Aronlens

Salut ! Robert Vinicius, je ne l’avais pas spécialement repéré avant que Clorith le cite, mais le résumé contre Malmö m’a convaincu : lecture propre, peu de déchet, présence. Le hic, c’est Copenhague : arrivé récemment + LDC, ils ne vont pas le solder. Si on attend qu’il brille trois soirs en C1, le tarif nous sortira du jeu. C’est le genre de pari à tenter avant l’explosion. Toni Fruk, même combat : techniquement très propre, un brin fantasque (dans le bon sens). Quand à Bollaert ça dessine le “fer à cheval” et que tout finit en centres, un 8/10 qui casse la ligne, joue entre les mailles et lâche la dernière passe, ça change la physionomie d’un match. Plutôt qu’un “clin d’œil” à la mode, je te propose l’image suivante : notre équipe, c’est une jupe écossaise bien taillée. Sans chaîne (Vinicius pour la tenue et la verticalité) ni trame (Fruk pour le motif créatif), le tartan reste fade. Ajoute ces deux fils, et d’un coup le pattern devient lisible, assumé, dangereux. En tribune on porte des jupes écossaises femme pour l’identité, sur le terrain on a besoin du même tissage : des lignes nettes, des plis qui percent (courses verticales) et un motif qui surprend (passes entre lignes). Là, tu ne tournes plus en rond : tu tailles des brèches