitte à revenir sur les lois anticoncentration. Ainsi que son souhait de s'attaquer au coût de l'impression et de la distribution des journaux : " Nous avons les journaux les moins bien diffusés du monde. Si ce n'est pas un problème, dites-le-moi ! " Enfin, alerté par les patrons de presse, il s'inquiète, en privé, du problème des droits d'auteurs, qui oblige à rémunérer les journalistes lorsque leur article est publié à la fois sur le papier et sur Internet.

 

La solution passe par une vaste déréglementation du secteur et une intervention de la puissance publique. C'est ce que préconise un rapport remis le 11 septembre à M. Sarkozy par Danièle Giazzi, secrétaire nationale de l'UMP, et dévoilé mercredi par le site Internet du Point. Censée travailler sur " les médias et le numérique ", Mme Giazzi a fait le tour de la question. L'Elysée minimise l'ampleur de ce rapport. Il avait été commandé à son auteur, qui connaît le président de la République depuis les années 1970, avant l'annonce de la tenue des Etats généraux.

 

Ce texte reprend pourtant les objectifs du président de la République et de son entourage. Mais pour l'instant, M. Sarkozy dit vouloir jouer le jeu de la concertation. " Ce n'est pas un rapport qu'il faut faire, mais un diagnostic partagé entre tous les acteurs et avoir un accord le plus large possible pour trouver des solutions ", indique Mme Mignon. L'enjeu est d'arriver in fine à engager une négociation avec le Syndicat du livre et les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP), sur l'imprimerie et la production ; avec les journalistes sur les droits d'auteurs, etc. Quitte à ce que l'Etat y mette des moyens financiers. Quitte à reprendre la main si les négociations n'aboutissent pas là où M. Sarkozy le souhaite.

 

Le président a déclaré en juillet que s'il convoquait des Etats généraux de la presse, " c'est parce que c'est vous [la presse écrite] qui me le demandez ". Cette idée d'organiser des Etats généraux de la presse avait été tour à tour préconisée par Laurent Joffrin, PDG de Libération, Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, ou l'hebdomadaire Marianne. Entre-temps, la situation de la presse s'est aggravée, sur fond de baisse des ventes et des recettes publicitaires. La numérisation de l'information impose la recherche de nouveaux modèles économiques.

 

Editeurs, syndicats de journalistes, ou sociétés de rédacteurs planchent sur le dossier. L'annonce, le 8 janvier, de la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publiques, sans aucune concertation, inquiète les professionnels de la presse, qui craignent une nouvelle mainmise de l'Elysée. Proche de patrons de médias (Arnaud Lagardère, Bernard Arnault, Martin Bouygues, Vincent Bolloré), M. Sarkozy est perçu comme l'un des présidents de la République qui intervient le plus dans la réorganisation des médias. La profession des journalistes s'inquiète pour le pluralisme, après les attaques de l'UMP contre l'AFP, la loi sur la protection des sources.

 

Arnaud Leparmentier et Pascale Santi

 

Le rapport : http://www.lepoint2.com/sons/pdf/rapport-g...s-numerique.pdf

 

N° 17 : Susciter des formations marketing dans les écoles de journalisme et de communication

N° 27 : Résoudre la question des droits d'auteur des journalistes de la presse écrite

 

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Un seul mot à la bouche, "superchampion international" à la française, du Sarko dans le texte... Il veut faire plaiz aux potos Lagardère et Bolloré.

 

Impressionnante vision purement entrepreunariale... Suppression des seuils de concentration anticapitalistique... On confond tout, journaliste, titulaire de la carte de presse, on oublie les pigistes et les correspondants locaux, le staut des maquettistes version web... L'avis de certains a pas dû peser bien lourd dans les débats.

Posté(e)

Le sauvetage d'AIG aura au moins un mérite : notre Tagota préféré n'ira pas pointer à l'ANPE dès son retour de Syrie.

 

Pour une fois que quelqu'un que je connais peut bénéficier de l'intervention des instances fédérales américaines...

Posté(e)
Le sauvetage d'AIG aura au moins un mérite : notre Tagota préféré n'ira pas pointer à l'ANPE dès son retour de Syrie.

 

Pour une fois que quelqu'un que je connais peut bénéficier de l'intervention des instances fédérales américaines...

 

J'y ai pensé aussi :D

J'ai failli lui dire sur le mail, mais j'ai pas voulu gacher ses vacances!!!

Mais en fait AIG va etre nationalisé, Tag va devenir un faineant de fonctionnaire??? :lol:

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Pour en revenir à la crise... Un des récents prix nobel d'éco, Stiglitz, pense que la crise actuelle ne sera pas aussi forte que celle de 29...

A voir s'il dit vrai mais ça semble parti pour ^^

Invité lensois_02
Posté(e)
Pour en revenir à la crise... Un des récents prix nobel d'éco, Stiglitz, pense que la crise actuelle ne sera pas aussi forte que celle de 29...

A voir s'il dit vrai mais ça semble parti pour ^^

moi je trouve qu'il se mouille pas trop a l'époque, les gens vivait avec des rations, la famine ne faisait que s'étendre, les gens se torchait avec des feuilles d'arbres parce qu'il n'avait pas d'argent pour autre chose, et puis les taux de chomage était impressionnant.

de plus a cette époque les prix avait baissé de 30% ce qui est peu probable aujourd'hui vu le devellopement de pays qui ne connaissent pas la crise, je pense notamment a la chine, l'inde, les pays du moyen orient l'argentine ou le brésil.

 

bref on arrive a la fin de la croissance et comme a chaque fois dans l'histoire, une période de décroissance va s'amorcer, avant de réamorcer une période de croissance, c'est tombé sur notre génération et puis c'est tout.

 

maintenant de la a ce que tous les jeunes retournent chez leur parent, que les banques française ferment leur pourtes, que le taux de chomage montent a 20%,...

 

j'y crois pas une seconde, l'union européenne malgrès qu'elle ne fasse pas tout correctement, est la pouyr gérer tout sa, et même si l'on connaitra la crise, l'ampleur sera loin d'être la même.

Posté(e)

L'Argentine c'est le contre-exemple parfait vu la crise monstrueuse qu'ils ont traversé et dont ils commencent à peine à sortir. Quelques années en arrière, plus de la moitié du pays était considéré sous le seuil de pauvreté (déjà pas hyper élevé). Et le voisin brésilien était pas au mieux de sa forme non plus.

 

L'Espagne c'est un peu pareil, le marché immobilier s'est effondré, le chômage explose, ils sont au bord de la récession et pour la 1ère fois depuis très longtemps ils s'assoient sur leur politique d'immigration et paient (!) des immigrés pour quitter le pays. L'UE n'y a rien pu... L'Irlande est pas mal aussi dans le genre, le "tigre Celtique" qui fait du surplace. On parlera même pas de l'Italie, suffit de l'évoquer et tout est dit ^^

 

Si crise il doit y avoir, elle aura lieu, UE ou pas... Pour le moment on en est pas encore là car les USA arrivent à survivre au bord des krachs, mais le ralentissement mondial est là, avec des pays au bord du gouffre. L'Espagne c'était quand même LE pays européen cité en exemple (avec les scandinaves) à tout point de vue. L'immobilier s'est effondré et tout a emboîté le pas (raccourci simpliste). La France peut serrer les fesses vu la flambée des crédits, l'absence totale de croissance, l'immobilier qui s'effondre à son tour, nos plus gdes banques touchées, et nos milliers de diplômés qui arrivent sur le marché de l'emploi sans savoir rien faire à part accumuler des diplômes.

 

Oui, il y a des gens un tant soi peu compétentes qui limitent la casse, notamment à la BCE, enfin qd il a fallu sauver les fesses de l'Espagne ils ont rien pu faire, et nos amis espagnols continuent de s'enfoncer.

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Quand tu dis l'immobilier qui s'effondre chez nous, je pense que tu te bases uniquement sur certains articles alarmistes!

Moi qui suis tous les jours au contact du marché je peux te dire que ce n'est vraiment le cas!

On peut parler de ralentissement des affaires mais en aucun cas d'effondrement des prix et du marché!

Posté(e)
Quand tu dis l'immobilier qui s'effondre chez nous, je pense que tu te bases uniquement sur certains articles alarmistes!

Moi qui suis tous les jours au contact du marché je peux te dire que ce n'est vraiment le cas!

On peut parler de ralentissement des affaires mais en aucun cas d'effondrement des prix et du marché!

j'espere bien, mon appart n'est toujours pas vendue ! c'est stressant !

Posté(e)
Quand tu dis l'immobilier qui s'effondre chez nous, je pense que tu te bases uniquement sur certains articles alarmistes!

Moi qui suis tous les jours au contact du marché je peux te dire que ce n'est vraiment le cas!

On peut parler de ralentissement des affaires mais en aucun cas d'effondrement des prix et du marché!

 

634% de ventes de logements neuf cette année...

 

Sinon je veux bien te croire, mais on le lit et l'entend partout, tout le monde le constate que ce soit ceux qui achétent ou vendent, même si à Paris ça continue de grimper encore un peu.

 

Henry Buzy Cazaux, président du groupe, incarne à lui seul la prise de conscience de la FNAIM. En effet, après avoir déclaré en début de semaine « je ne nie pas que la correction des prix dans les mois à venir puisse être plus forte que celle enregistrée au mois d'août (-1,5%) », il réitérait hier soir lors de l'émission Capital de M6 dont le thème était justement la baisse de l'immobilier. Loin de la langue de bois attendue, Henry Buzy Cazeaux n'a donc pas hésité à évoquer un probable recul des prix de l'ordre de 7 à 9% annuels sur 3 ans, prédisant même un -20% si les banques persistaient à durcir les conditions d'octroi du crédit immobilier. Au sujet du prêt immobilier, le délégué général de la FNAIM ne s'est donc pas montré plus optimiste : « l'apport personnel, c'est une exigence que les banques n'avaient presque plus, aujourd'hui sont demandés 20 ou 30% d'apport personnel, c'est-à-dire une épargne », précisant en outre que « il y a encore six mois, la durée moyenne des crédits était de 25 ans, aujourd'hui elle est en train de passer à 20 ans ». Un apport personnel accru, une durée qui s'amenuise (et par conséquent une augmentation des mensualités), taux immobiliers dépassant allègrement les 5%, la FNAIM prend enfin la mesure d'une réalité : il est désormais de plus en plus dur de trouver le financement afin d'acquérir un bien immobilier.

 

Si Henry Buzy Cazeaux ne cache pas que ce ton alarmiste peut paraître surprenant face aux propos tenus jusqu'alors, il s'en explique dans une interview donnée au magazine Capital : « J'assume tout à fait ce changement de ton. La crise financière mondiale n'est pas nouvelle, mais ses effets sur le marché immobilier français n'ont commencé à se faire sentir qu'à partir de mai. Depuis, la dégradation de la situation s'est brutalement accélérée, notamment pendant l'été. [...] Aujourd'hui, la question de la baisse des prix ne se pose même plus. Nous devons donc dire la vérité ». Il va même plus loin en n'hésitant pas à égratigner la prétendue « exception parisienne » : « la capitale subira également une baisse des prix d'ici à la fin de l'année, et même sans doute plus violente que dans le reste de la France », évoquant là encore un repli des prix de l'immobilier de l'ordre de -20% si les conditions de crédit devaient ne pas s'assouplir.

 

Le magazine Capital sur M6 n’a pas vraiment baigné dans un optimisme béat. Nicolas Bouzou, économiste, et Henry Buzy-Cazaux de la Fnaim sont tombés d’accord sur la correction des prix qui commence en France: -25% d’ici 3 ans. Cette vision “optimiste” dépend de la capacité des banques à ne pas assécher l’offre de crédit et notamment le crédit-relais, 90% des transactions concernant des particuliers qui revendent pour acheter.

 

Alors que l’immobilier résidentiel plonge dans une spirale baissière, c’est au tour de l’immobilier de bureaux d’être absorbé par la crise financière. En effet, le volume d’investissements en matière d’immobilier d'entreprise s’est effondré de 54% depuis le début de l’année 2008 par rapport à ce qui prévalait en 2007. Du coup, le montant total d'investissements est passé sous la barre des 10 milliards d’euros, atteignant péniblement les 8,4 milliards d’euros. Certaines régions sont plus touchées que d’autres, à l’image de l’Ile de France où la baisse s’élève à 60%.

 

Selon les dernières statistiques publiées par CB Richard Ellis – groupe américain spécialisé dans le conseil en immobilier d’entreprise – le volume d’investissements en fin d’année devrait atteindre environ 12 milliards d’euros. Visiblement, une opération sur deux réalisées au cours des six premiers mois de l’année serait due à des arbitrages d’investisseurs. On enregistre dès lors seulement onze grosses opérations engageant plus de 100 millions d’euros contre 46 en 2007. Cela montre bien à quel point la baisse est dramatique.

 

En outre, les transactions ne sont pas les seules à s'être écroulées : les prix aussi ont baissé. Selon CB Richard Ellis, les acheteurs/investisseurs guettent l’évolution des prix et préfèrent attendre avant d’acheter car tous les analystes semblent affirmer que la baisse n’est pas encore terminée. Seuls quelques gros investisseurs concluent leur transaction sans regret : la banque Generali a par exemple vendu un de ses immeubles à l’investisseur allemand KanAm pour 115 millions d’euros en région parisienne.

 

Face à la crise du marché immobilier qui ne fait que s’amplifier sur le territoire français, de plus en plus de professionnels de l'immobilier font entendre leur voix pour qu’un plan d’urgence soit adopté rapidement par le gouvernement. Parmi eux, la Fédération Nationale de Agents Immobiliers (FNAIM) a tiré la sonnette d’alarme ces derniers jours, exigeant « une action urgente » pour éviter que le ralentissement soudain du marché ne se poursuive ce qui permettrait d’échapper à un blocage des transactions immobilières.

 

Dans un communiqué de presse publié hier, la FNAIM a utilisé des mots forts pour attirer les consciences : « la brutalité du ralentissement de l'activité observé tant sur le marché du neuf que sur celui de l'ancien a de quoi surprendre les observateurs les plus avertis ». Des mots qui ne cessent de rappeler le gouffre dans lequel s’enfonce de plus en plus le marché français.

 

Cela fait déjà quelques mois que le volume de transactions ainsi que les prix de l’immobilier sont orientés à la baisse, et ce, de façon consécutive. Au mois d’août, les prix ont encore chuté : de 1,5%. La chute annuelle des prix est relativement sérieuse. Face à cette baisse réelle des prix, les ménages en quête d’un logement parient de plus en plus sur un krach fort et c’est la raison pour laquelle ils retardent leur acquisition. Ce phénomène d’attentisme contribue malheureusement à aggraver la crise en France.

 

Avant le début de la crise des subprimes, les banques françaises avaient « relâché » leurs conditions de crédit, permettant ainsi aux ménages de faire face à la flambée des prix. Il n’en est plus rien aujourd’hui. Les conditions d’obtention des prêts ne cessent de s’alourdir. La FNAIM considère désormais que le seul moyen pour permettre à cette clientèle de se resolvabiliser, c’est une « correction à la baisse des prix ». On comprend, dès lors, que les prix s’effondrent.

 

Pour éviter que la crise ne s’enlise, la fédération réclame un plan d’urgence pour que les conditions d’obtention des prêts se desserrent. Les inquiétudes atteignent leur paroxysme d’autant que le secteur de la construction et du bâtiment ne cessent de détruire des emplois.

 

 

Selon une étude réalisée et publiée par l’institut Xerfi hier, la crise immobilière que connait la France serait un atterrissage en douceur pour un meilleur décollage par la suite. En effet, à en croire les prévisions exposées par le spécialiste des études de marché économiques et sectorielles, la chute des prix pourrait bel et bien persister jusqu’en 2012, année à partir de laquelle on craint un brutal retournement du marché immobilier, avec une hausse des prix de l’ordre de 6 à 10%.

 

Il semblerait d’ailleurs que l’immobilier ancien soit le secteur qui subirait le plus fort recul avec une chute des prix pouvant atteindre 14,5% sur l’ensemble du cycle. En outre, l’institut Xerfi affirme que 2011 sera l’année la plus propice aux achats et ventes d’immobiliers, le volume de transaction dans le neuf étant amené à dépasser les 100 000 biens par an et ce, sur plusieurs années. Il s’agit donc d’un seuil qui symboliserait la reprise d’activité du marché. Contrairement aux appartements, les maisons individuelles seront plus lentes à se remettre en route, le recul étant annoncé comme plus long et plus important.

 

Aujourd’hui, seule l’Ile de France fait exception à la baisse des prix sur le territoire car même si les prix dans Paris intra-muros ont fléchi de 20% annuel (dont -14% entre mars et mai), dans l’ensemble de la région, la tendance demeure à la hausse des prix (+5% en un an). Selon l’institut Xerfi, cette ténacité du marché en Ile de France agit en trompe-l’œil car elle dissimule l’agressivité des politiques commerciales qui sont basées sur de plus en plus de cadeaux mais rarement sur une diminution du prix du m².

 

AVEC la crise financière, arrive l’heure du "credit crunch", la pénurie de crédit.

 

Un phénomène qui gagne nombre de pays et pénalise le marché de l’immobilier.

 

Natixis fait le point, pays par pays, sur le dégonflement de la bulle immobilière. En revoyant en baisse ses prévisions pour la France.

 

 

http://referentiel.nouvelobs.com/file/563926.pdf

 

 

On peut en citer 10 000 ^^ Malheureusement c'est plus un constat réaliste qu'alarmiste

Posté(e) (modifié)
Quand tu dis l'immobilier qui s'effondre chez nous, je pense que tu te bases uniquement sur certains articles alarmistes!

Moi qui suis tous les jours au contact du marché je peux te dire que ce n'est vraiment le cas!

On peut parler de ralentissement des affaires mais en aucun cas d'effondrement des prix et du marché!

Tu plaisante j'esp?šre? t'as des contacts pour la maison que je t'ai donné? il y a 2 ans elle serait partie sans probl?šme à ce prix là.

Maintenant c'est tr?šs difficile. Les banques demandent de l'apport, les taux sont à 6% et n'acceptent plus de faire de crédit relais !

T'as peut être eu de la chance ce mois ci mais la tendance est alarmante. T'as déjà vu des maçons qui cherchent du boulot?

 

edit : pour dire qu'en plus de tout ?a les banques n'acceptent plus de preter plus de 20 ans. Ca fait beaucoup quand m?me.

Modifié par Voban
Posté(e)
L'Argentine c'est le contre-exemple parfait vu la crise monstrueuse qu'ils ont traversé et dont ils commencent à peine à sortir. Quelques années en arrière, plus de la moitié du pays était considéré sous le seuil de pauvreté (déjà pas hyper élevé). Et le voisin brésilien était pas au mieux de sa forme non plus.

 

L'Espagne c'est un peu pareil, le marché immobilier s'est effondré, le chômage explose, ils sont au bord de la récession et pour la 1ère fois depuis très longtemps ils s'assoient sur leur politique d'immigration et paient (!) des immigrés pour quitter le pays. L'UE n'y a rien pu... L'Irlande est pas mal aussi dans le genre, le "tigre Celtique" qui fait du surplace. On parlera même pas de l'Italie, suffit de l'évoquer et tout est dit ^^

 

l'Espagne est quand même loin de la crise bancaire Argentine. Les banques n'ont quand même pas bloqué les comptes. heureusement.

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