Sauf qu'un CDD ne peut être rompu sans l'accord des 2 partis. Donc un club peut toujours s'opposer au départ d'un joueur. L'aspect légal tourne plutôt autour de l’indemnité que la rupture en elle-même. Vous-même n'avez pas le droit de quitter votre entreprise avant la fin du CDD après période d'essai. Vous pourriez faire un abandon de poste, mais vous seriez exposé à des indemnités et vous ne pourriez de toute façon pas travailler ailleurs sur la période.
C'est donc beaucoup plus compliqué et de toute façon, le jugement final n'a toujours pas été rendu. Nous n'en sommes qu'à l'avis consultatif.
Et je cite l'avocat interrogé dans l’Équipe du jour avant qu'on ne me dise que je raconte n'importe quoi :
Existe-t-il un risque que le système des transferts tel qu'on le connaît aujourd'hui disparaisse totalement ?
Certes, le tribunal a clairement remis en cause les règles de la FIFA rendant en pratique impossible le transfert d'un joueur sans l'accord de son club, pendant le cours du contrat. Mais au-delà de ces règles, il existe un principe juridique fondamental qui demeure, celui de l'obligation d'exécution de bonne foi des contrats. Or, par principe, un contrat à durée déterminée, comme le sont les contrats de footballeurs, ne peut être résilié qu'avec l'accord des deux parties.
Ceci signifie qu'un joueur qui déciderait unilatéralement de résilier son contrat, parce que son entraîneur l'a mis sur le banc et qu'il veut changer d'air, commettrait toujours une faute contractuelle pouvant ouvrir droit à indemnisation pour le club. De ce fait, le moyen le plus sûr pour sécuriser le transfert d'un joueur avant l'échéance de son contrat reste et restera toujours le paiement d'une indemnité de transfert.